Monsieur le Président, je partagerai mon temps de parole avec le député de Scarborough—Guildwood.
Comme c'est la première fois que je prends la parole à la Chambre au cours de cette 43e législature, je m'en voudrais de ne pas saisir cette occasion pour remercier les merveilleux citoyens de Long Range Mountains de m'avoir réélue afin que je puisse continuer à les représenter dans cette enceinte. Je suis très reconnaissante du soutien que je reçois des électeurs de ma circonscription, qui compte bien au-delà de 200 collectivités. De plus, je remercie sincèrement mes nombreux bénévoles, mes amis et surtout les membres de ma famille.
Je félicite le Président et tous mes collègues à la Chambre pour leur réélection. En travaillant ensemble, nous pouvons accomplir énormément de choses pour ce magnifique pays qui, à notre grand bonheur, est le nôtre.
Je suis heureuse de prendre la parole aujourd'hui au sujet du nouvel accord Canada—États-Unis—Mexique et de souligner les avantages qu'il présente pour les industries agricoles et agroalimentaires du Canada.
Dans ma circonscription, Long Range Mountains, au large de la côte ouest de Terre-Neuve-et-Labrador, il y a des fermes laitières, ainsi que des fermes d’élevage de bovins, de moutons et de chèvres. Ces fermes sont situées dans les zones rurales de ma circonscription. Certaines d'entre elles sont des petites entreprises familiales, tandis que d'autres sont des grandes entreprises. On trouve des fermes de toutes tailles.
On y trouve aussi des producteurs maraîchers et des producteurs de grains novateurs, dont bon nombre utilisent des techniques de culture hydroponique et des pratiques écologiques. Bien sûr, la pêche est une industrie traditionnelle et vitale dans ma circonscription et ma province. Je souligne d'ailleurs que tant les pêcheurs que les transformateurs de poisson sont emballés par ce nouvel accord commercial et les avantages qu'il aura dans ma circonscription et l'ensemble du pays.
Les agriculteurs et les transformateurs d'aliments ne font pas que nourrir la population; ils font aussi tourner l'économie canadienne. En effet, ils ont contribué à hauteur de plus de 68,6 milliards de dollars à notre produit intérieur brut en 2018, et 61,6 milliards de dollars en exportations agricoles. Par ailleurs, ils ont contribué pour plus de 13,4 milliards de dollars à notre balance commerciale et, en 2018 seulement, ils ont soutenu plus de 550 000 emplois dans le secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire. La majorité de ces emplois se trouvent dans les régions rurales du Canada.
Le programme ambitieux du gouvernement en matière d'agriculture met l'accent sur le commerce. Le Canada a toujours été un pays commerçant, et nos producteurs dépendent du commerce. Ils exportent environ la moitié de la valeur de leur production. Les producteurs canadiens de canola et de soja dépendent du commerce pour 80 % de leurs ventes. Les producteurs de blé exportent 70 % de leurs récoltes et les producteurs de porc, 67 % de leur production. Voilà pourquoi nous pouvons et devons participer au commerce international et pourquoi le gouvernement a de grands projets pour le commerce agricole.
Nos exportations ont atteint un nouveau record en 2018, mais nous ne nous arrêtons pas là. Nous visons des exportations agricoles d'une valeur de 75 milliards de dollars d'ici 2025. Le rapport des Tables de stratégies économiques du Canada pour le secteur agroalimentaire nous met au défi de voir encore plus grand et propose un objectif de 85 milliards de dollars.
Pour nous aider à y parvenir, depuis cinq ans, le gouvernement a conclu et mis en œuvre deux grands accords commerciaux: l'Accord économique et commercial global avec l'Union européenne et l'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste. Ensemble, ces accords, qui sont des modèles d'excellence, ouvrent de nouveaux marchés à nos producteurs et à nos transformateurs d'aliments. Ces accords s'inscrivent dans la stratégie solide du gouvernement en vue de renforcer et de diversifier nos échanges commerciaux.
L'Accord économique et commercial global est mis en application provisoirement depuis septembre 2017. Les producteurs canadiens et les transformateurs d'aliments mettent déjà à profit l'accès au plus important marché du domaine de l'alimentation au monde.
