Monsieur le Président, je partagerai mon temps de parole avec l'honorable députée de Thornhill.
Aujourd'hui, nous déciderons, en tant que députés, si nous serons avec le peuple canadien, y compris le peuple québécois, ou avec le premier ministre, qui punit le peuple avec des taxes, des impôts, des dettes et de l'inflation. Aujourd'hui, c'est un grand moment. Bloc québécois va décider dans quelle équipe il est. Est-il pour les travailleurs et les familles du Québec ou pour le premier ministre?
Le Bloc québécois a déjà appuyé toutes les dépenses discrétionnaires de ce premier ministre en votant pour les budgets des dépenses. Ce sont des dépenses qui ne sont pas pour la santé, pour les transferts aux provinces ou pour les aînés. Ce sont des dépenses pour la bureaucratie et tous les sous-traitants, y compris ceux d'« ArnaqueCAN ». Le Bloc québécois a voté pour toutes les dépenses, pour les 21 milliards de dollars versés aux sous-traitants.
Les bloquistes ont voté pour toutes les politiques relatives à la libération des criminels. Ils ont appuyé la tentative du premier ministre de bannir des armes de chasse des gens en région. Ils ont appuyé toutes les politiques centralisatrices en ce qui concerne le logement, qui ont doublé le coût du logement, y compris le coût du loyer au Québec.
Maintenant, après avoir déchiré leur chemise plusieurs fois en se plaignant des politiques du gouvernement libéral, ils vont pouvoir décider si, oui ou non, nous allons congédier ce gouvernement. C'est un gouvernement qui a détruit notre système d'immigration, qui a doublé le coût du logement et qui a libéré les criminels, ce qui a mené à une augmentation des vols de voitures, entre autres. Ce gouvernement a causé une crise de drogue et d'itinérance, une crise qui a forcé des dizaines de milliers de Québécois à recourir aux banques alimentaires.
On va voir si le Bloc québécois va appuyer ce gouvernement. Je crois que oui. Je pense que, quand le Bloc québécois est ici, à Ottawa, il appuie les centralisateurs. Il vote toujours pour les libéraux. Cependant, quand les députés bloquistes sont dans leur circonscription, ils disent exactement le contraire. C'est parce qu'il y a une relation symbiotique entre le Bloc québécois et les libéraux centralisateurs. Les deux sont d'accord sur toutes les questions idéologiques. Les deux sont menés par la gogauche du Plateau Mont‑Royal, qui veut taxer, imposer et endetter les Canadiens et qui veut libérer les criminels tout en bannissant des armes de chasse.
Maintenant, le Bloc québécois dit vouloir soutenir une hausse de taxe de 17 ¢ le litre sur l'essence et le diésel. De plus, il appuie un ministre de l’Environnement et du Changement climatique qui veut fermer le secteur forestier et tuer les emplois de tous les travailleurs qui dépendent du bois pour mettre du pain sur la table.
Heureusement, nous, les conservateurs, allons forcer le gouvernement de ce premier ministre, qui n'en vaut pas le coût, à rendre des comptes. C'est un gouvernement qui n'en vaut pas le coût, ni la corruption, ni la criminalité. C'est un gouvernement qu'il faut défaire. C'est pour cela que nous présentons à la Chambre des communes une motion de censure. Nous avons besoin d'un gouvernement conservateur de gros bon sens, qui va réduire les taxes et les impôts, bâtir des logements, réparer le budget et stopper le crime. C'est seulement le Parti conservateur qui va le faire.
Les Québécois qui veulent défaire ce gouvernement coûteux et extrémiste n'ont qu'un choix: c'est le Parti conservateur. Il faut savoir que, voter pour le Bloc québécois, c'est voter pour les libéraux, parce que les deux sont pareils. Ils sont d'accord sur toutes les questions, sauf le lieu de la capitale du pays. C'est tout. À part ça, ils sont d'accord sur toutes les questions.
Si les gens veulent un vrai changement, un changement basé sur le gros bon sens qui va leur permettre de garder une plus grande partie de leur paie, qui va rendre le travail payant de nouveau, qui va sécuriser les rues et qui va accorder un respect aux régions, y compris celles où on pratique la chasse et où on conduit des camions, seul le Parti conservateur de gros bon sens va réaliser cela.
Après huit ans, il est clair que le premier ministre néo-démocrate—libéral n'en vaut pas le coût, le crime ou la corruption, mais jamais nous n'aurions imaginé à quel point les choses tourneraient mal. Aujourd'hui, je regarde les titres des journaux. Même les médias remarquent à quel point la situation est mauvaise. Un article du National Post indique que la GRC prévient, dans un rapport secret, que les Canadiens pourraient se révolter lorsqu'ils réaliseront à quel point ils sont fauchés. La GRC a produit un rapport selon lequel les Canadiens sont tellement pauvres, désespérés et malheureux que cela pourrait conduire à une instabilité politique et à d'autres turbulences que l'on n'aurait même pas pu imaginer dans un pays industrialisé il y a huit ans.
