Monsieur le président, comme je le disais un peu plus tôt, il y a des choses dont le Parlement et le gouvernement ne s'occupent pas parce qu'ils sont en train de s'occuper de moins bonnes choses. Il est exact que ce gouvernement avait l'air il n'y a pas si longtemps d'être sur un élan qui lui permettait d'espérer un avenir raisonnable.
Or, encore une fois, le gouvernement s'est tiré dans le pied. Il se spécialise à temps plein dans l'ouverture de trous dans ses propres pieds et se retrouve maintenant avec une série de scandales qui font que les Québécois et les Canadiens se disent « encore une fois, encore la même gang ».
C'est en effet préoccupant et cela fait en sorte que l'on n'a pas suffisamment parlé de la gestion de l'offre ni du versement de compensations. On n'a pas assez parlé de ces autres secteurs sous gestion de l'offre que sont les œufs et la volaille.
Encore aujourd'hui, il y a plusieurs sujets dont on n'a pas beaucoup parlé.
Nous allons le faire, nous, et parler sous peu de l'aluminium. C'est important, c'est majeur et c'est crucial pour le Québec. Cependant, aujourd'hui, on est dans les turpitudes libérales plutôt que d'être dans des dossiers sérieux. L'aluminium n'a pas été bien protégé et les mesures de protection contre ce que le gouvernement américain annonçait quasiment déjà n'ont pas été discutées, envisagées ni mises en place. Nous avons présenté au gouvernement une série de propositions et nous lui demandons de trouver quelqu'un qui a le temps de s'en occuper pour protéger l'aluminium québécois.