À la COP26, le premier ministre a parlé de la ville au passé, indiquant qu'il y avait une ville appelée Lytton. Les habitants qui ont entendu le discours, dont le chef Patrick Michell de Kanaka Bar, ont fait remarquer que Lytton est loin d'avoir disparu. Si les structures ont été ruinées, l'esprit, lui, ne l'a pas été. En tout respect, le premier ministre a reconnu ce soir qu'il y a toujours des gens qui vivent à Lytton et je le remercie.
Les membres de la collectivité sont impatients de rentrer chez eux et de restaurer les quartiers qu'ils connaissent et aiment. Plus de quatre mois plus tard, les habitants sont toujours déplacés dans l'ensemble la province et ils ont besoin de voir des mesures concrètes. En raison des inondations et des glissements de terrain récents qui ont aggravé la situation, il n'y a pas de fin en vue pour l'ordre d'évacuation de Lytton, en vigueur depuis juin. Les infrastructures essentielles, notamment la route no 1 près de Jackass Summit et de Tank Hill et la route no 8, ainsi que les systèmes d'aqueduc et d'égout doivent être restaurés pour permettre le retour des habitants et des entrepreneurs.
Le service de pompiers volontaires de Lytton a absolument besoin d'une nouvelle caserne de pompiers et d'un nouvel équipement pour être pleinement opérationnel pendant le processus de construction. Les entreprises locales souffraient déjà des effets néfastes de la COVID‑19 lorsque l'incendie s'est déclaré. Les propriétaires d'entreprises non assurés ou sous-assurés sont aux prises avec la perte de leurs magasins et de leurs stocks et beaucoup de ceux qui recevaient des fonds liés à la pandémie, notamment du Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes, seront incapables de les rembourser d'ici la fin de l'année.
Le milieu des affaires demande que des prêts assortis d'un taux intérêt faible ou nul soient offerts par Développement économique Canada pour le Pacifique, afin que les services puissent redevenir opérationnels dans les plus brefs délais. La Première Nation de Lytton et le Village de Lytton ont dit vouloir travailler ensemble et pourraient soumettre des propositions de financement conjointes. D'autres Premières Nations de la région, dont les nations de Siska, Nicomen et Kanaka Bar, dépendent elles aussi de l'infrastructure essentielle qui doit être reconstruite, notamment du seul hôpital offrant des chirurgies dans la région.
Comme Lytton est une petite communauté éloignée, elle n'a pas accès aux ressources administratives et financières dont disposent de plus grandes communautés, qui peuvent ainsi composer avec les lourds processus de demande. De plus, l'incendie a détruit tous les documents cruciaux et les serveurs de sauvegarde du village, et il est donc presque impossible de remplir certaines des demandes.
Comme ce feu de forêt a été terriblement destructeur et que le travail de rétablissement nécessaire dépasse ce qui est généralement requis, j'ai demandé qu'un financement spécial provenant de la réserve de gestion du Secrétariat du Conseil du Trésor soit versé sans tarder. Le service de lutte contre les feux de forêt de la Colombie‑Britannique a déclaré qu'il s'agissait de l'un des pires incendies qu'il ait jamais vus. Le feu a paralysé les télécommunications et ravagé des infrastructures essentielles, BC Hydro, le bâtiment de la GRC, la caserne de pompiers, l'hôpital et les installations du village. L'école a heureusement été épargnée.
Comme je l'ai mentionné, les habitants n'ont eu que quelques minutes pour évacuer la ville, et ce, avec seulement les vêtements qu'ils portaient à ce moment. De plus, ils n'ont eu aucune indication sur la direction à prendre pour s'éloigner en toute sécurité de cette collectivité rurale. Nombre de ces habitants avaient fui vers Merritt et ils doivent maintenant être évacués d'urgence pour une deuxième fois.
Imaginons: fuir sa maison pour éviter une catastrophe naturelle puis fuir le lieu où on est réfugié afin de fuir une nouvelle catastrophe naturelle. Imaginons à quel point cela peut affecter la santé mentale d'une personne. Je demande à la ministre de la Santé mentale et des Dépendances de faire en sorte que les habitants de ma circonscription aient accès à des mesures de soutien de leur santé mentale.
