Madame la Présidente, je partagerai mon temps de parole avec le député de Leeds—Grenville—Thousand Islands et Rideau Lakes.
Le dernier rapport du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement a confirmé ce contre quoi les responsables de la sécurité, les universitaires, les militants, les dissidents et de nombreux représentants élus nous mettent en garde depuis des années, soit le fait que la Chine est l'une des « menaces à long terme les plus lourdes de conséquences pour la souveraineté et la prospérité du Canada » et qu'elle cible de plus en plus le secteur canadien de la santé, des sciences et de la technologie.
En janvier de l'année dernière, le directeur du département de chimie et de biologie chimique de l'Université Harvard a été inculpé aux États-Unis en raison de ses activités en tant que soi-disant scientifique stratégique à l'Université de la technologie de Wuhan, en Chine, et de participant contractuel au programme « 1000 talents », l'énorme programme chinois visant à attirer, à recruter et à développer des talents scientifiques de haut niveau au profit du développement scientifique, de la prospérité économique et de la sécurité nationale de la Chine. Ce programme attire des talents chinois à l'étranger et des experts étrangers en Chine pour obtenir leurs connaissances et leur expérience et offre des récompenses pour le vol de renseignements exclusifs. Le rapport du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement indique que la Chine transfère des propriétés intellectuelles et des technologies comme l'intelligence artificielle, la technologie quantique, la 5G et la biopharmaceutique d'autres pays pour l'armée chinoise en particulier.
L'été dernier, le Service canadien du renseignement de sécurité avait averti les universités et les instituts de recherche du Canada que la Chine avait recours à des programmes de recrutement dans les milieux universitaires pour développer ses capacités dans les domaines des travaux scientifiques de pointe, de la recherche et de la technologie afin d'améliorer les avantages économiques et militaires du régime communiste. Le porte-parole du Service canadien du renseignement de sécurité avait déclaré que cela se faisait au détriment de l'intérêt national du Canada et de notre capacité en matière de propriété intellectuelle, causant notamment des pertes d'emplois et de revenus pour les services publics et diminuant notre avantage concurrentiel sur le marché mondial.
Un professeur de l'Université Carleton a dit que le SCRS avait signalé cette menace à 400 entreprises et organismes de recherche, dont 2 000 personnes dans les universités, le secteur privé et les secteurs de recherche dans 40 universités à l'échelle du Canada, y compris les 15 grandes universités de recherche.
En janvier, ici même, au Canada, il y a seulement quatre mois, soit un an après que des accusations aient été portées contre un professeur de Harvard et deux ressortissants chinois aux États-Unis, la Dre Xiangguo Qiu, responsable de la section du développement de vaccins et de thérapies antivirales, et son époux, le Dr Keding Cheng, un biologiste, ont été congédiés de l'Agence de la santé publique du Canada. Ils avaient été expulsés de leur lieu de travail dans la section des agents pathogènes spéciaux du Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg durant l'été 2019.
Le Service canadien du renseignement de sécurité a encouragé vivement l'Agence de la santé publique du Canada à révoquer les habilitations de sécurité des scientifiques et d'un nombre inconnu d'étudiants de la Dre Qiu en raison de préoccupations concernant la sécurité nationale et découlant du travail qu'ils avaient fait avec l'Institut de virologie de Wuhan en Chine. Le laboratoire de Winnipeg n'a rien d'ordinaire: c'est le meilleur établissement du Canada dans le domaine des maladies infectieuses. Les laboratoires de Winnipeg et de Wuhan sont des établissements scientifiques de niveau 4 outillés pour travailler avec les virus les plus dangereux et les plus mortels.
Il faut garder à l'esprit le niveau des habilitations de sécurité que détenaient les chercheurs financés par le gouvernement et les étudiants qui ont dû quitter, sous escorte, le laboratoire de Winnipeg en 2019. Trois types de cotes de sécurité sont accordées au Canada: la cote de fiabilité, la cote de niveau secret et la cote de niveau très secret. Toutes ces catégories requièrent une vérification de l'identité de la personne, une évaluation de ses antécédents personnels, de ses études, de ses titres de compétence et de références personnelles et professionnelles, ainsi qu'une vérification du dossier de crédit et du casier judiciaire.
