Madame la Présidente, je prends la parole à la Chambre aujourd'hui parce que j'ai le devoir de demander des comptes aux libéraux au sujet du nouvel ALENA, qu'ils ont accepté et qu'ils nous demandent maintenant de ratifier. Je signale que, bien qu'ils nous demandent de le ratifier le plus rapidement possible, ils n'ont pourtant toujours pas fourni les documents demandés, notamment l'analyse coûts-avantages.
J'entends voter pour la ratification de l'entente parce que l'industrie, particulièrement le secteur de l'automobile, a besoin de certitudes pour que les Canadiens continuent à travailler et que l'on obtienne de nouveaux investissements. Malheureusement, c'est trop tard pour Oshawa. Même si cet accord commercial comporte des lacunes, les certitudes qu'il apporte permettront de garder nos entreprises exportatrices au Canada et, souhaitons-le, de mettre fin à quatre années turbulentes.
Lorsque le premier ministre est arrivé au pouvoir, le Partenariat transpacifique et l'Accord économique et commercial global étaient prêts à être signés. Nous entretenions de bonnes relations avec la Chine et l'Inde. Il était question de conclure un accord commercial avec chacune de ces économies en croissance.
Or, tant la Chine que l'Inde ne veulent rien savoir du premier ministre, et le nouveau Partenariat transpacifique n'est qu'un pâle reflet de sa version initiale. Les États-Unis n'en font pas partie. Pour un joueur de baseball, une moyenne au bâton d'un sur quatre, c'est normal, mais pour le premier ministre, c'est épouvantable.
Le gouvernement a commis des erreurs à chaque occasion possible sur la scène mondiale. En fait, tout cela aurait pu être évité il y a cinq ans par la signature du Partenariat transpacifique d'origine, en 2015 ou 2016. Le Partenariat transpacifique devait nous ouvrir certains des plus grands marchés du monde, à raison de plus de 1,2 milliard de personnes. Le Canada est maintenant signataire d'une nouvelle version de cet accord, mais il y a un signataire qui brille par son absence: les États-Unis.
Dans sa forme originale, le Partenariat transpacifique était la renégociation de l'ALENA, étant donné que le Mexique et les États-Unis en étaient tous les deux parties. Il réglait de grands enjeux bilatéraux et, surtout, multilatéraux. L'un des principaux objectifs du Partenariat transpacifique était de contrer l'expansionnisme économique rapide de la Chine, qui s'exacerbe de jour en jour. Le premier ministre tente de composer avec la situation qu'il a créée alors que la Chine domine désormais grâce à son pouvoir économique.
J'ai pris la parole à la Chambre au cours du dernier mois de la législature précédente pour signaler que le premier ministre aurait pu éviter les quatre dernières années de turbulence attribuable à la renégociation de l'ALENA en signant simplement le Partenariat transpacifique initial. En réponse, le député de Mississauga-Centre a complètement ignoré le passé en déclarant: « Mon collègue prétend que si nous avions ratifié le PTP, nous aurions résolu un grand nombre de problèmes, mais les États-Unis se sont retirés du PTP. » Les libéraux adoptent encore cette position aujourd'hui. Ils semblent incapables de se rappeler que le premier ministre a refusé à plusieurs reprises de ratifier le Partenariat transpacifique initial.
Le 6 octobre 2015, près de deux semaines avant les élections de 2015, les ministres de chacun de 12 signataires se sont réunis pour annoncer la fin des négociations relatives au Partenariat transpacifique. Il ne restait au premier ministre qu'à apposer sa signature sur le document.
Comme l'a rapporté Bill Curry le 15 novembre 2015, 14 mois avant l'assermentation du président Trump, le meilleur ami du premier ministre à l'international, Barack Obama, était aux Philippines et il a mentionné le Canada en déclarant qu'ils étaient tous deux sur le point de signer le Partenariat transpacifique. Hélas, le premier ministre n'a pas signé.