Un autre jalon important a été franchi dans le dossier du commerce international: le premier anniversaire de l'Accord de partenariat transpacifique global et progressiste le 30 décembre 2019. Cet accord renforce et diversifie les échanges commerciaux et les investissements du Canada dans certaines des économies à la croissance la plus rapide au monde. Un large éventail de produits agricoles et agroalimentaires du Canada profitent déjà d'une réduction des droits de douane, du porc au bœuf, des bleuets au vin de glace, du canola aux légumineuses et du homard au saumon.
Le gouvernement n'a ménagé aucun effort pour que le Canada fasse partie des six premiers pays à ratifier cet accord historique. Les agriculteurs canadiens seront donc parmi les premiers à bénéficier de l'ouverture des marchés dans les pays signataires. Par exemple, les producteurs de blé d'ici ont maintenant accès à un contingent propre au Canada pour le blé alimentaire au Japon.
Même s'il est trop tôt pour évaluer toutes les retombées de cet accord, les premiers signes de réussite sont indéniables. Par exemple, les exportations canadiennes de porc au Japon ont augmenté de 10,8 % et les exportations de bœuf, de 68 % pendant les 11 premiers mois de l'accord seulement. C'est un bond incroyable.
Tout en diversifiant les échanges agricoles, nous garantissons l'accès au marché du principal partenaire commercial du Canada au moyen du nouvel ALENA. La zone commerciale nord-américaine est vitale pour les agriculteurs et les transformateurs de produits alimentaires d'ici.
Pendant les 25 années de l'ALENA, le PIB nominal du pays a triplé. Pendant ce temps, les échanges commerciaux dans les secteurs de l'agriculture et de l'alimentation en Amérique du Nord ont aussi connu une croissance, et leur valeur s'élève maintenant à 100 milliards de dollars américains, soit environ 275 millions de dollars par jour.
Le nouvel ALENA offrira de la stabilité et des garanties aux agriculteurs et aux transformateurs d'aliments du pays lorsqu'ils feront des affaires avec leur principal client. Cet accord jettera donc des bases solides pour la croissance future, y compris dans les régions rurales du Canada. Avec ce nouvel accord, nous avons pu maintenir un accès sans droits de douane au marché des États-Unis pour les exportations canadiennes, comme sous l'ALENA.
Aux États-Unis seulement, le nouvel accord garantira aux agriculteurs et aux transformateurs d'aliments du Canada des exportations de produits agricoles d'une valeur de 30 milliards de dollars. Le nouvel ALENA va moderniser, stabiliser et revitaliser notre partenariat commercial continental tout en intégrant davantage les chaînes d'approvisionnement nord-américaines.
Grâce au nouvel accord, l'accès au marché américain pour le sucre raffiné du Canada va presque doubler. C'est une excellente nouvelle pour notre industrie sucrière, en particulier nos producteurs de betterave à sucre, qui cherchent à élargir l'accès aux marchés pour leur sucre de grande qualité, entièrement fabriqué au Canada à partir de produits cultivés au pays.
Du côté de nos vins et spiritueux de calibre mondial, le nouvel ALENA reconnaît le whisky canadien comme un produit distinctif du Canada. Il protège en outre la définition et les méthodes de production traditionnelles des vins de glace authentiques. De plus, les distilleries et les établissements vinicoles canadiens pourront continuer de vendre sur place leurs propres produits seulement.
Notre nouvel ALENA est tourné vers l'avenir. Il permet de veiller à ce que les agriculteurs canadiens aient accès aux technologies d'aujourd'hui et puissent tirer parti des innovations à venir en biotechnologie. L'Accord prévoit des méthodes pratiques et favorables au commerce pour mettre sur le marché des produits de la biotechnologie agricole sûrs, ce qui favorisera l'innovation et le commerce en Amérique du Nord.
La réglementation liée aux produits de la biotechnologie agricole actuels et futurs devra être plus transparente pour que tout le monde sache à quoi s'en tenir sur ce qui doit être approuvé et comment obtenir cette approbation. De plus, l'Accord renferme une disposition qui favorise une plus grande collaboration à l'échelle mondiale dans le domaine de la biotechnologie agricole; l'Amérique du Nord donnera l'exemple.
Le nouvel ALENA ouvrira la voie à la croissance et aidera notre industrie agroalimentaire à devancer la concurrence alors qu'il faut se préparer à nourrir la planète.