Comme nous le savons, les habitants de Lytton ne sont pas les seuls à devoir composer avec la perte de leur propriété et de leur moyen de subsistance. En effet, le dimanche 14 novembre dernier, une tempête d'une ampleur sans précédent a balayé la Colombie‑Britannique. Bien que les journalistes de la tribune parlementaire aient mis un peu plus de temps que nécessaire à réaliser la gravité de la situation, l'impact de cette catastrophe sur les habitants de ma province ne fait plus aucun doute pour personne.
Même si les images qui circulent choquent, il est difficile de bien saisir à quel point les citoyens ordinaires sont touchés sans connaître un sinistré. Cela m'amène à parler de ma cousine Christine. Nous avons presque le même âge. Elle est enceinte. Elle et son mari ont dû quitter leur maison inondée. Ils élèvent de la volaille en plus d'avoir une petite entreprise de soudure qui offre des services aux fermes laitières. Ils ont perdu 20 000 oiseaux et leur maison. Toutefois, ce sont les petites choses qui peuvent parfois atteindre les gens plus durement. Ma cousine a publié sur notre groupe Facebook familial qu'ils venaient juste de recevoir un boni de la part de l'un de leurs fournisseurs alimentaires. Ils avaient utilisé cet argent pour remplir leur congélateur de nourriture pour le temps des Fêtes. Parfois, ce sont les petites choses, comme perdre le contenu d'un congélateur, qui poussent les gens dans le gouffre.
Le moment viendra où il faudra faire une analyse exhaustive de ce qui aurait dû être fait plus vite ou mieux, et je sais que ce travail est déjà amorcé. Cependant, les prévisions météorologiques annoncent d'autres tempêtes. De l'aide additionnelle sera nécessaire pour aider à rebâtir les infrastructures essentielles qui relient la vallée du bas Fraser au reste du Canada.
Déjà, les routes principales ont été mises à mal et elles ont été complètement détruites à certains endroits. La plupart de ces routes — et des sections endommagées — sont situées dans la circonscription de Mission—Matsqui—Fraser Canyon ou coupent une route qui y passe. Entre Hope et Spences, la route Transcanadienne s'est affaissée. La route 3 est ouverte entre Hope et Princeton, mais tard mardi soir, il n'y avait encore qu'une seule voie de praticable dans chaque direction, et seulement pour les déplacements essentiels. La route Coquihalla, qui borde ma circonscription, est fermée et plusieurs tronçons se sont affaissés, y compris là où un glissement de terrain a emporté un vaste segment, à 11 kilomètres au sud du paravalanche du Great Bear. Il n'y a aucune voie de contournement, et selon les spécialistes, il pourrait se passer plusieurs semaines avant que les ouvriers puissent commencer les travaux de réparation. Tous les Britanno-Colombiens savent que c'est à peu près impossible de faire des travaux sur la route Coquihalla l'hiver.
La route 99 entre Lillooet et Pemberton est rouverte pour les déplacements essentiels, mais un glissement de terrain en avait provoqué la fermeture. Comme certains de mes collègues l'ont mentionné ce soir, c'est à cet endroit que quatre personnes ont malheureusement perdu la vie. Les recherches se poursuivent dans le but de retrouver une cinquième personne, mais celle-ci est maintenant présumée morte. Mes prières accompagnent la famille et les amis de tous ces gens, et plus particulièrement la jeune fille qui a perdu ses parents.
La route 8, qui relie Merritt et Spences Bridge, est fermée. Le ministre provincial des Transports affirme que 18 tronçons de la route sont endommagés, y compris 4 ponts. Steven Rice, directeur local du district régional de Thompson-Nicola, tente de passer le mot et fait un travail remarquable à cet égard, ce qui illustre à quel point des régions rurales comme la sienne sont négligées. Selon M. Rice, il faudra des années avant que les résidants puissent regagner leur demeure, si jamais ils y retournent.
Dans la vallée du bas Fraser, seuls les déplacements essentiels sont autorisés sur la route 1 entre Popkum et Hope, tandis que la route est complètement fermée sur un large tronçon à Abbotsford. Seuls les déplacements essentiels sont autorisés entre Mission et Hope sur la route 7, et un large tronçon de la route 11, entre Mission et Abbotsford, demeurera fermé dans un avenir prévisible. Il va sans dire que la réparation de la route va demander énormément de temps et d'efforts.