Passons rapidement à mars 2016, encore neuf ou 10 mois avant l'arrivée au pouvoir du président Trump. Cette fois-ci, le premier ministre disait avoir bon espoir que le différend sur le bois d'œuvre serait résolu en l'espace de quelques semaines ou d'un mois, grâce au Partenariat transpacifique — un sentiment partagé par le président Obama pendant la première visite officielle du premier ministre à la Maison-Blanche. Malheureusement, encore une fois, le premier ministre n'a rien signé. Même en négociant avec le président le plus progressiste dans l'histoire récente des États-Unis — le meilleur ami du premier ministre —, il a refusé de signer l'entente parce que ce n'était pas assez progressiste pour lui.
Mettons de côté l'étalage des vertus du Partenariat transpacifique. Celui-ci était important parce qu'il devait résoudre bon nombre de questions qui n'ont toujours pas été réglées. Par exemple, grâce à lui, il n'y aurait plus eu de problèmes concernant les droits de douane sur l'acier et l'aluminium imposés en invoquant l'article 232. La signature de ce partenariat aurait mis fin à cette débâcle qui dure depuis des années, avant même qu'elle ne commence.
Le président Trump a peut-être pu renégocier un accord commercial avec deux autres pays, comme il l'a fait avec l'ALENA, mais il l'a fait au cours des deux dernières années. Cela aurait été presque impossible de tenter de négocier un accord commercial avec 11 autres signataires; le Partenariat transpacifique initial était un modèle pour que cet accord aille de l'avant. Si le premier ministre avait signé le Partenariat transpacifique dès le départ, nous aurions probablement pu éviter le gâchis qu'il a créé.
À cause de sa façon de traiter le Partenariat transpacifique, le premier ministre s'est attiré les foudres des autres dirigeants mondiaux pour la première fois, mais pas pour la dernière. Après qu'il eut retardé le Partenariat transpacifique, un nouveau président, le président Trump, s'est installé au Bureau ovale, et il a retiré les États-Unis du partenariat.
Les autres pays ont poursuivi le processus sans les États-Unis. En 2017, ils étaient prêts à signer. Les dirigeants se sont même regroupés dans une pièce pour souligner ce moment historique, mais le premier ministre a, une fois de plus, choisi de briller par son absence et de ne pas signer.
Le premier ministre était introuvable; il ne s'était tout simplement pas présenté. C'est l'une des nombreuses fois où le premier ministre a laissé tomber le Canada dans le domaine du commerce international et s'est attiré la colère de nos partenaires mondiaux.
Les dirigeants des pays qui souhaitaient signer le Partenariat transpacifique ont été outrés par son comportement. Des hauts fonctionnaires australiens ont comparé l'absence du premier ministre à un « sabotage du Partenariat transpacifique », selon le National Post. Un fonctionnaire a même déclaré au réseau australien ABC News que le Canada avait floué tout le monde. Ses propos reflétaient toute l'exaspération des Australiens.
Le premier ministre a signé la nouvelle version de l'accord par la suite, mais il avait déjà attisé la colère des dirigeants mondiaux, et les États-Unis s'étaient déjà retirés du partenariat.
Le pire était encore à venir. En 2017, quand le président Trump a fait savoir officiellement qu'il comptait renégocier l'ALENA, son administration a communiqué une liste de dispositions et d'enjeux qu'elle souhaitait renégocier. Elle mentionnait notamment la gestion de l'offre et les règles d'origine. Le gouvernement libéral a répondu qu'il était résolu à promouvoir un programme soi-disant progressiste, mais il n'a rien dit à propos des priorités mentionnées par les États-Unis.
C'est ainsi qu'a été lancé un processus de négociation que nos homologues américains ont abandonné afin de discuter de l'accord dans ses moindres détails avec le Mexique, sans contribution du Canada. En raison de l'incompétence du gouvernement, le Canada se trouve avec un accord où certaines normes et provisions sont maintenues, mais qui ne renferme aucun gain par rapport à la version initiale de l'ALENA.
