Monsieur le Président, je me réjouis de pouvoir prendre la parole aujourd'hui au sujet de la motion de l'opposition présentée par le député de Carleton.
Je vais d'abord rendre à César ce qui appartient à César; le député de Carleton est très éloquent à la Chambre. Cependant, lors de ses commentaires pendant la période des questions et le débat sur la motion qui nous occupe, il a oublié une chose importante. Il n'a pas parlé des résultats que le gouvernement actuel a obtenus en matière d'économie et de création d'emplois depuis son arrivée au pouvoir en 2015.
Je suis fier d'être de ce côté-ci de la Chambre avec le parti libéral pour de nombreuses raisons, mais c'est sans doute ce que nous avons fait pour créer des emplois et améliorer la qualité de vie des Canadiens dans l'ensemble du pays qui me rend le plus fier.
J'ai déjà mentionné que mon père était chauffeur de camion et que ma mère était adjointe administrative dans une école de la région. Autrement dit, j'ai grandi dans une famille qui vivait d'un chèque de paie à l'autre. Par conséquent, je suis sûr que les députés peuvent comprendre que, lorsque le premier ministre a parlé en 2015 de soutenir la classe moyenne du Canada et ceux qui s'efforcent d'en faire partie, son message m'a interpellé.
Cependant, ce n'étaient pas que des paroles; c'est ce que nous avons fait pour les Canadiens. Plus d'un million de Canadiens ont été sortis de la pauvreté depuis que nous avons été portés au pouvoir en 2015, y compris 334 000 enfants et 73 000 aînés. Les taux de pauvreté ont diminué dans les 10 provinces — il s'agit de la plus grande réduction sur trois ans dans l'histoire du Canada. Nous n'en avons pas assez parlé dans les débats, aujourd'hui, sur la situation économique du Canada et notre capacité à améliorer la vie des Canadiens.
Nous savons qu'il reste du travail à faire, mais nous avons investi dans les Canadiens, ce qui a eu comme effet de stimuler l'économie.
J'ai beaucoup parlé à la Chambre des histoires que j'ai entendues directement de résidants de Kings—Hants sur les bienfaits des programmes comme l'Allocation canadienne pour enfants et les réductions d'impôt pour les personnes à revenu moyen et sur ce que cela représente pour les familles et leur capacité d'acheter des aliments sains et d'inscrire leurs enfants à des activités récréatives.
J'aimerais parler de création d'emplois. De toute évidence, la motion d'aujourd'hui repose sur l'idée que notre gouvernement n'a pas fait de l'économie sa priorité et qu'aucune mesure n'a été couronnée de succès au cours des cinq dernières années. C'est tout simplement faux. En vérité, lorsque les contribuables ont plus d'argent dans leurs poches — et nous venons tout juste de parler du fait qu'environ un million de Canadiens ont plus d'argent à leur disposition à la fin du mois —, ils vont le dépenser. Nos investissements en faveur de la classe moyenne ont donné plus de vigueur à notre économie et celle-ci a été soutenue par la création de nombreux emplois.
J'ai écouté les propos de certains députés de l'opposition qui critiquent le rendement économique du gouvernement, mais ils semblent sous-estimer les 1,2 million d'emplois qui ont été créés au pays depuis 2015. C'est un chiffre impressionnant, mais je reconnais qu'il y a encore des défis à relever.
En présentant ces statistiques, je n'ai aucunement l'intention de suggérer que notre gouvernement va cesser ses efforts ou qu'il est dans le déni par rapport au travail à faire pour stimuler la croissance économique dans un avenir proche. Toutefois, comme nous l'avons fait au cours des cinq dernières années, nous continuerons de faire face aux difficultés afin d'offrir des résultats aux Canadiens, en plus de collaborer avec le secteur privé pour créer des possibilités dont les Canadiens pourront tirer profit.
Encore une fois, j'aimerais faire inscrire quelques chiffres au compte rendu. Certes, le député de Carleton et le député de St. Albert—Edmonton, qui est intervenu plus tôt, sont des politiciens d'une grande éloquence, mais il se trouve que notre travail consiste à informer les Canadiens avec des faits avérés. Voici donc des choses qui sont vraies.
Le taux de chômage au pays connaît un creux presque sans précédent. En fait, il n'a jamais été aussi bas depuis 1976. Voilà un fait indéniable.
Les investissements étrangers directs en 2018 et 2019 ont augmenté considérablement, soit de 60 % et de 18,9 % respectivement. À entendre les propos tenus par les députés d'en face, il pourrait être difficile de le croire, mais c'est un fait.
En février 2020, l'économie canadienne a connu une augmentation nette de 30 000 emplois, dont la plupart sont des emplois à temps plein. Encore une fois, c'est un fait. J'ose espérer que les députés conservateurs ne laisseront pas entendre que Statistique Canada répand de fausses nouvelles.
