Monsieur le Président, aujourd'hui, nous marquons le premier jour des 16 jours d'activisme contre la violence fondée sur le sexe.
Ces 16 jours sont une occasion de se réunir en tant que Canadiennes et en tant que Canadiens et avec des partenaires du monde entier pour lutter contre la violence fondée sur le sexe.
Le thème de cette année, « Ce n’est pas juste », met en évidence les conséquences réelles des gestes auxquels on accole parfois les étiquettes de « badinerie », d'« agissements de garçons qui se comportent en garçons » ou de « blagues de vestiaire ». Ces agressions ne sont pas juste des mots, et elles ne sont pas « justes » non plus.
La violence fondée sur le sexe limite les revenus des femmes, provoque des problèmes de santé et perpétue des cycles de violence qui peuvent durer plusieurs générations. Nous ne devons pas baisser les bras tant que toutes les femmes ne seront pas en sécurité. Certains députés ont tenté de gagner en popularité en souscrivant à des idéologies et à des groupes qui s'opposent aux droits fondamentaux des femmes. Nous croyons que les mots ont de l'importance et nous n'accepterons jamais les discours qui peuvent mener à la violence fondée sur le sexe, qui ne doit jamais être tolérée au Canada.
Nous avons tous un rôle à jouer pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe.