Monsieur le Président, avant de commencer, j'aimerais signaler que je partagerai mon temps de parole avec le député de St. Catharines.
Quel privilège d'être ici aujourd'hui au cœur de la démocratie du pays en tant que représentant élu des formidables résidants de Kings—Hants. Située sur les côtes de la baie de Fundy et du bassin Minas, la circonscription de Kings—Hants est le lieu des marées les plus fortes du monde. C'est aussi là que se trouve l'Université Acadia, l'un des établissements de premier cycle les mieux classés du Canada; la ville de Windsor, qui est considérée comme le berceau du hockey; une industrie vinicole, qui est de plus en plus reconnue mondialement; et une agriculture dynamique et diversifiée, qui constitue le pilier de l'économie et une composante essentielle de l'identité des résidants.
J'invite tous les députés et tous les Canadiens à venir nous rendre visite en Nouvelle-Écosse, où coexistent diverses cultures, où les fruits de mer abondent, où on peut admirer des panoramas époustouflants, et où des gens exceptionnellement sympathiques les accueilleront durant leur séjour. Ils ne seront pas déçus.
Monsieur le Président, je voudrais également vous féliciter pour votre élection. Je me réjouis à l'avance de votre appui à nous tenir responsables de veiller à ce que le décorum de la Chambre demeure au plus haut niveau.
J'aimerais remercier les gens de Kings—Hants pour le soutien et la confiance qu'ils m'ont accordés. Je reconnais à la fois le privilège et la responsabilité associés à mon rôle. Tous les jours à venir, je consacrerai toute mon énergie à les servir et à servir tous les Canadiens.
Tous les parlementaires peuvent témoigner de l'importance des membres de leur famille et de leur appui alors que nous assumons le rôle important de législateurs à la Chambre. J'ai beaucoup de chance d'avoir l'amour d'une famille et d'amis qui me soutiennent en Nouvelle-Écosse, surtout ma fiancée Kimberly et ma mère Shelley. Sans eux, ce n'est pas moi qui prendrais la parole à la Chambre. Je sais qu'ils sont chez eux, en Nouvelle-Écosse, et qu'ils me regardent fièrement aujourd'hui.
J'aimerais aussi rendre hommage aux bénévoles. Nous avons tous des bénévoles grâce auxquels nous sommes élus et devenons des privilégiés. Je tiens à remercier tous les bénévoles de ma circonscription qui nous regardent aujourd'hui.
Enfin, il y a deux personnes chères à mon coeur qui veillent sur moi aujourd'hui à la Chambre. Mon père, Gordon, est décédé quand j'avais 14 ans, et j'ai récemment perdu mon grand-père, Leroy, en janvier dernier. Tous deux étaient d'incroyables supporters. Ils n'ont jamais manqué un de mes matchs de hockey ou de balle molle. Je sais qu'ils nous regardent d'en haut aujourd'hui et j'espère qu'ils sont fiers.
Les Canadiens nous ont envoyés ici pour travailler aux questions qui comptent le plus pour eux. Je suis fier d'être membre du Parti libéral, et j'ai hâte de travailler avec tous les députés sous la direction du premier ministre, ce qui aura pour effet d'améliorer la vie des Canadiens aux quatre coins du pays.
Je veux parler de l'importance de poursuivre le bon travail que le gouvernement a fait pour soutenir la classe moyenne et ceux qui s'efforcent d'en faire partie. J'ai grandi dans une famille ouvrière. Mon père était chauffeur de camion et ma mère est adjointe administrative dans une école de la région. J'ai pu voir de mes propres yeux à quel point ils ont dû travailler pour m'assurer un avenir meilleur. En fait, il y a eu des moments où nous n'avions même pas assez d'argent pour payer l'épicerie. Par conséquent, je suis fier d'être membre du parti au pouvoir, de ce parti qui s'efforce de soutenir ceux qui ont le plus besoin d'aide.
J'aimerais raconter l'histoire de Sarah, une mère seule que j'ai rencontrée durant la campagne. Sarah a deux emplois pour subvenir aux besoins de ses deux filles. Elle était en larmes sur le pas de la porte quand elle m'a expliqué comment l'Allocation canadienne pour enfants lui permettait d'acheter des aliments plus sains et d'envoyer ses deux filles au soccer.
Les politiques du gouvernement ont sorti 250 000 aînés de la pauvreté. Le taux de pauvreté chez les enfants au Canada n'a jamais été aussi faible. Parallèlement à cela, nous avons créé plus d'un million d'emplois et le taux de chômage est presque à son niveau le plus bas de tous les temps. Nous savons qu'il y a encore du travail à faire, mais nous savons aussi que lorsque nous investissons dans les gens et que nous mettons de l'argent dans les poches de ceux qui en ont besoin, ces gens dépensent cet argent et font progresser l'économie.
