Madame la Présidente, je remercie la députée de ses observations, mais je crains que ce débat attise les flammes de la rhétorique des deux côtés de la Chambre.
En tant que député, j'étais favorable au projet Frontier de la société Teck. Je suis aussi conscient que 20 projets d'exploitation des sables bitumineux ont déjà été approuvés. Le projet dont il est question ce soir ne sera probablement jamais réalisé à moins que la situation change véritablement au cours des 10 prochaines années. Le problème, selon nous, c'est la façon dont cet enjeu est perçu en Alberta.
J'ai beaucoup d'amis en Alberta. Je passe beaucoup de temps là-bas. De nombreux habitants des Maritimes ont travaillé dans l'industrie pétrolière ou y travaillent encore. À une certaine époque, il y avait 25 vols par semaine qui assuraient la liaison entre Moncton et l'Alberta.
La réponse ne consiste pas à rejeter toute la faute sur le premier ministre. La députée pense-t-elle vraiment que le prix du pétrole sur le marché n'a eu aucune influence sur cette décision? Pour qu'un projet soit viable, il faut que le prix du baril de pétrole s'élève à 92 $. À l'heure actuelle, c'est loin d'être le cas, et il semble bien que ce ne sera pas le cas prochainement.
Examinons les faits réels. La société Teck a pris sa propre décision, et le prix du pétrole est...