Merci, monsieur le président.
Je remercie les témoins d'être avec nous. Je suis désolé que nous ayons été obligés de nous occuper de ce qui se passe à la Chambre et des malheureuses interruptions que cela a provoquées, mais je suis heureux que vous soyez avec nous. Vous avez tous soulevé des points importants que nous voulions tous entendre dans vos déclarations préliminaires respectives.
Docteure Goyer, vous avez dit une chose sur laquelle je suis entièrement d'accord avec vous: le diagnostic doit se faire en premier et, ensuite, viennent les traitements. Je suis heureux que vous l'ayez affirmé, parce que je pense qu'il faut que plus de gens en soient conscients.
Au bout du compte, je pense que, ce qu'il faut réaliser, c'est la nécessité de mettre les efforts du côté du rétablissement. Je pense qu'on oublie cette facette. Notre priorité doit être d'axer les efforts sur le rétablissement. Je vis en Saskatchewan. J'habite dans une région très rurale. J'ai en main les normes du College of Pharmacy Professionals en matière de traitements par agonistes opioïdes, ainsi qu'une carte des endroits dans la province où se trouvent les médecins formés pour administrer ces traitements. C'est un enjeu immense: comment faire pour assurer l'accès à ces traitements dans les régions rurales? D'après ce que je vois, les efforts semblent concentrés sur les grandes villes, au détriment des régions rurales du Canada. C'est important.
Monsieur Kahan, vous avez parlé un peu des régions rurales. Pourriez-vous nous dire ce que vous en pensez? En ce qui concerne les meilleures pratiques et les solutions qu'il faut envisager, est‑il utile de mettre en place un approvisionnement sûr ou encore d'offrir un programme de traitement par agonistes opioïdes?