Comme les cotes de niveau secret et très secret donnent accès à des renseignements de haut niveau, on examine de plus près les activités de la personne au cours des 10 dernières années, et le Service canadien du renseignement de sécurité examine très attentivement sa fiabilité et sa loyauté envers le Canada. La cote de niveau secret est valide pour 10 ans, et la cote de niveau très secret, pour 5 ans seulement. Il ne fait aucun doute que des scientifiques du laboratoire de Winnipeg ont collaboré avec des scientifiques de la Chine pendant plusieurs années. Étant donné les collaborations étroites entre des scientifiques de Winnipeg et de Wuhan, certains ont publié ensemble des articles savants, et des scientifiques du laboratoire de Winnipeg se sont rendus en Chine, plus précisément à Wuhan.
On s'est associé et on a collaboré avec des scientifiques de l'armée chinoise. On leur a notamment donné accès au laboratoire de Winnipeg. On peut dire sans se tromper que le laboratoire de Winnipeg a contribué à renforcer la capacité du laboratoire de Wuhan, et on sait que le laboratoire de Winnipeg a effectivement acheminé les virus de l’Ebola et de l’Henipah à l'Institut de virologie de Wuhan quatre mois avant que le couple se fasse expulser du laboratoire.
À part ces faits, il y a beaucoup plus de questions que de réponses. L'Agence de la santé publique du Canada, qui a joué un rôle exceptionnel et qui a eu une incidence extraordinaire sur la vie quotidienne des Canadiens au cours de la dernière année et demie, a refusé de divulguer des centaines de pages de documents liés aux informations et aux raisons entourant le congédiement des deux scientifiques, malgré les demandes répétées de députés.
L'Agence de la santé publique du Canada indique qu'elle est obligée de protéger les renseignements délicats et les renseignements personnels des employés, particulièrement dans le contexte des questions de sécurité nationale, mais les conservateurs demandent de la transparence parce que les Canadiens doivent pouvoir avoir l'assurance que le gouvernement fédéral a protégé la sécurité nationale du Canada ainsi que la sécurité de tous les Canadiens. Cette information permettra d'assurer aux Canadiens que c'est ce que le gouvernement a fait et elle permettra aux élus d'assurer la reddition de comptes et de déterminer les lacunes politiques ou législatives qu'il faut corriger.
La proposition conservatrice voulant que le légiste et conseiller parlementaire de la Chambre des communes examine les documents, rencontre, sous le sceau de la confidentialité, les membres du Comité spécial sur les relations sino-canadiennes et caviarde tout renseignement qui risque de nuire à la sécurité nationale ou de révéler le contenu d’une enquête criminelle en cours avant qu'il ne soit rendu public est responsable, prudente et honnête.
Pour ma part, depuis que j'ai questionné des représentants de l'Agence de la santé publique du Canada au sujet de la coûteuse, désastreuse et inutile quarantaine à l'hôtel ainsi que sur l'agression sexuelle présumée, je m'inquiète de la portée et de l'étendue des pouvoirs de cette agence sur la vie, le gagne-pain, les familles et les entreprises des Canadiens ordinaires. Elle agit sans vraiment avoir à rendre des comptes ou à faire preuve de transparence et elle ne fait pas l'objet de contrôle ou de surveillance. Les réponses de ses représentants au comité n'avaient rien à envier à celles de politiciens aguerris, tant par leur caractère évasif que répétitif. À au moins une reprise, les réponses données à une question formulée autrement plus tard au cours de la réunion sont entrées directement en contradiction avec une réponse donnée précédemment sur le même sujet. Dans le cas des demandes d'informations, on a cherché à noyer le poisson. On nous a dit du bout des lèvres qu'on nous enverrait d'autres informations, comme des données et des faits concrets devant justifier la poursuite d'une certaine politique, mais nous ne les avons jamais reçues.
