Merci beaucoup, monsieur le président. Je remercie également les témoins de contribuer à nous orienter dans le cadre de notre étude.
Docteure Ireland, je voudrais commencer par vous interroger. C'est bon de vous revoir participer à une séance du Comité.
Par contraste avec la question posée par mon collègue, M. Barlow, je comprends qu'il importe de prendre des décisions fondées sur des données scientifiques. Notre comité est en possession d'une lettre rédigée par 20 experts, à savoir des vétérinaires ayant de nombreuses années d'expérience dans le domaine du bien-être des animaux et de la médecine vétérinaire. Je vais lire leur conclusion afin qu'elle figure dans le compte rendu:
Bien que la Loi sur la santé des animaux et le Règlement qui s'y rattache protègent un peu les chevaux pendant leur transport, ils ne les empêchent pas de connaître certains des états affectifs négatifs les plus graves pendant le transport. Étant donné que le transport des chevaux des parcs d'engraissement canadiens vers l'étranger en vue de l'abattage comporte des facteurs de stress importants, il est impossible de maintenir cette pratique sans infliger de grandes souffrances aux animaux.
Il est important de faire état de cette conclusion dans le compte rendu. Des personnes ayant une longue expérience dans ce domaine expriment des craintes tout à fait légitimes qui reposent sur leur évaluation scientifique de la pratique.
Cependant, je ne veux pas trop m'attarder sur ce point. Je voudrais parler de votre déclaration préliminaire, au cours de laquelle vous avez déclaré que l'ACIA était chargée de veiller à ce que les chevaux remplissent les conditions d'exportation du Canada, mais aussi les conditions d'importation du pays d'accueil. Je crois comprendre que notre compétence prend fin au moment où les chevaux arrivent au Japon.
Si, à leur arrivée là-bas, on découvre des chevaux blessés — des chevaux qui ont manifestement souffert de problèmes médicaux —, comment recueillerons-nous des données à cet égard? Sommes-nous tributaires de la bonne volonté des Japonais? Est-ce qu'ils prennent la situation en charge à partir de ce moment-là? Je me demande comment se passe la transition en matière de surveillance à ce moment-là.
Thank you very much, Mr. Chair, and thank you to the witnesses for helping guide us through this study.
Dr. Ireland, I'd like to start with you. Welcome back to the committee.
As a counterpoint to the question that came from my colleague Mr. Barlow, I understand science-based decision-making is very important. Our committee has possession of a letter that was written by 20 experts—veterinarians who have many years of experience in animal welfare and veterinary medicine. I'm going to read their conclusion into the record:
While the Health of Animals Act and regulations provide some protection for horses during transport, they do not prevent horses from experiencing some of the most severe negative affective states during transit. Because there are significant stressors inherent in the transportation of horses from Canadian feedlots overseas for slaughter, it is not possible to continue this practice without causing significant animal suffering.
It is important to put that on the record. There are people with many years of experience in this field who are raising very legitimate concerns. That is based on their scientific assessment of the practice.
I don't want to focus too much on that. I want to go to your opening remarks where you said the CFIA was responsible for making sure that horses were meeting the export requirements of Canada but also the import requirements of the host country. It's my understanding that when the horses land in Japan, that's where our jurisdiction ends.
If, upon arrival in Japan, there is a discovery of injured horses—horses who obviously had medical distress—how do we collect that data? Are we depending on the goodwill of the Japanese? Do they take it from that point? I'm wondering how the oversight transition happens at that point.