Je me tourne à présent vers le Globe and Mail. N'oublions pas qu'il s'agit du même journal qui m'a critiqué pour avoir utilisé le terme « garde-barrière » quand j’ai parlé de l’impossibilité de construire des maisons. Dans un titre aujourd'hui, le journal affirme que les propriétaires deviennent une communauté fermée à laquelle les locataires ne peuvent pas accéder.
Des années après avoir déclaré qu'il était très dangereux pour nous de parler de gardes-barrières, le Globe and Mail s'est maintenant rendu compte que le premier ministre, en huit ans, a rendu l'accession à la propriété tellement difficile que les propriétaires constituent maintenant une communauté fermée, impénétrable pour les autres. Ainsi, un petit groupe de privilégiés s'enrichit de plus en plus alors qu'une masse croissante de jeunes travailleurs et d'aînés locataires n'ont plus les moyens de se loger.
J'avais l'habitude de dire qu'il y avait des jeunes de 35 ans qui vivaient dans le sous-sol de leurs parents. Aujourd'hui, c'est le cadet de nos soucis. Nous craignons maintenant que ces jeunes de 35 ans et leurs parents ne soient pas en mesure d'effectuer leurs paiements hypothécaires. En effet, les défauts de paiement augmentent rapidement. Nous avons 35 campements de sans-abri à Halifax, et de tels campements existent maintenant dans toutes les grandes villes du Canada. Deux millions de personnes font la queue dans les banques alimentaires, dans des conditions qui rappellent la Grande Dépression, et 35 % des organismes de bienfaisance affirment aujourd'hui qu'ils refusent des gens parce qu'ils n'ont plus les ressources nécessaires. Les tablettes des banques alimentaires se vident.
Il y a aussi des gens qui mangent dans les poubelles: 8 000 personnes se sont jointes à ce qu'on appelle le « dumpster diving network », un groupe Facebook où ces gens échangent des conseils sur la manière de grimper dans une poubelle et d'en extraire un repas parce qu'ils ne peuvent rien se permettre à l'épicerie et qu'il ne reste plus rien dans les banques alimentaires. Cette année, l’épicerie va coûter 700 $ de plus que l'année dernière pour une famille moyenne.
Au milieu de tout cela, que choisissent de faire le NPD et le premier ministre? Ils choisissent d’augmenter les taxes sur la nourriture, le carburant, le chauffage et les maisons, ainsi que sur tous les matériaux nécessaires à leur construction, ce qui fera grimper les taxes pour tous ceux qui les achètent. Ils choisissent d’augmenter les taxes sur le chauffage de ces maisons, de même que les taxes sur l’essence et le diésel dont les gens ont besoin pour se rendre au travail et gagner les salaires nécessaires pour payer ces maisons. Ils choisissent aussi d’augmenter les taxes pour les agriculteurs qui produisent les denrées alimentaires, pour les camionneurs qui les transportent, pour les épiciers qui les vendent et, par conséquent, pour tous ceux qui achètent de quoi se nourrir, comme si le désespoir n’était pas déjà assez grand.
J’émets ces observations à la lumière de toutes les preuves selon lesquelles, à l'heure actuelle, 60 % des Canadiens paient plus de taxe sur le carbone qu’ils ne reçoivent de remboursements, un fait que j’ai lu à maintes reprises, un fait que le premier ministre continue d’essayer de cacher, un fait dont le directeur parlementaire du budget vient de témoigner et un fait dont nous étions au courant sans avoir besoin de tous ces calculs précis, parce que quiconque ouvre son réfrigérateur vide et se demande comment nourrir ses enfants était déjà au courant.
Nous ne pouvons pas, en notre âme et conscience, rester les bras croisés pendant que le premier ministre impose plus de misère et de souffrance au peuple canadien. Les Canadiens sont de braves gens. Ils sont honnêtes. Ils travaillent dur. Ils n’ont pas à renoncer à des choses qu’ils tenaient pour acquises, comme la nourriture et le logement abordable, juste à cause de l’incompétence et de l’ego d’un seul homme. Il n’en vaut pas le coût; le crime, la corruption, et l’abandon du pays que nous avons connu et que nous aimons toujours: il n’en vaut pas le coût.
En tant que conservateurs pleins de gros bon sens, nous sommes prêts à ramener l’espoir dans ce pays, mais cela commence par un changement. Nous nous levons aujourd’hui pour voter la défiance à l’égard du gouvernement néo-démocrate-libéral et restaurer le grand pays que nous aimons en nous fondant sur le bon sens des gens ordinaires, unis pour notre pays à tous: leur pays, mon pays, notre pays. Ramenons le gros bon sens chez nous.