Les Canadiens s'attendent à des réponses, à juste titre. Ils sont raisonnablement sceptiques par rapport à une institution opaque qui semble exercer sur eux une influence et une autorité considérables, et dans laquelle on semble passer sous silence un certain nombre de problèmes et de faits controversés. Le chef du laboratoire, le président et les deux cadres ont aussi démissionné dans les derniers mois. C'est pourquoi les députés devraient obtenir plus de transparence et de clarté pour tous les Canadiens en obligeant l'Agence de la santé publique du Canada à révéler l'information dont elle dispose.
Certains pourraient se demander si la question mérite toute cette attention, s'il est justifié d'en débattre toute une journée après des mois de travail au sein d'un comité spécial. Or, selon les mises en garde dans des rapports du CPSNR, et d'après le SCRS, la GRC ainsi que des reportages dans les médias, la gravité de la situation s'explique par l'ampleur et la complexité grandissantes des campagnes menées par la Chine pour accroître son influence et pour faire de l'intimidation partout dans le monde. Les conservateurs essaient d'obtenir des réponses pour les Canadiens sur ce qui s'est passé, mais les responsables du laboratoire et les fonctionnaires de l'Agence de la santé publique du Canada relèvent de la ministre de la Santé.
Les experts, surtout dans les démocraties libres, implorent les législateurs de reconnaître la portée de plus en plus grande du régime communiste chinois et de lutter contre celle-ci. La Chine manipule des pays pauvres et les accapare pratiquement en y construisant des infrastructures essentielles qu'ils n'ont pas les moyens de payer. La Chine fait de ses propres citoyens des victimes et elle menace, contraint et intimide les expatriés, ce qui profite au régime sur les plans de l'économie, du savoir et de la puissance militaire.
En un an, la Chine a contraint 680 personnes dans le monde à choisir l'une de deux options radicales: le retour au pays ou le suicide. Afin d'assurer la conformité, la Chine harcèle, menace et arrête des familles. D'après les services de renseignements du Canada, cette opération est même menée dans des bureaux de la GRC. Les États-Unis ont effectué de nombreuses arrestations, tandis que les ministres et les hauts responsables canadiens disent qu'il faut faire plus.
La Chine mène des campagnes d'influence auprès de politiciens de partout dans monde et une guerre économique contre les pays développés qui instaurent des politiques visant à protéger leur propre souveraineté et sécurité. La Chine tourne les médias libres en ridicule et infiltre les médias sociaux avec des millions d'acteurs parrainés par l'État, afin de répandre de fausses informations favorables au régime et défavorables à ses détracteurs.
La Chine se livre méthodiquement à des opérations d'ingérence étrangère et d'espionnage, infiltre les démocraties libres, menace la cybersécurité et la sécurité de l'économie, de la propriété intellectuelle et des personnes, de même que la liberté des citoyens. La Chine étend ses sociétés d'État dans les réseaux de TI et de télécommunications de pays partout dans le monde, viole la vie privée, exige que l'on fasse rapport au régime chinois et à son armée des informations recueillies, et elle utilise des applications et des services en ligne pour exercer de la surveillance et du contrôle.
Aux États-Unis, plus de 1 000 « étudiants diplômés et chercheurs-boursiers à haut risque » ont été expulsés des universités pour contrer ce que l'on a appelé une « vaste campagne très bien organisée de la part de la Chine visant à s'approprier des technologies américaines confidentielles et des propriétés intellectuelles, en partie pour renforcer la modernisation et les capacités de son armée ».
En 2018, un groupe de réflexion australien a étudié des documents évalués par des pairs, corédigés par des scientifiques militaires chinois et des chercheurs étrangers. Trois universités canadiennes ont participé à la rédaction des 10 principaux documents ainsi étudiés. La même année, l'ancien directeur du SCRS a affirmé que la Chine considérait le Canada comme une « cible facile ». Bien entendu, cela devrait attirer l'attention des Canadiens et susciter un sentiment d'urgence chez les députés canadiens, puisque les Canadiens sont vulnérables.
Le premier ministre actuel admire la dictature chinoise, il ne reconnaît pas le génocide des Ouïghours, il permet à un ambassadeur d'organiser une retraite à proximité de camps de concentration, il accorde des dizaines de millions de dollars à la Chine pour la recherche sur les vaccins et pour des projets de recherche de Huawei, il n'interdit pas Huawei comme tous les alliés du Canada le font, il a nommé un ministre des Affaires étrangères financé par la Banque de Chine et il traite tous ceux qui posent des questions de tenants de la théorie de la conspiration et de racistes, tout cela pendant que la Chine emprisonne des Canadiens.