Parlons du taux effectif marginal d'imposition au Canada. À l'heure actuelle, il se situe à 13,8 %, ce qui est le taux le plus bas des pays du G7. Je suis certain que les députés conservateurs ne nieront pas que des impôts moins élevés sont favorables à la croissance. Nous avons aussi réduit le taux d'imposition des petites entreprises de 11 % à 9 %.
Par contraste, regardons quelle était la situation avant 2015. Il est important de rappeler aux Canadiens d'où nous sommes partis. Nous avons hérité d'une économie qui sortait d'une deuxième récession en 10 ans, et le taux de chômage dépassait les 7 %. La croissance annuelle était au point mort et les investissements destinés à la recherche et au développement étaient à la baisse. Comme le secrétaire parlementaire du ministre des Finances l'a dit aujourd'hui, on doit au gouvernement conservateur qui nous a précédés le taux de croissance le plus faible de toute une génération.
Je pourrais continuer, mais certains députés d'en face y verraient peut-être l'occasion de se lancer dans des discours creux. Le gouvernement libéral a créé une économie solide, et il dispose d'une marge de manœuvre pour composer avec le ralentissement économique mondial qui s'annonce.
Parlons un peu de la capacité qu'a le gouvernement de relever les défis de l'économie mondiale. Comme on peut s'y attendre, les Canadiens et les parlementaires portent beaucoup d'attention aux répercussions du coronavirus et de la situation mondiale.
Plus tôt aujourd'hui, pendant la période des questions, le député de Carleton a parlé de provisions et de la possibilité de faire des provisions pour pouvoir affronter un ralentissement mondial. Je peux lui confirmer que les provisions sont faites et que nous sommes prêts à réagir. Le ratio dette-PIB du Canada, c'est-à-dire notre dette par rapport à la taille de notre économie, est à la baisse. Il s'agit d'une mesure cruciale. Nous savons grâce aux économistes que, lorsque nous empruntons, nous devons voir à ce que l'économie soit en croissance, ce que nous avons fait.
Le Canada fait partie des 11 rares pays à avoir une cote de crédit AAA. Selon les conclusions du directeur parlementaire du budget, le niveau des dépenses actuelles du gouvernement est soutenable à long terme, et notre plan budgétaire nous donne la marge de manœuvre dont nous avons besoin pour composer avec les difficultés émergentes et changeantes afin de soutenir la croissance économique.
Le ministre des Finances a déclaré qu'il présentera un budget qui permettra au gouvernement de prendre des mesures à l'égard du coronavirus et des difficultés que pose cette épidémie.
J'aimerais seulement conclure en faisant quelques observations. Notre économie est forte et elle s'est montrée vigoureuse dans les cinq dernières années. Le nombre d'emplois a augmenté, et le taux de chômage est plus bas que lorsque nous sommes arrivés au pouvoir. D'ailleurs, c'est le plus bas taux observé depuis 1976. Nous avons sorti un million de Canadiens de la pauvreté. Nous sommes bien préparés à composer avec les incertitudes que le coronavirus pourrait occasionner à l'échelle mondiale.
Enfin, j'aimerais dire que je suis prêt à débattre à la Chambre au sujet du bilan du gouvernement et de ses politiques économiques qui ont permis de créer des emplois et d'améliorer concrètement la vie des Canadiens partout au pays. Cependant, lorsqu'on examine le texte de cette motion, on constate qu'elle vise essentiellement à demander tous les documents à teneur économique dont le gouvernement dispose depuis 2015.
Le gouvernement pourrait répondre à cette motion et l'appuyer dans les prochains jours, mais je ne peux m'empêcher de me demander si cette motion est purement politique. Les fonctionnaires qui s'efforcent de servir la population canadienne seraient obligés de passer du temps à regrouper ces documents. Je ne suis pas tout à fait sûr de la raison de cette demande et je ne sais pas si les députés d'en face l'ont bien expliquée aujourd'hui.
C'est pour moi un privilège de pouvoir m'exprimer sur ce sujet aujourd'hui, et je suis prêt à répondre aux questions des députés.
Mr. Speaker, what a privilege it is to rise today to speak to the opposition motion brought forward by the member for Carleton.
Let me start by giving credit where it is deserved. The member for Carleton is a great orator in the House, but listening to his remarks during question period and during debate on this motion, it is important to include facts on this government's economic and job creation record since we formed government in 2015.
There are many reasons I am proud to stand on this side of the House with the Liberal party, but it is perhaps our record on job creation and improving the lives of Canadians across the country which is why I am most proud.
I have mentioned before that my father was a truck driver and my mother was an administrative assistant at the local school. Simply put, I grew up in a family that was paycheque to paycheque. Therefore, I am sure members of the House can appreciate that when the Prime Minister spoke in 2015 about supporting Canada's middle class and those seeking to join it, his message resonated with me.
