Madame la présidente, je tiens à dire que je vais partager mon temps de parole avec mon honorable collègue de London—Fanshawe.
Je vais d'abord faire une brève introduction. Par la suite, je vais poser des questions.
En tant que néo-démocrates, en tant que progressistes, nous avons travaillé de manière constructive à trouver des solutions pour aider les gens, et ce, depuis le début de la pandémie. Nous avons proposé une prestation d'urgence de 2 000 $, et nous avons réussi à la faire avancer. Au début, les travailleurs autonomes, les étudiants et les pigistes en étaient exclus, mais nous avons poussé pour qu'ils y soient inclus. Cela a réellement aidé des gens.
Vu la situation actuelle, nous avons demandé un prolongement de la PCU pour les gens qui ont encore besoin d'aide, notamment pour ceux qui travaillent dans les domaines du tourisme, des arts et spectacles et de l'hôtellerie. Le gouvernement a répondu partiellement à notre appel. Au moins, on a fait un bout de chemin et on a réussi à avoir huit semaines supplémentaires.
On s'est rendu compte que notre filet social était plein de trous. Au début de la crise, l'assurance-emploi était insuffisante pour pallier les besoins des gens qui perdaient leurs emplois. La prestation d'urgence a été mise sur pied. Cependant, un jour, il faudra envisager d'améliorer le filet social, pour qu'il n'y ait aucun trou dans les mailles. Il faudra envisager un programme d'assurance-emploi élargi et plus robuste qui permettra d'inclure davantage de travailleurs et de travailleuses.
Au début de la pandémie, seulement 40 % des travailleurs et des travailleuses qui cotisaient à l'assurance-emploi faisaient assez d'heures pour obtenir des prestations d'assurance-emploi.
J'aimerais que le gouvernement nous parle de son intention d'élargir le programme, afin qu'il soit beaucoup plus inclusif et qu'il vise l'ensemble des secteurs ainsi que tous les travailleurs et toutes les travailleuses qui ont besoin d'aide après avoir perdu leur emploi.