Merci, monsieur le président.
En examinant la relation qui existe entre vous, M. Firth, et M. MacDonald, je pense que votre témoignage montre assez clairement ce que vous y gagnez, à savoir que vous vous êtes imposé comme la personne vers qui le gouvernement se tourne. Vous avez la possibilité de faire passer ces contrats par votre entreprise. M. MacDonald vous confie donc beaucoup de travail, et vous êtes en mesure de percevoir ces commissions. C'est un fait bien établi.
Ce que j'ai eu plus de mal à comprendre, c'est ce que M. MacDonald y gagne. Je vais revenir à un reportage du Globe and Mail du 16 janvier. On y parle de communications entre vous et les deux dirigeants de Botler. Vous les avez exhortés « à faire l'éloge de M. MacDonald lors de leurs rencontres avec d'autres hauts fonctionnaires du gouvernement ».
La citation qui vous est attribuable, monsieur Firth, est la suivante: « Je veux juste m'assurer qu’on s'occupe de lui, d'accord? » C'est ce que vous avez dit à Mme Dutt et à M. Morv.
Je me demande si vous pouvez préciser ce que vous vouliez dire en leur demandant de s'occuper de M. MacDonald, et pourquoi il était si important de s'occuper de lui, selon vous.