Le Parlement doit faire son travail, étant donné que le premier ministre ne fait pas le sien.
Madam Speaker, I will split my time with the member for Leeds—Grenville—Thousand Islands and Rideau Lakes.
The most recent report of the National Security and Intelligence Committee of Parliamentarians confirmed what security officials, academics, activists, dissidents and many elected representatives have been warning for years, that China is one of the “most significant long-term threats to Canada's sovereignty and prosperity” and is increasingly targeting Canada's health, science and technology sector.
In the U.S. in January last year, the chair of the Department of Chemistry and Chemical Biology at Harvard University was charged in relation to his activities as a so-called strategic scientist at the Wuhan University of Technology in China and as a contractual participant in the Thousand Talents Plan, China's massive attraction, recruitment and cultivation program of high-level scientific talent to the benefit of China's scientific development, economic prosperity and national security. It lures Chinese talent overseas and foreign experts to China for their knowledge and experience and offers rewards for stealing proprietary information. The Canadian NSICOP report says China transfers intellectual property and technologies like AI, quantum technology, 5G, biopharma from other countries for China's military in particular.
Last summer, the Canadian Security Intelligence Service cautioned Canada's universities and research institutions that China uses academic recruitment programs to obtain cutting-edge science, research and technology capacity for the regime's economic and military advantage. A CSIS spokesperson said it is “at the expense of Canada's national interest” and intellectual property capacity “including lost jobs, revenue for public services and a diminished competitive global advantage”.
A Carleton University professor says CSIS has reported 400 companies and research organizations comprising 2,000 individuals in universities, the private sector and research fields including 40 universities across Canada, all 15 main research universities among them about this threat.
In January, here in Canada just four months ago and a year after the charges of the Harvard professor and two Chinese nationals in the U.S., Dr. Xiangguo Qiu, the head of vaccine development and anti-viral therapies and her husband, biologist, Dr. Keding Cheng, were fired from the Public Health Agency of Canada having been removed from their work in a special pathogens section of the National Microbiology Lab in Winnipeg in the summer of 2019.
CSIS had urged PHAC to revoke the scientists' clearances along with an unknown number of Dr. Qiu's students because of national security concerns around their work with China's Wuhan Institute of Virology. Winnipeg's lab is not an ordinary one; it is Canada's top infectious disease facility. The Winnipeg and the Wuhan labs have level 4 scientific designations equipped to deal with the world's deadliest and most dangerous viruses.
It is important to consider the level of the Canadian security clearances held by the government-funded researchers and students who were escorted out of Winnipeg's lab in 2019. Canadian security clearance is granted under three categories: reliability status, secret clearance and top secret clearance, all of which require identity verification and assessments of personal backgrounds, educational and professional credentials, personal and professional references, and credit and criminal record checks.
Due to the top-level information to which secret and top secret clearances enable access, subjects undergo more extensive examination of the previous decade of their activity and a meticulous assessment of reliability and/or loyalty to Canada by CSIS. Secret clearances are valid for 10 years and top secret for only five. What is known without doubt is that a number of scientists from the Winnipeg lab collaborated with scientists from China over several years. Close work between scientists in the Winnipeg and Wuhan labs have resulted in co-published papers and involved trips of scientists from the Winnipeg lab to China and to Wuhan in particular.
There has been association and collaboration with Chinese military scientists, including their access to the Winnipeg lab. It is clear that it is fair to say that the Winnipeg lab did help to build the capacity of the Wuhan lab and it is known that the Winnipeg lab did ship Ebola and Henipah viruses to the Wuhan Virology Institute four months before the couple was expelled from the lab.
Other than those facts, there are a whole lot more questions than answers. The Public Health Agency of Canada, which has had an outsized role and extraordinary impact on everyday Canadians' lives during the past year and a half, has withheld hundreds of pages of documents related to the information and reasons for firing the two scientists despite repeated requests from MPs.
