Merci, madame la présidente.
Je voudrais remercier mon collègue de ses remarques.
Madame la présidente, permettez-moi de faire une observation générale. Je vous assure que je ferai le lien avec le point a) de l'amendement. Madame la présidente, comme vous le savez, je suis un nouveau membre du Comité.
Je ferai d'abord remarquer que cette étude est sans fin, comme l'a laissé entendre M. Lauzon. Il y a eu beaucoup de réunions, beaucoup de témoins. Il y a eu 17 réunions uniquement sur la question de privilège. Si on compte l'étude sur l'ingérence étrangère, il y en a eu beaucoup plus. Je crois que le nombre de témoins s'élève à 74, et bon nombre d'entre eux ont comparu plus d'une fois. Nous étudions la motion relative à la question de privilège depuis mai, comme vous le savez.
Madame la présidente, chaque fois que nous croyons arriver à quelque chose, M. Cooper présente une nouvelle motion. Certes, j'aime entendre la voix mélodieuse de M. Cooper et que j'ai beaucoup de respect pour son intelligence, mais j'ai moins de respect pour son raisonnement et l'approche qu'il adopte pour cette étude‑ci, qui semble être sans fin.
Madame la présidente, j'aimerais attirer votre attention sur le témoignage d'Eric Janse, le greffier intérimaire de la Chambre des communes, qui a témoigné à l'égard de la motion de privilège. Vous la trouverez à la page 30 du rapport que nous tentons de faire, madame la présidente. Je ressens certainement l'urgence de régler cette question rapidement.
Permettez-moi de citer un passage de son témoignage. Il a expliqué que les étapes consistent habituellement à établir les faits qui sont survenus, à établir si les événements constituaient une violation des privilèges des députés ou un outrage à la Chambre et à examiner les mesures correctives.
Il a ensuite dit qu'il avait exhorté les membres à formuler leurs recommandations avec soin, si le Comité décidait de présenter un rapport à la Chambre, expliquant que ces recommandations devraient être formulées de manière à être réalisables et s'inscrire clairement dans le mandat du Comité.
Madame la présidente, comme je l'ai dit, il est vraiment question des privilèges de chacun d'entre nous, mais particulièrement de M. Chong et de Mme Jenny Kwan. Je sais qu'ils attendent des réponses et que nous attendons des réponses; il est donc important que le Comité trouve des solutions et présente des recommandations, comme l'a fortement recommandé Eric Janse, le greffier intérimaire de la Chambre des communes.
Pour ce qui est du point a) de la motion, madame la présidente, il s'agit de toute évidence d'une attaque partisane contre le premier ministre, et cela n'aide clairement pas à faire avancer les choses. Je crois que M. Lauzon avait présenté des recommandations très positives sur la manière dont cela pourrait être intégré de manière plus constructive, mais j'aimerais vous rappeler à vous tous que c'est à cela que sert la période de questions, aborder ces éléments plus partisans. Notre comité essaie d'aller au fond de la question de privilège afin que nous puissions protéger les membres que j'ai nommés, nous protéger nous-mêmes et faire notre travail.
J'ai très souvent entendu M. Green se poser des questions précises sur la transparence et les documents, et, pour en venir à ce qui nous occupe, je crois que M. Lauzon a eu une bonne idée en proposant de demander au greffier de communiquer avec tous les témoins, qui ont accepté de fournir de l'information pertinente au Comité, laquelle n'a pas été reçue, pour qu'ils la transmettent au cours des semaines suivantes afin que nous puissions vraiment nous attaquer à ce rapport, qui, à mon avis, devra être très bien travaillé et soigneusement révisé.
Nous avons reçu les recommandations de membres éminents de notre fonction publique, dont quelques solides recommandations sur la manière de protéger notre souveraineté et les privilèges des membres du Parlement.
J'espère qu'un amendement sera proposé pour que nous puissions arriver à un consensus et passer à autre chose.
Madame la présidente, sur ce, je vais céder la parole.