Merci, madame Carr. Soit dit en passant, vous parlez un excellent français.
La situation est un peu décourageante. D'un côté, le gouvernement tient un discours selon lequel il veut renforcer le français, il présente des projets de loi et il manifeste de belles intentions. Dans les faits, cependant, il est toujours trop coûteux de faire traduire des documents en français et de donner une formation efficace en français. Je pense qu'il va vraiment falloir agir. Nous verrons quel genre de rapport le Comité produira, mais je pense qu'il va falloir secouer un peu le pommier.
Yvon Barrière, de l'Alliance de la fonction publique du Canada, a d'ailleurs dit la même chose, à savoir qu'il faut arrêter la sous-traitance en matière de formation linguistique.
Par ailleurs, dans le cadre de l'étude du projet de loi C‑13, l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada a publié un mémoire qui dressait des constats quand même assez percutants. Par exemple, vous craigniez que le gouvernement fédéral ne parvienne pas à favoriser le respect des droits linguistiques en ne finançant pas adéquatement les ressources.
Avez-vous l'impression qu'il y a une volonté d'améliorer les choses, depuis l'adoption du projet de loi C‑13, ou que rien ne se passe?