Dans le cadre des négociations, le gouvernement n'a ménagé aucun effort pour favoriser les intérêts des agriculteurs et des entreprises du secteur alimentaire du Canada. Nous savons que ce sont d'importants moteurs de l'économie du pays. Nous savons qu'ils créent des emplois bien rémunérés, surtout dans les collectivités rurales. Plus de deux millions d'emplois canadiens dépendent du commerce avec les États-Unis.
L'accord prévoit un élargissement de l'accès des États-Unis au marché canadien des produits laitiers, de la volaille et des œufs, mais surtout, il maintient les trois piliers du système de gestion de l'offre, à savoir le contrôle de la production, le contrôle des prix et le contrôle des importations. Il est important de rappeler que l'administration américaine demandait son abolition, mais nous savons combien la gestion de l'offre est importante pour notre secteur agricole. Le gouvernement s'est engagé à soutenir pleinement et équitablement l'industrie laitière, ainsi que les producteurs de volailles et d'œufs.
En outre, le succès des échanges dépend du bon fonctionnement des routes commerciales. C'est pourquoi le gouvernement a investi 10 milliards de dollars dans les couloirs de commerce et de transport pour faciliter la mise en marché des produits agroalimentaires. Nous avons promulgué la Loi sur la modernisation des transports, qui rendra le réseau de transport des marchandises plus transparent, équitable et efficace. Elle comprend en outre de nouveaux outils pour soutenir l'industrie céréalière. Il s'agit d'une solution à long terme pour aider les agriculteurs à commercialiser leurs produits en toute sécurité et en temps voulu.
Le gouvernement a des projets de croissance solides et ambitieux pour l'industrie agricole et agroalimentaire. Ensemble, nous donnerons à nos agriculteurs et à nos transformateurs de produits alimentaires un avantage concurrentiel dans les deux tiers de l'économie mondiale. L'avenir est prometteur.
Je suis convaincue que les députés se joindront à moi pour soutenir ce projet de loi.
Mr. Speaker, I will be sharing my time with the member for Scarborough—Guildwood.
As this is the first time I am rising in the House in the 43rd Parliament, I would be remiss if I did not take a moment to thank the wonderful constituents of Long Range Mountains for re-electing me and returning me to this place to work on their behalf. The support from each and every community, of which I have well over 200, is greatly appreciated. To my many volunteers, friends, and most of all my family, my heartfelt thanks.
Congratulations, Mr. Speaker and all of my colleagues in the House, on being elected. Working together, we can accomplish so much for this magnificent country we are blessed to call home.
I am pleased today to speak about the new Canada-United States-Mexico agreement and highlight its benefits for Canada's agriculture and agri-food industries.
In my riding of Long Range Mountains, along the western coast of Newfoundland and Labrador, one will find dairy and beef cattle farms and sheep and goat farms of all sizes. All of these are found in the rural parts of my riding and they are a mixture of small family-run businesses and large enterprises.
One will find as well innovative produce and grain growers, many using hydroponic techniques and environmentally friendly practices. Of course the fishery is a traditional and vital part of my riding and my province, and both the fishers and the fish processors are excited about this new trade deal and the benefit it will have in my riding and the country.
Our farmers and food processors not only put food on our tables, they drive our economy. They contributed over $68.6 billion to our gross domestic food product in 2018 and $61.6 billion in agricultural exports. They contributed over $13.4 billion to our trade balance and they supported over 550,000 jobs in agriculture and agri-food in 2018 alone. The majority of those jobs are in rural Canada.
The government's ambitious agenda for agriculture includes a strong focus on trade. Canada has always been a trading nation, and our farmers depend on trade. They export about half of the value of their production. Canadian canola and soybean growers depend on trade for 80% of their sales. Wheat growers export 70% of their product and pork producers 67%. That is why we can and must engage in international trade, and that is why our government has big plans for agricultural trade.
Our exports hit a new record in 2018, but we are not stopping there. We have set our sights on $75 billion in agricultural exports by 2025. The report of the agri-food economic strategy table has challenged us to think even bigger, proposing a target of $85 billion.
