Je souhaite parler de l'accès à la justice du point de vue de l'aide juridique. D'abord, permettez-moi de remercier le gouvernement pour son investissement dans l'aide juridique aux immigrants et aux réfugiés. Je crois que c'est très important, car beaucoup de provinces n'offraient pas cette aide.
Je vois deux problèmes se profiler: d'abord, il y a de grandes divergences d'une province à l'autre dans l'obtention de l'aide juridique. Nous constatons souvent que certains changements permettent d'obtenir de l'aide juridique dans une province, mais pas dans une autre.
Ensuite, ce phénomène semble plus généralisé, ce qui est dû aux contraintes de financement de l'aide juridique et à ce que j'appellerais les « travailleurs pauvres », ces personnes qui ont un emploi à temps plein, mais qui ne font pas beaucoup d'argent. Ces travailleurs ont de moins en moins accès à l'aide juridique en raison de la crise du financement pour les moins fortunés. Nous constatons, comme je l'ai dit, que beaucoup de travailleurs ordinaires ne peuvent pas se prévaloir de l'aide juridique faute de fonds.
Voilà les deux choses: les divergences entre les provinces, puis ce problème croissant des personnes qui, à tous les égards, ne sont pas aisées et ne peuvent pas accéder à l'aide juridique.