J'ai 28 ans. Je suis l'un des députés les plus jeunes à siéger à la Chambre et je suis fier d'être membre d'un parti qui prend des mesures concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et pour lutter contre les changements climatiques. Je veux que mes enfants et mes petits-enfants aient un brillant avenir et qu'ils puissent jouir d'un environnement dont nous pourrons tous être fiers. En même temps, il faut veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte et à ce que les collectivités rurales et leurs habitants aient les moyens d'assurer la transition nécessaire. L'équilibre ne sera pas facile à atteindre, mais il est nécessaire de le faire pour que nous puissions tous progresser main dans la main.
Partout au pays, les soins de santé préoccupent les Canadiens. Pendant la campagne électorale, les résidants de Kings—Hants m'ont très souvent parlé de cet enjeu. Le recrutement et la rétention des médecins de famille dans les régions rurales du pays sont une priorité absolue pour bien des gens. Comme on le sait, les soins de santé représentent un défi non seulement au Canada, mais aussi partout ailleurs dans le monde occidental. Les provinces administrent les soins de santé, mais il est essentiel que le gouvernement fédéral soit disposé à appuyer leurs efforts. Je suis fier de dire que le gouvernement est un partenaire solide des provinces et qu'il continuera de l'être.
Par exemple, en Nouvelle-Écosse, depuis la signature de l'accord canadien sur la santé en 2016, il y a eu un transfert sans précédent de fonds à la province pour financer les soins de santé. Je sais, cependant, qu'il reste du travail à faire. Grâce à notre engagement à mettre en place un régime national d'assurance-médicaments et à verser davantage d'argent pour le recrutement de médecins dans les régions rurales, je sais que nous parviendrons à améliorer les soins de santé offerts au pays.
Trois communautés autochtones font partie de ma circonscription, Kings—Hants: les nations de Sipekne'katik, de Glooscap et de l'Annapolis Valley. Selon moi, tous les députés, et pas seulement le gouvernement du Canada, ont la responsabilité de forger des relations solides avec les communautés autochtones en raison de la relation constitutionnelle spéciale que nous partageons.
Aucun autre premier ministre ou gouvernement dans l'histoire du Canada n'en a fait autant pour soutenir les communautés autochtones et en arriver à une véritable réconciliation. Nos détracteurs diront que nous n'en avons pas fait assez, mais les séquelles des longues années de négligence et des pensionnats autochtones ne peuvent pas disparaître en quatre ans. Le gouvernement continuera à déployer les efforts nécessaires pour apporter des changements significatifs et créer des débouchés durables dans ces communautés, qui connaissent la croissance démographique la plus rapide au Canada.
Dans le cadre des efforts du gouvernement pour améliorer la vie de tous les Canadiens, nous nous sommes engagés à consacrer des sommes historiques aux infrastructures. Je suis fier de voir que d'importants projets d'infrastructure progressent fort bien dans Kings—Hants. Par exemple, l'élargissement à quatre voies de la route 101 à Windsor sauvera des vies. Le nouvel échangeur Lantz, quant à lui, réduira la congestion routière. Enfin, le nouveau centre de loisirs de Windsor-West Hants et le nouveau centre aquatique d'East Hants favoriseront un mode de vie plus sain. Les grands projets déjà réalisés, comme la construction du nouvel échangeur à New Minas, la rénovation des installations scientifiques à l'Université Acadia et la reconstruction des quais à Halls Harbour, ont tous amélioré les perspectives économiques.
Enfin, je veux parler d'agriculture. C'est à Kings—Hants que l'on retrouve la plus forte concentration de producteurs agricoles à l'est de Montréal. Ces producteurs sont les piliers de notre économie et représentent un élément essentiel de notre identité. Depuis plus d'un siècle, le Centre de recherche et de développement de Kentville, qui relève d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, offre un soutien essentiel au secteur agricole de la Nouvelle-Écosse. Il a mis au point 60 % des variétés de fraises cultivées au Canada et a fait ressortir les avantages de la pomme Honeycrisp, une variété de qualité supérieure qui s'adapte bien au climat maritime.
Fait important, le gouvernement a récemment ouvert un vignoble expérimental au centre de recherche, dans le but de soutenir le secteur vinicole en plein essor de la Nouvelle-Écosse. J'ai hâte de travailler avec la ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire ainsi qu'avec tous les députés, sur les dossiers qui préoccupent les agriculteurs et sur les mesures susceptibles de favoriser la croissance du secteur agricole.
Bien entendu, les Canadiens doivent relever des défis au quotidien, mais ces défis s'accompagnent de possibilités nouvelles. Voilà pourquoi il est important de travailler tous ensemble dans cette enceinte pour apporter des changements positifs dans la vie des gens que nous représentons.