However, it has not just been a message; it has been a delivery for Canadians. Over one million Canadians have been lifted out of poverty since we formed government in 2015, including 334,000 children and 73,000 seniors. Poverty rates have decreased in all 10 provinces, and this is the largest three-year reduction in Canadian history. This has not been discussed enough in our debates today about Canada's economic status and our ability to improve the lives of Canadians.
We know more work needs to be done, but we have invested in Canadians and, as a result, it has helped drive a stronger economy.
I have spoken at length in the House about the stories I have heard directly on the doorsteps of residents of Kings—Hants of the benefits of programs like the Canada child benefit and the middle-income tax cuts and what they have meant for families and their ability to buy healthier groceries and to allow their children to participate in recreational opportunities.
I want to talk about job creation. Obviously, today's motion is premised on the idea that our government has not been focused on the economy and that there has not been success in the last five years. That is simply not true. It follows that when individuals have extra money in their pockets, and we just talked about one million Canadians having more money at the end of the month, they will spend it. Our investments in the middle class have created a strong economy that has been buoyed by significant job creation.
I have listened to some of my opposition colleagues criticize the economic performance of this government, but they do not seem to appreciate the fact that 1.2 million jobs have been created in the country since 2015. That is a significant number, and I stand here recognizing that there remain challenges.
I do not provide this statistic in any way suggesting that our government is content or we do not recognize there remain challenges to ensure our growth in the days ahead. However, like we have in the last 5 years, we will continue to rise to the challenge to deliver for Canadians and work with the private sector to create opportunities for Canadians.
Again, I want to put some numbers on the record, on the Hansard, because the member for Carleton, and certainly earlier the member for St. Albert—Edmonton, has frankly a very elegant way of speaking politically to convey a point, but we are in the business of informing Canadians what is actually true. Therefore, I want to rhyme off some things that are actually true.
Unemployment in the country is at a near-historic low, in fact the lowest since 1976. That is not disputable; that is fact.
Foreign direct investment in 2018 and 2019 increased substantially by 60% and 18.9% respectively. If people were in the House, they would not believe that to be true by some of the narrative coming from our members opposite. That is a fact.
In February 2020 this year, the Canadian economy added 30,000 net jobs, most of which were full time. Again, these are facts, and hopefully my Conservative colleagues will not get into the theory of suggesting Statistics Canada is somehow fake news.
Let us talk about Canada's marginal effective tax rate. It now stands at 13.8%, which is the lowest of the G7 countries. I am sure my Conservative colleagues would not deny that lower taxes are not beneficial for new growth. We have cut small business tax rate from 11% to 9%.
I want to contrast this against where we were before 2015. It is important to remind Canadians from where we have come. We inherited an economy emerging from a second recession within a decade and the unemployment rate was over 7%. Annual growth was stalled and investment in research and development was declining. As the parliamentary secretary for finance mentioned today, the Conservative government before us was responsible for the lowest economic growth rate in a generation.
I could go on, but the point is some of the members opposite may resort to rhetoric. This government has created a strong economy and has the room to respond to the global economic downturn in the days ahead.
Let us talk about the ability for the government to respond to the challenges in our global economy. Of course all Canadians, and indeed all parliamentarians, have been focused on the impact of the coronavirus and what we are seeing around the world.
Earlier today in question period, the member for Carleton mentioned cupboards and the ability for the cupboards to be stocked to respond to a global downturn. I have news for him that the cupboards are stocked and we are ready to respond. Our debt-to-GDP ratio, which is the debt to the size of our economy, is on a downward track, and that is a key measure. We know from economists that when we borrow we have to ensure that the economy is growing, which it has been.
Canada is one of the only 11 countries in the world with an AAA credit rating. The Parliamentary Budget Officer has concluded that current government spending is sustainable over the long term and that our fiscal plan gives us the room we need to confront new and evolving challenges to keep our economy growing.
The Minister of Finance has communicated that he will be tabling a budget that will ensure we, as a government, are ready to respond to the coronavirus and the challenges it represents.
I want to conclude with just a few points. Our economy is strong; it has shown strength over the last five years. Job numbers are up; unemployment is lower than when we formed government. In fact, it is the lowest it has been since 1976. One million Canadians have been lifted out of poverty. We are well positioned to tackle the global uncertainties that may result from the coronavirus.
The last thing I want to mention is that I welcome the opportunity to debate in this House our economic policy and the government record of creating jobs and meaningful conditions for Canadians across the country. However, when we look at the text of this motion, it asks for essentially every document related to the economy that has been in government hands since 2015.
While our government may respond and support this motion in the days ahead, it begs asking whether this is just pure politics. The men and women in our public service, who are focused on delivering for Canadians, would then have to spend time pulling these documents together. For what purpose, I am not necessarily sure, and I do not know if that has been well articulated by the members opposite today.
What a privilege it is to be able to speak on this topic today, and I welcome any questions from members.