Madame la présidente, je partagerai mon temps de parole avec le député de Kenora.
À l'occasion de ma première intervention depuis le début de cette 44e législature, je tiens à prendre un moment pour remercier les résidants de Desnethé—Missinippi—Rivière Churchill, qui m'ont réélu pour que je les représente de nouveau à Ottawa. C'est un privilège et une responsabilité que je ne tiens pas pour acquis. Je remercie aussi tous les membres de mon équipe pour leur professionnalisme et pour tout le temps et les efforts qu'ils ont consacrés à la campagne. Sans cette équipe extraordinaire, rien de tout cela n'aurait été possible.
Finalement, je souhaite remercier ma famille, particulièrement mon épouse, Lori, qui continue de me soutenir pendant cette aventure. Je sais que, pour de nombreux députés, le soutien de notre conjoint ou conjointe est ce qui nous permet d'accomplir la tâche importante qui nous incombe.
L'enjeu dont nous débattons ce soir a des conséquences importantes et un effet direct sur les gens de Desnethé—Missinippi—Rivière Churchill. L'industrie forestière du Nord de la Saskatchewan est un moteur économique qui fournit de l'emploi, directement et indirectement, à environ 8 000 personnes. La valeur des ventes de produits forestiers dépasse 1 milliard de dollars par année. Par ailleurs, 30 % de l'approvisionnement en bois dans le Nord de la Saskatchewan est alloué aux entreprises autochtones, le pourcentage le plus élevé parmi toutes les provinces du pays. Ajoutons que les Autochtones représentent environ 30 % de la main-d'œuvre du secteur forestier, ce qui est aussi le pourcentage le plus élevé parmi toutes les provinces du pays.
Ces statistiques portent seulement sur la situation actuelle. À long terme, le secteur pourrait croître et générer plus de 2 milliards de dollars en ventes annuelles et bien au-delà de 12 000 emplois. Cette industrie vitale des ressources renouvelables, qui est en phase de croissance, montre qu'elle pourrait amener les résidants de la Saskatchewan à travailler de concert pour résoudre de nombreux problèmes socioéconomiques dans leurs collectivités.
Pas plus tard qu'hier, Paper Excellence, la compagnie qui est en train de remettre en marche l'usine de pâte à papier au nord de Prince Albert, et One Sky Forest Products, qui est à construire une nouvelle usine de panneaux de lamelles orientées, ont fait ensemble une annonce majeure. Ces deux compagnies ont noué un partenariat de colocation. Elles partagent des aires d'entreposage de billes et l'infrastructure existante, y compris les lignes électriques, les canalisations de gaz naturel et les voies ferrées. L'objectif commun de cette collaboration devrait être célébré comme un exemple de résolution de problèmes par la coordination et un dialogue empreint de respect. C'est là une leçon que le gouvernement libéral pourrait appliquer dans ses pourparlers avec l'administration américaine.
La mise sur pied de ces grandes usines de produits forestiers est l'une des nombreuses raisons qui expliquent qu'en septembre, le Nord de la Saskatchewan se classait parmi les dix régions du pays affichant la plus forte croissance en matière d'emploi. Cette statistique mérite d'être soulignée. Je signale que lorsque le gouvernement — dans ce cas-ci, le gouvernement de la Saskatchewan — crée un cadre pour offrir à tous des perspectives économiques, ce sont les gens qui y gagnent.
Puisqu'on parle de perspectives économiques offertes à tous, je tiens à parler d'une entreprise unique de ma circonscription. NorSask Forest Products est la plus grande scierie du Canada dont les propriétaires et les exploitants sont tous des membres de Premières Nations. Comme je l'ai dit récemment pendant la période des questions, jusqu'à maintenant, NorSask a payé environ 20 millions de dollars en droits de douane. Maintenant qu'on a annoncé que les droits de douane sur le bois d'œuvre vont doubler, les dommages causés par ces mesures punitives seront encore plus importants. Les profits de NorSask sont partagés entre les neuf nations autochtones du Conseil tribal de Meadow Lake. Ces communautés devront maintenant faire face à une baisse de revenus. Il y aura donc des millions de dollars de moins pour l'éducation, les soins de santé, y compris en santé mentale, pour les programmes destinés aux toxicomanes, pour le logement, pour les activités destinées aux jeunes et aux aînés, et cetera.