Il s'agit essentiellement d'un accord entre le Mexique et les États-Unis dont nous ne faisons partie que parce que le Mexique a pris le Canada en pitié. L'équipe de négociation des libéraux a été forcée de s'asseoir à la table des enfants tandis que les adultes réglaient les détails.
Je n'ai jamais été premier ministre de ce magnifique pays, mais nul besoin d'être un génie pour comprendre que si on manque son coup dans un dossier comme le Partenariat transpacifique, on doit au moins faire un effort pour se racheter. Toutefois, le premier ministre a décidé de ne pas mettre fin au différend sur le bois d'œuvre et a empiré encore plus nos relations commerciales avec des nations de la région Indo-Pacifique, comme la Chine et l'Inde.
Plutôt que de trouver une solution au différend sur le bois d'œuvre et d'obtenir des exemptions à la politique d'achats aux États-Unis, le premier ministre a jugé logique de céder la souveraineté du Canada aux États-Unis. Par exemple, si le Canada souhaite signer un accord commercial avec un pays sans économie de marché comme la Chine, il doit maintenant demander la permission des États-Unis. Aux dernières nouvelles, le Canada était un pays fort et puissant qui pouvait agir sans s'adresser à papa d'abord.
Je pourrais comprendre que le premier ministre n'ait pas confiance en ses capacités en tant que décideur, mais renoncer à la souveraineté du pays n'est pas une solution. Le premier ministre doit comprendre que c'est le gagne-pain des gens qu'il met en jeu lorsqu'il ne cesse de commettre des erreurs qui peuvent être facilement évitées. À Oshawa, nous en sommes particulièrement conscients, puisque l'usine d'assemblage locale n'a pas reçu de nouvelle affectation. Oshawa a fait les frais des tergiversations du premier ministre.
Pendant que nous débattons de la version actuelle du projet de loi, certains problèmes demeurent. Par exemple, le 12 décembre, des députés du caucus conservateur ont demandé la publication d'un rapport d'étude sur les répercussions économiques du nouvel ALENA. La demande a été présentée il y a 54 jours, et nous n'avons toujours pas vu le rapport.
De ce côté-ci de la Chambre, nous avons voulu savoir quand ce rapport sera publié. Comme d'habitude, le premier ministre et le gouvernement ont évité de répondre à la question. C'est pourtant une question simple qu'on ne devrait pas esquiver. Le rapport d'étude sur les répercussions économiques fournira de plus amples renseignements sur les effets de l'accord. La question demeure: qu'est-ce que les libéraux ont à cacher?
Cette étude est importante parce que les Canadiens méritent un accord commercial qui sera bénéfique à tous. Par exemple — et c'est quelque chose de bien important dans ma collectivité —, selon l'accord, 40 % des voitures produites au Mexique doivent être fabriquées par des travailleurs qui gagnent au moins 16 $ l'heure, ce qui laisse cependant supposer que les emplois dans le domaine de la construction automobile vont migrer vers le Nord. Combien d'emplois devraient être créés au Canada? C'est impossible à savoir parce que l'étude sur les répercussions économiques n'a pas été publiée. Par ailleurs, quel effet cela aura-t-il sur le prix des voitures? Nous ne savons pas non plus parce que les libéraux refusent de rendre cette étude publique.
Cela dit, j'ai l'intention d'appuyer l'accord en dépit de ses lacunes, qui s'expliquent par les mauvaises décisions prises par le premier ministre. Les premiers ministres, les petites entreprises, les agriculteurs et les manufacturiers ont, en effet, besoin de certitudes pour pouvoir reprendre leurs activités quotidiennes. Les entreprises canadiennes n'en peuvent plus d'attendre le retour de la stabilité pour faire des investissements et prendre des décisions pour leur subsistance. Il faut un accord pour les Canadiens, et c'est pourquoi j'ai l'intention d'appuyer l'accord.