PHAC says it is “obligated to safeguard sensitive information, particularly in the context of national security and...employee privacy”, but Conservatives are asking for transparency because Canadians must be able to have confidence that the federal government has protected Canada's national security and the safety and security of all Canadians. This disclosure will both help assure Canadians it has done so and allow elected representatives to ensure accountability and determine any policy or legislative gaps where improvement is required.
The Conservative proposal for the House of Commons law clerk to review the material, meet confidentially with MPs on the special Canada-China committee and redact anything that might harm national security or interfere with a criminal investigation before it is made public is responsible, prudent and conscientious.
I have to say personally, having questioned PHAC representatives about the disastrous, unfounded and costly hotel quarantine debacle, and the alleged sexual assault, that I am very concerned with what has evolved to be the wide scope and scale of PHAC's power over the lives, livelihoods, families and businesses of everyday Canadians without much transparency, accountability, checks or scrutiny. Their committee responses were as prepared, repeated, evasive and slick as any skilled politician. On at least one occasion, answers given to a different question later in the meeting directly contradicted earlier responses on the same subject. Requests for information were obfuscated. There were half-hearted claims that additional material, such as the actual evidence and facts to justify and perpetuate a particular policy, would be forthcoming, but they were never delivered.
Canadians, rightfully, want answers. They are reasonably skeptical about what appears to be an opaque institution that has remarkable influence and authority over them and in which it seems turmoil and challenges have been obscured. The head of the lab, the president and two executives have also quit during the past several months. That is why MPs should enable transparency and clarity for all Canadians by compelling PHAC to release the information it is withholding.
Some might question whether this issue merits all this attention, being elevated for debate for an entire day after months of work at a dedicated committee. The warnings in NSICOP reports, from CSIS, the RCMP and media reporting about China's growing and complicated influence and intimidation campaigns around the world explain the gravity. The Conservatives are trying to get answers for Canadians about what has happened here, but the top lab and PHAC officials report to the health minister.
Experts are pleading for legislators, especially in free democracies, to recognize and combat the ever-increasing reach of China's Communist regime. China manipulates and basically secures ownership of poor countries by building critical infrastructure they cannot afford. It victimizes its own citizens and threatens, coerces and bullies expats for the economic knowledge and military benefit of the regime.
In one year, China coerced 680 people worldwide with a stark option: return or kill themselves. Families in China are harassed, threatened and arrested to enforce compliance. Canada's intelligence has said this operation is even carried out here in RCMP offices. The U.S. has made several arrests, while Canadian cabinet ministers and officials simply say that more must be done.
China engages in influence campaigns on politicians worldwide and in economic warfare against developed countries that implement policies to protect their own sovereignty and security. China derides free media and infiltrates social media with millions of state-sponsored actors to spread disinformation for the regime and against detractors.
China methodically carries out foreign interference and espionage, and infiltrates free democracies, threatening the cyber, economic, intellectual and personal security and liberty of citizens. China expands its state-owned companies into the IT and communications networks of countries worldwide, violates privacy, mandates the reporting of information back to China's regime and military, and uses apps and online services for surveillance and monitoring.
Last year in the U.S., more than 1,000 “high-risk graduate students and research scholars” were expelled from universities to counter what it referred to as a “wide-ranging and heavily resourced campaign to acquire sensitive United States technologies and intellectual property, in part to bolster the modernization and capability of its military”.
In 2018, an Australia think tank studied co-authored, peer-reviewed papers by China's military scientists and overseas researchers. Three Canadian universities are in the top 10. That year the former director of CSIS warned that China views Canada as an “easier target”. This clearly should get the attention of Canadians, and serious urgency from Canadian MPs, because Canadians are vulnerable.
The current Prime Minister admires China's basic dictatorship, will not name the genocide of the Uighurs, had an ambassador hold a retreat near concentration camps, gave tens of millions of dollars to China for vaccine research and Huawei research projects, has not banned Huawei like all of Canada's allies, had a foreign affairs minister financed by the state-run Bank of China, and calls anyone who asks questions conspiracy theorists and racists, all while China literally detains Canadians.
Parliament must do its job since the Prime Minister will not.