Monsieur le Président, je remercie le député de New Westminster—Burnaby de se soucier sincèrement de ma santé.
J'ai bel et bien subi un accident vasculaire cérébral hémorragique après avoir travaillé sans arrêt, sept jours sur sept, pendant 51 jours. En mai et en juin, nous avons siégé jusqu'à minuit. Je me souviens très bien du moment où un autre occupant du fauteuil a dit: « Comme il est 1 h 15, la motion portant que la Chambre s'ajourne maintenant est réputée adoptée. La députée de Saanich—Gulf Islands a la parole. » Il n'a même pas fait de pause entre les deux phrases, parce que je participais au débat d'ajournement.
Je pense que si nous devons travailler de longues heures — et tout le monde sait que je n'ai pas peur de travailler fort —, je demande qu'il y ait un poste d'infirmière dans le foyer. Je veux que des professionnels de la santé vérifient la tension artérielle des députés pour voir s'il leur faut des soins. Ce serait également très important, comme l’a dit le député de New Westminster—Burnaby, pour les gens qui travaillent à la Chambre, qui ne sont pas élus et qui n’ont pas les mêmes salaires fantastiques que nous pour faire leur travail.
Je crois également que si nous suivions les règles qui existent déjà quant à l'interdiction de lire des discours, par exemple, comme on le fait au Parlement de Westminster, nous pourrions réaliser nos travaux plus rapidement et tenir des débats constructifs, par opposition à ce qui ressemble parfois, même si je déteste le dire et que je ne devrais pas le dire, à une mauvaise pièce de théâtre d’écoliers.
Je pense que nous devons vraiment nous concentrer sur les débats et prendre notre temps pour bien faire les choses. Ce n'est pas par peur de travailler fort, mais pour ne pas être obligé de siéger tard dans la nuit, ce qui est inévitablement mauvais pour la santé de tous.
Je remercie tous mes amis de tous les partis qui m'ont dit qu'ils avaient prié pour moi. Je suis miraculeusement guérie.