Madam Speaker, I stand among my colleagues today with the duty of holding the Liberals accountable over the new NAFTA they have agreed to and now asked the House to ratify. I would note that they want us to ratify this as soon as possible, yet they still have not provided the requested documents, including the cost-benefit analysis.
I do intend on voting to ratify this agreement because industry, especially the automotive sector, needs certainty so we can keep Canadians working and obtain new investment. Sadly, it is too late for Oshawa. Though this trade agreement has its issues, the certainty of a trade deal will keep our exporting companies in Canada and hopefully bring an end to four turbulent years.
When the Prime Minister originally took office, he had the TPP and CETA ready to sign. We had good relations with both China and India. There were talks of potential trade agreements with each of those growing economies.
However, both China and India want nothing to do with the Prime Minister and the new TPP is a shell of its original form. It does not include the United States. One in four may be average for a baseball player, but it is an awful record for the Prime Minister.
The government has misstepped at every possible turn on the world stage. In fact, this all could have been avoided five years ago with the signing of the original trans-Pacific partnership in 2015 or 2016. The TPP was set to open up Canada to some of the largest markets in the world, over 1.2 billion people. Canada is now a signatory to a new version of the agreement, but there is one noticeably absent signatory: the United States.
The trans-Pacific partnership, in its original form, was the renegotiation of NAFTA, given both Mexico and the United States were involved in the agreement. It solved key bilateral and, more importantly, multilateral issues. One of the TPP's main purposes was to counter the rapid economic expansionism of China, an issue that is growing larger day by day. China is now holding its economic power over our heads as the Prime Minister tries to navigate the current situation he created.
I rose in this House during the last month of the previous Parliament to raise the point that the Prime Minister had the opportunity to avoid the turbulent last four years of NAFTA renegotiation if he had just signed the original TPP. In response, the member for Mississauga Centre completely ignored history and said, “The claim is that if we had ratified the TPP, it would have solved so many problems, but the U.S. pulled out [of] the TPP.” This attitude is still taken by the Liberals today. They cannot seem to remember that the Prime Minister refused to sign the original TPP more than once.
By October 6, 2015, almost two weeks before the 2015 election, the ministers from each of the 12 signatories gathered to announce that the negotiations were complete for the TPP. All the Prime Minister had to do was put pen to paper.
As reported by Bill Curry on November 15, 2015, 14 months before President Trump was sworn in, the Prime Minister's best friend internationally, Barack Obama, was in the Philippines and referenced Canada when he said, “We are both soon to be signatories of the TPP agreement.” Alas, the Prime Minister did not sign.
If we fast forward to March 2016, it is still nine or 10 months before President Trump took office. This time the Prime Minister said he was confident that the softwood lumber dispute would be resolved in a matter of weeks to a month under the TPP, a sentiment shared by President Obama during the Prime Minister's first official to the White House. Sadly, the Prime Minister did not sign again. Even with the most progressive president in recent U.S. history and the Prime Minister's BFF, he refused to sign the agreement because it was not progressive enough for him.
Virtue signalling aside, the TPP was important because it was set to resolve many issues that we still face today. For example, under the agreement, there would not have been issues with section 232 steel and aluminum tariffs. Signing that agreement would have stopped this years-long debacle in its tracks before it even started.
President Trump may have been able to renegotiate a trade agreement with two other countries, as he did with NAFTA, but he did that over the past two years. Trying to negotiate a trade deal with 11 other signatories would have been next to impossible, and the original TPP was a template for that agreement going forward. If the Prime Minister had signed the TPP in the first place, this mess he created would likely have been avoided.
The handling of the TPP was the first time the Prime Minister angered other world leaders, but it would not be the last. After the Prime Minister kicked the TPP down the road, a new president took the Oval Office. President Trump pulled our southern neighbour out of the agreement.