To help us get there, over the last five years the government has concluded and implemented two major trade deals: the Comprehensive Economic and Trade Agreement with the European Union, CETA, and the Comprehensive and Progressive Agreement for Trans-Pacific Partnership, CPTPP. Together these gold standard agreements have opened new markets for our farmers and food processors. These agreements are part of our government's strong strategy to strengthen and diversify our trade.
CETA has been provisionally applied since September 2017. Canadian farmers and food processors are already taking advantage of access to the world's single largest market for food.
A second major milestone in trade was the one-year anniversary of the CPTPP on December 30, 2019. The CPTPP strengthens and diversifies Canada's trade and investment position with some of the world's fastest-growing economies. A wide range of Canadian agriculture and agri-food products are already benefiting from reduced tariffs, from pork to beef, blueberries to icewine, canola to pulses, and lobster to salmon.
Our government pushed hard for Canada to be among the first six nations to ratify this landmark agreement. That means Canadian farmers will be among the first to benefit from new sales in the CPTPP countries. For example, our wheat growers are now able to take advantage of Japan's Canada-specific quota for food wheat.
While it is still too early to measure the full impact of the CPTPP, early signs of success are evident. For example, Canadian exports of pork to Japan increased by 10.8% and exports of beef grew by 68% during the first 11 months of the CPTPP alone. That is an incredible increase.
While diversifying our agricultural trade, we are also securing our business with our largest trading partner through the new NAFTA. The North American trading zone is vital for our farmers and our food processors.
Under the 25 years of NAFTA, our nominal GDP has tripled. Meanwhile, agricultural and food trade in the North American region has risen to a value of $100 billion U.S. That is just about $275 million each and every day.
The new NAFTA means stability and security for our farmers and food processors when they are trading with their largest customer, and it means a strong foundation for growth in the future and growth in rural Canada. With this new agreement, we have maintained the tariff-free access to the U.S. market for Canadian exports that we enjoyed under NAFTA.
For our farmers and food processors, the new agreement will help secure $30 billion in agricultural exports to the United States alone. The new NAFTA will modernize, stabilize and re-energize our continental trading partnership, and it will drive even further integration of our North American supply chains.
Under the new agreement, access for Canadian refined sugar into the U.S. market will almost double. That is great news for our sugar industry, especially our sugar beet producers, who are looking to expand access for their high-quality sugar, which is 100% Canadian-grown and processed.
For our world-class wines and spirits industry, the new NAFTA provides for protection of Canadian whisky as a distinct product of Canada. It also protects the definition and traditional production method of authentic icewines. As well, Canadian wineries and distilleries retain the authority to sell only their own products on site.
Our new NAFTA is forward-looking. It will ensure our farmers have access to current technologies and will also benefit from future innovations in biotechnology. The agreement will encourage both innovation and trade in North America by mandating practical and trade-friendly approaches to getting safe agricultural biotech products to market.
There is a requirement for more transparent regulations for current and future agricultural biotech products, so everyone knows what requires approval and how to obtain that approval. As well, there is a provision to drive greater co-operation on agricultural biotechnology on the global stage, as North America will lead by example.
The new NAFTA will set the stage for further growth and help our agri-food industry keep a step ahead of the competition as we get ready to feed the world.
Throughout the negotiations, our government worked extremely hard to advance the interests of Canadian farmers and food businesses. We know that they are key economic drivers for this country. We know they create well-paying jobs, particularly in our rural communities. Over two million jobs in Canada depend on trade with the United States.
The agreement provides increased market access for the U.S. into Canada for dairy, poultry and eggs, but most importantly, maintains the three pillars of the supply management system: production controls, price controls and import controls. It is important to remember that the U.S. administration was calling for the abolition of this, but we know how important supply management is to our agriculture industry. Our government has pledged to fully and fairly support our dairy, poultry and egg producers.
Furthermore, successful trade depends on successful trade routes. That is why our government invested $10 billion in trade and transportation corridors to help get agri-food products to market. We enacted the Transportation Modernization Act. This legislation is delivering a more transparent, fair and efficient freight system that includes a number of new tools to support the grain industry. It is a long-term solution to help farmers get their products to market in a safe and timely manner.
Our government has strong and ambitious growth plans for our agriculture and food industry. Together, we will give our farmers and food processors a competitive edge in two-thirds of the global economy, and the future is bright.
I am confident hon. members will join me to support this bill.