Merci, monsieur le président.
Je remercie nos témoins de leur présence. C'est toujours précieux d'avoir sur place des gens de leur compétence. Cela nous permet d'avoir de meilleurs éclairages sur la situation critique qui frappe d'abord les pêcheurs honnêtes qui, au bout du compte, se retrouvent sans emploi. Il y a là quelque chose d'extrêmement déconcertant. J'ai rencontré des pêcheurs qui ont développé ce marché à la sueur de leur front depuis plus de 20 ans, et qui se retrouvent aujourd'hui le bec à l'eau, pour faire un mauvais jeu de mots.
Comment peut-on sauver les pêcheurs honnêtes — appelons-les ainsi —, et régler en un court laps de temps un certain nombre de problèmes et réactiver cette pêche l'année prochaine, par exemple? Pensez-vous à un horizon?
Je ne sais pas à qui je peux poser cette question. Je n'arrive peut-être pas à cibler la bonne personne. Une ou deux personnes pourraient me répondre.
Je sais que ces gens nous écoutent aujourd'hui. Ils peuvent arrêter de pêcher pendant un an; leur situation financière leur permet d'attendre à l'année prochaine. Toutefois, s'il n'y a pas de solution à court ou à moyen terme, ce sera très difficile pour cette industrie, qui est lucrative, il faut le dire.
Selon vous, ces gens, qui font aujourd'hui des sacrifices pour enrayer l'illégalité de la pêche à la civelle, peuvent-ils espérer redémarrer cette pêche dans un court laps de temps?
Je vois que personne ne se lance.