The remaining countries proceeded without the U.S. and were ready to sign in 2017. In fact, the leaders of each soon-to-be signatory gathered in a room for a historic event, but the Prime Minister decided to play hooky and refused to sign once again.
The Prime Minister was nowhere to be found; he just did not show up. Over and over again, the Prime Minister has failed Canada on the international trade file and has angered our global partners.
In response to these antics, the leaders of the aspiring TPP signatories were outraged. High-level Australian officials described the Prime Minister's no-show as “sabotaging the Trans-Pacific Partnership”, according to the National Post. One official even told Australia's ABC News that Canada screwed everybody. How bad does it have to be for Australia to get so upset?
The Prime Minister later signed the updated agreement, but not until he angered world leaders and waited for the United States to withdraw.
It gets worse. In 2017, when President Trump officially indicated his intention to renegotiate NAFTA, the administration issued a list of specific provisions and issues that it was looking to have renegotiated. At that time, it put forward concerns regarding supply management, rules of origin and other specific areas of interest. The Liberal government responded by voicing its outspoken commitment to the so-called progressive agenda and did not even address the list of priorities put forward by the United States administration.
This began a negotiating process that saw our U.S. counterparts leave the negotiating table and deal only with Mexico until they had worked out all the details, without Canadian input. The government's inability to get the job done appropriately led Canada to an agreement that would only maintain certain standards and provisions, but would gain nothing over the original NAFTA agreement.
This is basically a Mexico-United States agreement, and we are only involved because Mexico felt bad for Canada. The Liberal government's negotiating team was forced to sit at the kids' table while the adults settled the details.
I have never been the prime minister of this great country, but it does not take a genius to know that if one screws up an opportunity like the trans-Pacific partnership, one should at least try to make up for it. However, the Prime Minister decided not to bring an end to the softwood lumber dispute and made our trade relationships with lndo-Pacific nations like China and India even worse.
Rather than finding a solution to the softwood lumber dispute and getting exemptions to “buy America”, the Prime Minister's logic has been to give away our trade sovereignty to the United States. For example, if Canada wants to sign a trade agreement with a non-market economy like China, we now have to ask the U.S. for permission. The last time I checked, Canada was a strong, powerful country that should not need to ask dad for a treat.
I can understand why the Prime Minister might not trust his own decision-making, but to forfeit Canada's sovereignty is not the solution. The Prime Minister needs to understand that people's entire livelihoods are at stake when he repeatedly makes mistakes that could have been easily avoided. We know this all too well in Oshawa: Our assembly plant did not receive a new product allocation. While the Prime Minister dithered, Oshawa lost.
We are debating this bill in its current form, yet issues remain. On December 12, members of the Conservative caucus requested the release of the economic impact study for the new NAFTA agreement. It has now been 54 days since the request and we have yet to see the report.
On this side of the House, we have been asking when the economic impact study will be released and, as usual, the Prime Minister and his government are ducking the questions. It is a simple question that does not need to be dodged. The economic impact study will give greater insight on the effects of the agreement. The question remains: What do the Liberals have to hide?
This study is important because Canada deserves a trade agreement that will benefit all of us. For example, something that is very important in my community is that the agreement requires that 40% of cars produced in Mexico be completed by workers making at least $16 per hour. However, because of this, there is an assumption that automotive manufacturing jobs will migrate north. How many jobs are expected to be created in Canada? It is impossible to know because the economic impact study has not been released. As well, what effect will this have on the price of cars? Again, we do not know, because the Liberals refuse to release the study.
With that said, I plan on supporting the deal. Though the agreement has issues as a result of the Prime Minister's bad decisions, premiers, small businesses, farmers and manufacturers need the certainty so they can resume their day-to-day business. Canadian businesses cannot wait any longer for certainty and they need to make investments and decisions for their livelihoods. Canadians need a deal, and that is why I plan on supporting the agreement.