Madame la Présidente, je prends la parole pour honorer la mémoire de Paul Quirk, qui est décédé lundi dernier en matinée. Paul et moi nous sommes rencontrés pour la première fois dans les années 1990, à l'époque où il dirigeait l'imprimerie du Parti libéral, poste qu'il a occupé jusqu'à sa retraite il y a quatre ans à peine.
Saint François a dit de prêcher l'Évangile au quotidien, au besoin par des mots. Par ses actes, Paul a su représenter le Parti libéral pour moi et pour d'innombrables autres personnes. Paul était reconnu par ses pairs comme le meilleur imprimeur en ville. Quelle que soit la difficulté d'une commande reçue la veille, il s'arrangeait toujours pour l'exécuter et la livrer le lendemain matin.
Mais surtout, Paul était un homme au grand cœur et un conteur hors pair. Il nous contait des anecdotes sur son enfance passée à Aylmer, sur ses coups malicieux en tous genres ainsi que sur l'aventure de son passage en politique fédérale. En entrant dans son imprimerie, mieux connue sous le nom du « Quirkenbunker », on pénétrait dans les coulisses de la vie politique.
Paul laisse dans le deuil son épouse Marlene, leur fils et leur fille, ainsi que leurs quatre petits-enfants. Nous leur présentons à tous nos plus sincères condoléances. Repose en paix, Paul!