Du côté du transport sur rail, il y a une note positive quant à l'état des voies ferrées: je trouve vraiment encourageantes la vitesse à laquelle le CN et le CP réparent les dommages de même que l'ampleur des efforts déployés pour relancer la chaîne d'approvisionnement et déplacer la marchandise. Ces deux compagnies ferroviaires ont aussi joué un rôle crucial dans l'approvisionnement de communautés éloignées, y compris nombre de communautés autochtones, qui, autrement, étaient inaccessibles, en leur fournissant le nécessaire pour traverser cette catastrophe. Les compagnies ferroviaires ont toujours été essentielles à notre économie et, vu les dégâts majeurs causés aux principales routes de la Colombie‑Britannique, leurs services ne sont que plus nécessaires, surtout pour ce qui est d'acheminer les aliments pour animaux et d'assurer la sécurité alimentaire dans la vallée du fleuve Fraser.
Comme bien des députés ici ce soir, j'ai reçu beaucoup de rétroaction d'électeurs sur place à propos de ce qui doit être réglé immédiatement et surtout avant le prochain phénomène météorologique extrême. Dans un courriel, Harm Baars, un producteur laitier local qui a joué un rôle déterminant dans le déplacement de beaucoup de bétail à l'extérieur de la prairie Sumas, demande qu'il y ait moins de résistance de la part des autorités régionales avant tout préoccupées par des questions de responsabilité.
Les agriculteurs mettront tout en œuvre pour sauver leur gagne-pain, et les responsables doivent leur donner la latitude pour ce faire. Idéalement, les autorités travailleront de concert avec les gens de la région qui sont touchés. Les propriétaires de terres ne demandent pas mieux que d'aider les équipes d'urgence à se rendre dans des zones qu'elles ne connaissent pas ou pour lesquelles elles n'ont pas l'équipement nécessaire. C'est là une lacune du programme fédéral de protection civile à laquelle il faut remédier.
L'équipement et le personnel des Forces canadiennes ne peuvent pas servir lorsqu'ils sont coincés à Edmonton, de l'autre côté des Rocheuses, ou doivent arriver par avion du Québec pour servir la Colombie‑Britannique. L'absence de la base de Chilliwack se fait sentir et les événements ont mis en lumière le fait que les gouvernements fédéral et provincial doivent investir davantage en prévision de futures catastrophes, car il y aura d'autres catastrophes liées aux changements climatiques en Colombie‑Britannique et il nous faut plus d'investissements du fédéral à cet égard.
Par ailleurs, le système d'alerte doit être amélioré. Les agriculteurs auraient pu déplacer plus de bétail, mais ils n'ont pas été en mesure de le faire parce qu'ils ont été avertis trop tard. Résultat: les agriculteurs de la partie est de la prairie Sumas ont été forcés d'euthanasier beaucoup de vaches laitières. Le système En alerte de la Colombie‑Britannique n'a pas du tout été utilisé cette année, malgré un nombre record de catastrophes naturelles. Il s'agit d'une plateforme pancanadienne indispensable, et le gouvernement fédéral doit travailler avec la Colombie‑Britannique pour que la province ait les outils dont elle a besoin.
De plus, comme nous avons pu le constater durant la saison des feux de forêt, les communautés autochtones sont encore exclues de la chaîne de communications d'urgence. On a rapporté que la First Nations' Emergency Services Society n'avait pas été contactée avant le mardi 16 novembre. Comme bien d'autres bandes, celle de Cook's Ferry n'a jamais reçu d'appel pour l'évacuation. La déconnexion entre Emergency Management British Columbia et les Premières Nations de la Colombie-Britannique continue de mettre des vies en danger et elle doit cesser.
Cet après-midi, j'ai discuté avec le conseiller Jason Robertson de la Première Nation de Lytton, qui est un homme formidable et un bon leader, en plus d'être pompier. Il affirme qu'on se renvoie la balle et que rien ne se règle. Il ne sait plus à quel saint se vouer.