C'est non seulement un échec pour l'économie et les échanges internationaux, mais aussi un échec de plus sur le plan de la réconciliation. Les communautés des Premières Nations qui ont travaillé sans relâche pour fournir des emplois aux gens de leur communauté et qui ont créé leurs propres sources de revenus pour investir dans des solutions aux problèmes sociaux auxquels ils doivent faire face méritent que le gouvernement fédéral travaille tout aussi fort pour les défendre afin qu'ils récupèrent ce qui leur est dû.
En conclusion, comme le député d'Abbotsford l'a bien expliqué plus tôt ce soir, de 2006 à 2015, lorsque le premier ministre Harper et les présidents Bush et Obama étaient au pouvoir, il y avait un accord sur le bois d'œuvre entre le Canada et les États‑Unis. Depuis l'élection de l'actuel gouvernement, en 2015, trois administrations américaines se sont succédé, et il n'y a toujours pas d'accord.
Puisque la ministre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économique dirige une délégation à Washington aujourd'hui, je l'implore, au nom des résidants de Desnethé—Missinippi—Rivière Churchill, de ne pas revenir bredouille. Les gens du Nord de la Saskatchewan méritent mieux. Les Canadiens méritent mieux.
Madam Chair, I will be splitting my time tonight with the member for Kenora.
As this is the first time I have risen in this 44th Parliament, I would like to take a minute to thank the constituents of Desnethé—Missinippi—Churchill River for re-electing me and sending me back to Ottawa to be their representative. It is a privilege and a responsibility that I do not take for granted. I would also like to thank my entire team for their time, their effort and their professionalism during the campaign. Without an awesome team, none of this is possible.
Last, I would like to thank my family, and especially my wife Lori, for continued support on this journey. For many of us, I know the support of our spouses makes it possible for us to do this important job.
The debate tonight has a direct impact and far-reaching consequences for the people of Desnethé—Missinippi—Churchill River. The forest industry in northern Saskatchewan is an economic driver that provides direct and indirect employment to approximately 8,000 people. Forest product sales are worth over $1 billion every year, and 30% of the timber supply in northern Saskatchewan is allocated to indigenous businesses. This is the highest of any province in Canada, and indigenous people make up roughly 30% of the forestry workforce, which again is the highest of any province in the country.
These stats only look at the current situation. With long-term growth in the sector having the potential to generate over $2 billion in annual sales and well over 12,000 jobs, this vital renewable resource industry is in a growth phase and is proving to have the ability to bring Saskatchewan residents together to solve many of the socio-economic problems in our communities.
Just yesterday, there was a major announcement made between Paper Excellence, the company that is restarting the pulp mill north of Prince Albert, and One Sky Forest Products, which is building a new oriented strand board mill. These two companies are moving together on a co-location partnership. They are sharing log storage areas and existing infrastructure, including electrical, natural gas and rail lines. The shared purpose in this collaboration should be celebrated as an example of navigating problems through mutual coordination and respectful dialogue. This is something that the Liberal government could learn in its dealings with the United States administration.
The development of these large forest-product manufacturing facilities is one of the many reasons why northern Saskatchewan, in September, was in the top 10 across the entire country for job growth. It is a statistic worth emphasizing. I point out that when the government, in this case the provincial Government of Saskatchewan, creates the framework for economic opportunity for all, it is the people who win.
Speaking of opportunity for all, I want to highlight a unique company in my riding. NorSask Forest Products is the largest 100% first nations owned and operated sawmill in Canada. As I stated recently in question period, NorSask currently has paid around $20 million in tariffs. The announcement of softwood lumber tariffs doubling will add to the damage that is being caused by these punitive actions. NorSask's profits are shared among the nine first nations of the Meadow Lake Tribal Council. These communities now have to deal with the shortfall in revenue. This means millions of dollars not being utilized for education, for health care including mental health and addictions programs, for housing, for youth and elder activities, etc.
This is not just an economic and international failure, it is another failure in reconciliation. First nations communities that have worked tirelessly to provide jobs for their people and created own-source revenues to help invest in the social issues they are facing deserve a federal government that works equally as hard at fighting for them to get back what is rightfully theirs.
In conclusion, as was so aptly described by the member for Abbotsford earlier tonight, from 2006 to 2015 under the leadership of Prime Minister Harper and presidents Bush and Obama, Canada and the United States had a softwood lumber agreement. Since being elected in 2015, the current government has seen three different U.S. administrations, and still we have no deal.
As the Minister of International Trade, Export Promotion, Small Business and Economic Development is leading a delegation to Washington today, I implore her, on behalf of the residents of Desnethé—Missinippi—Churchill River not to come home empty-handed. The people of northern Saskatchewan deserve better. Canadians deserve better.