Merci, monsieur le Président.
Je veux d'abord vous remercier d'avoir insisté, à plus d'une reprise, pour obtenir des réponses à nos questions, lesquelles avaient été posées il y a un bout de temps. L'interprétation est au cœur de l'institution pour garantir l'accès aux deux langues officielles.
Je suis quelqu'un d'assez authentique, et je vais dire sincèrement que je trouve inacceptable que le Bureau de la traduction ait pris autant de temps à répondre à nos questions. Pour moi, c'est inacceptable et je tiens à le dire publiquement, afin que le message se rende jusqu'au ministre, qui a pour rôle de s'assurer que les institutions comme le Bureau de la traduction sont au service des parlementaires et agissent avec diligence.
D'ailleurs, monsieur le Président, je remarque que la lettre qui nous a été acheminée n'est pas datée. Je me demande si le Bureau de la traduction a pour pratique de ne pas dater ses lettres quand il tarde à répondre. Je ne sais pas si vous pourriez faire le suivi à cet égard.
La lettre que nous avons reçue du Bureau de la traduction suscite chez moi plusieurs questions. J'aurais aimé que Mme Laliberté soit devant nous, car il aurait été plus simple de lui poser nos questions directement.
Lors de sa comparution, M. Ball nous avait tellement inondés de chiffres sur les nouvelles embauches que nous ne savions plus trop quelle était la capacité du Bureau de la traduction. Il soufflait un vent d'enthousiasme, mais on se rend compte aujourd'hui qu'il n'était pas raisonnable d'exprimer un tel enthousiasme. Ce n'était pas rassurant au moment de son témoignage.
La lettre souligne que sept interprètes ont été embauchés et qu'ils sont déjà affectés aux comités et à la Chambre des communes. Il ne s'agit donc pas de ressources additionnelles et cela ne fait que maintenir l'engagement de 57 plages horaires pour tenir des événements.
Ai-je bien compris?