J'ai parlé de cet enjeu à l'ancien ministre des Services aux Autochtones et je demande maintenant à sa successeure de bien vouloir corriger la situation et de collaborer avec les représentants des services d'urgence et des Premières Nations de la Colombie-Britannique pour améliorer la gestion des urgences et pour accorder davantage d'autorité aux Premières Nations concernées. Ces Autochtones connaissent souvent les terres beaucoup mieux que nous. Ils connaissent la configuration des vents et l'écoulement des rivières. Ils vivent à leurs côtés, mais pas nous. Laissons-les faire le travail que nous les savons capables d'effectuer.
En ce qui concerne les infrastructures, il est essentiel de bâtir dès maintenant des infrastructures améliorées et résilientes face au climat. Le prochain budget fédéral devra prévoir suffisamment de fonds pour répondre à ces besoins urgents en Colombie‑Britannique afin de soutenir l'économie, la sécurité nationale et la sécurité publique. Comme l'a montré le travail mené rapidement par les employés de la Ville d'Abbotsford et par les bénévoles qui ont protégé les stations de pompage de Barrowtown avec des sacs de sable, chaque seconde compte lorsqu'il est question de réparations en réponse aux événements météorologiques extrêmes.
Une bonne partie des digues et de l'infrastructure de pompage dans notre région ont été construites dans les années 1950. Fait embarrassant, c'était avant qu'on permette aux Autochtones de voter au Canada. Le résultat tout à fait inacceptable, c'est que la sécurité et les besoins de ces derniers ont toujours passé en dernier. C'est une situation dont il est souvent question au sein d'un groupe de discussion auquel je participe. Contrairement à des collectivités comme Abbotsford, Mission et Chilliwack, bon nombre des réserves des Premières Nations ne disposent même pas d'un réseau de digues protectrices. Nous ne pouvons plus accepter cela.
Une étude menée par le gouvernement de la Colombie‑Britannique en 2015 a ciblé 75 digues de la vallée du bas Fraser et révélé que 71 % d'entre elles étaient susceptibles de céder. Selon cette étude, l'élévation maximale de la digue de récupération du lac Sumas à Abbotsford était inacceptable et il fallait s'attendre à des déversements en période de crue de la rivière Nooksack. C'est exactement ce qui vient de se passer.
Selon un rapport de 2020 commandé par la Ville d'Abbotsford, les dommages causés par une inondation majeure pourraient coûter jusqu'à 960 millions de dollars, et le coût des projets de digue proposés se situe entre 29 et 339 millions de dollars. Malheureusement, cette estimation est probablement en deçà de ce qu'on voit actuellement sur le terrain.
Les collectivités locales sonnent l'alarme depuis des années. Ce soir, à la Chambre, on a mentionné que, il y a trois semaines seulement, j'ai rencontré le maire d'Abbotsford et mes collègues les députés de Langley—Aldergrove et d'Abbotsford. Le maire d'Abbotsford nous a alors exhortés à soumettre la question des digues au Parlement du Canada, puis nous avons dû faire face aux événements qui viennent de se produire.
Il faut mettre à jour la cartographie des zones inondables afin que nous puissions mieux prévoir les événements et faire des préparatifs pour nous relever à la suite d'une catastrophe. Nous ne pouvons pas combattre les changements climatiques si nous n'appliquons pas tous les modèles et les solutions dont nous discutons ce soir aux situations réelles sur le terrain et à la topographie de notre territoire. Les circonscriptions les plus touchées dans la vallée du Fraser, soit Abbotsford, Chilliwack—Hope et Mission—Matsqui—Fraser Canyon, sont des régions agricoles extrêmement importantes qui sont essentielles à la sécurité alimentaire du Canada.
Par ailleurs, ce désastre soulève bon nombre de questions importantes par rapport aux assurances. Une grande partie des dommages subis ne seront pas couverts par les assurances, que ce soit parce que la situation n'est pas couverte selon les dispositions sur les catastrophes naturelles ou parce que ce genre de couverture est inabordable ou simplement inexistante puisque les assurances contre les inondations n'en sont qu'à leurs balbutiements au Canada. Le gouvernement fédéral doit donc offrir du soutien à ceux qui doivent maintenant faire face à des difficultés financières d'une ampleur inimaginable.
Le rapport du groupe de travail chargé d'examiner les options d'assurance contre les inondations résidentielles pour les propriétés situées dans un endroit à risque élevé, qui devrait être rendu public au printemps prochain, est attendu impatiemment. Le premier ministre en a fait mention encore aujourd'hui, alors je ne lâcherai pas le gouvernement d'une semelle, car je tiens à ce que ce projet voie le jour.
Le dragage des rivières et des fleuves, comme la Sumas ou le Fraser, figure aussi parmi les sujets honnis depuis trop longtemps par les autorités fédérales et provinciales, et nous voyons depuis quelques semaines ce que cela donne. Le dragage d'une rivière peut très bien se faire en dehors de la saison de la fraie et dans le respect de l'environnement.
Dans le cadre du groupe de discussion dont je parlais tout à l'heure, une bonne partie des chefs autochtones de ma circonscription se sont dits favorables à ces travaux. Certains pensent même les réaliser eux-mêmes, car ils y voient une occasion économique à saisir et le moyen d'améliorer l'habitat du saumon, tout en réduisant les risques d'inondation de leurs terres.
La vallée du Fraser est réputée de par le monde pour la qualité de ses petits fruits, mais ce secteur a été plus que malmené dernièrement, avec la vague et le dôme de chaleur de l'été dernier et la pénurie de main-d'œuvre. J'ai rencontré les représentants du conseil du bleuet de la Colombie-Britannique, cette semaine, et ils m'ont expliqué que 2 500 acres de champs de bleuets ont été inondées et que 1 000 acres sont encore sous l'eau. Les plants ainsi submergés ne survivront pas, ce qui veut dire qu'ils devront être retirés et remplacés. Le sol devra aussi être décontaminé.
Les agriculteurs n'arrivent plus à obtenir un prêt à la suite de ces inondations dévastatrices. D'après ce que je comprends, les programmes d'assurance agricole existants, y compris Agri-stabilité, ne couvrent pas les catastrophes naturelles comme les inondations, où les exploitations agricoles sont détruites et qu'il n'est pas possible de les remettre en état pour la saison suivante.
Pour mettre les choses en contexte, les plants de bleuets nécessitent de cinq à six ans avant d'atteindre leur maturité et d'être prêts à une récolte commerciale. Les indemnités d'assurance pour la valeur des pertes d'une saison seront loin de correspondre aux pertes véritables. On estime que le rétablissement de ces champs de bleuets coûtera de 32 000 $ à 37 000 $ par acre. La Colombie‑Britannique n'a jamais traversé une telle crise. Notre pays ne peut pas se permettre qu'une de ses régions agricoles les plus productives soit anéantie. Le fédéral, comme je l'ai écrit à la ministre de l'Agriculture cette semaine, doit venir en aide à ces secteurs essentiels.
Alors que j'en arrive à une conclusion, je ne remercierai jamais assez les milliers de personnes à l'échelle de ma circonscription, de la Colombie‑Britannique et du Canada qui ont offert leur aide et qui ont exprimé leur empathie pour mon coin de ce magnifique pays. Je les remercie au nom de tout le monde de Mission—Matsqui—Fraser Canyon.
Je suis reconnaissant du fait que le gouvernement a travaillé dans un fort esprit de collaboration avec l'opposition pour répondre à ces préoccupations et que nous avons pu tenir ce débat ce soir.
Je suis rassuré par certaines des choses que j'ai entendues ce soir, que nous allons travailler ensemble afin que la Colombie‑Britannique reçoive de l'argent, idéalement dans le prochain budget, pour les mesures d'adaptation et d'atténuation par rapport aux changements climatiques dans une région de notre pays qui en a probablement le plus besoin.
L'année a été difficile pour la Colombie‑Britannique. Elle l'a aussi été pour ma circonscription. Pour les gens que je représente, c'est la première fois que je prends la parole ce soir. Je vais continuer de lutter pour eux. Il y a beaucoup de travail à faire, mais si nous adoptons une approche Équipe Canada, nous pouvons atteindre les objectifs et même les dépasser. Je suis plein d'espoir et très encouragé par nos discussions.