Merci, monsieur le président.
J'aimerais remercier mon collègue d'avoir présenté cet amendement qui me semble, à mon avis, incroyablement raisonnable.
Encore une fois, nous ne sommes pas prêts pour que le ministre comparaisse aujourd'hui sur le projet de loi C-3. C'est encore une fois très décevant. J'étais certainement prête à tenir cette discussion cette semaine.
Je veux clarifier pour mon collègue de Bruce—Grey—Owen Sound que je siégerais certainement jusqu'au Nouvel An. J'ai seulement exprimé que ce n'était pas ma préférence, mais assurément, si c'est ce qui s'impose, je serai ravie de le faire.
Je pense que nous devrions vraiment réfléchir au précédent que cela crée et au respect que nous avons pour chacun des membres de ce comité, car ils viendraient ici et seraient prêts à recevoir le ministre. De plus, je suis certaine que le ministre, en tant que bon ministre compétent, voudrait s'assurer qu'il entend tous les membres du Comité et qu'il est prêt à répondre à leurs questions sur n'importe quel sujet concernant le projet de loi. Je crois certainement que c'est ce qu'il aimerait faire, de sorte que, lorsque nous ramènerons ce projet de loi à la Chambre, il pourra le faire avec la plus grande confiance, sachant qu'il a été évalué de toutes les façons possibles.
C'est le premier jour, nous allons entamer la deuxième heure, et nous sommes déjà dans une situation où, de ce côté‑ci de la Chambre, on nous fait sentir mal à l'aise. Je suis sûre que notre collègue du NPD qui, je vois, a été remplacé, se demande aussi si c'est normal. Je peux certainement lui assurer que ce n'est pas le cas. Je pense qu'il est très important que nous considérions l'amendement du député de Bruce—Grey—Owen Sound.
Il est certain que c'est une semaine chargée pour tout le monde alors que nous approchons la période des Fêtes et que nous partons pour six semaines, mais j'ai de nombreux événements cette semaine que je serais prête à déplacer pour accommoder le ministre, car je comprends bien qu'il doit avoir un horaire chargé lui aussi. J'ai même réservé mon déjeuner de Noël avec mon personnel. Si je devais le faire, je serais prête à y renoncer.
M. Matt Jeneroux: Cela promet bien du plaisir.
Mme Stephanie Kusie: Ce sera plaisant. Merci beaucoup, monsieur le député d'Edmonton Riverbend.
À ce titre, je pense vraiment que, lorsque nous tenons compte des sacrifices que nous sommes prêts à consentir, nous pouvons reconsidérer si, en fait, le ministre peut jeter un coup d'oeil à son emploi du temps. Je pense que c'est l'une des raisons pour lesquelles le gouvernement était si résolu à ramener un Parlement virtuel à la Chambre des communes. C'est pour que nous puissions avoir ce genre de flexibilité et être en mesure de nous prévoir une plage horaire n'importe où et n'importe quand, même à la dernière minute.
Si le ministre est en mesure de mettre de côté ses activités de la journée — à la dernière minute, j'en suis sûr — à Ottawa, ce qui aurait pu être un déjeuner agréable ou, à Terre-Neuve-et-Labrador, peut-être un thé en après-midi — un thé Earl Grey peut-être —, il peut certainement réévaluer son emploi du temps et chercher un autre moment possible.
Là encore, j'espère vraiment qu'il pourra le faire, car cela nous donnerait certainement du temps pour nous préparer, et nous pourrions aborder la période des Fêtes avec le projet de loi C-3 renvoyé à la Chambre et peut-être même adopté, avec la certitude que nous avons abordé tous les aspects de la question. Je me sentirais certainement beaucoup mieux en terminant mes achats de Noël et en faisant mes pâtisseries de Noël de savoir que nous avons évalué la question dans son intégralité. Je pense que tout le monde le ferait aussi.
Je sais que le député d'Edmonton Riverbend est un père relativement nouveau, et je suis certaine qu'il se sentirait mieux de préparer les vacances avec confiance, en sachant que nous avons également remis cette évaluation.
Je pense que tout le monde dans cette pièce est d'avis que le projet de loi C-3 est une priorité. Nous avons de nombreux membres, y compris notre ministre du cabinet fantôme en matière de travail et notre ministre du cabinet fantôme en matière de justice, qui croient en cette mesure législative et qui estiment qu'il est important de la faire adopter. Il est certain que nous avons le devoir et l'obligation d'en faire une évaluation solide.
Avec l'arrivée de dernière minute du ministre ici, je n'ai même pas eu l'occasion de consulter ces ministres du cabinet fantôme pour connaître leurs idées sur le type de questions auxquelles ils aimeraient avoir des réponses, et ce qu'ils pensent avant que nous renvoyions ce projet de loi à la Chambre. Nous y réfléchissons également, et il serait bon d'obtenir leur avis.
En outre, nous avons un autre collègue qui envisageait un amendement fondé sur une mesure législative qu'il évaluait. Ce serait formidable si nous pouvions avoir une conversation avec lui aussi pour essayer de déterminer si nous pouvons intégrer ses idées dans le projet de loi, mais encore une fois, étant donné que nous venons d'apprendre la comparution du ministre ce matin, nous ne serons pas en mesure de le faire en temps opportun. C'est très décevant, et ce sera également une déception pour ce membre de notre caucus.
En ce qui me concerne, j'aime toujours être très expéditive et faire les choses le plus rapidement possible. Je tiens à féliciter mon collègue, le député Long, d'avoir pu faire venir le ministre aussi rapidement. Cependant, il y a aussi des moments où l'opportunisme doit céder la place à une évaluation prudente et réfléchie, surtout lorsqu'il s'agit d'une loi canadienne. Ce serait certainement une situation où il serait important de procéder de la sorte.
En fait, l'opposition officielle a fait preuve d'une très bonne collaboration avec le gouvernement depuis le début de la pandémie. Je me souviens de l'époque où j'étais au comité HUMA et où nous avons été convoqués à la dernière minute, presque au beau milieu de la nuit, je dirais, pour tenter de faire adopter la première loi sur la pandémie. Vous savez, je pense que c'était aussi comme le projet de loi C-3. C'était très utile et très nécessaire, et en tant qu'opposition officielle, nous avons fait ce que nous devions faire pour servir les Canadiens et faire avancer les choses.
Nous l'avons même fait à nouveau lorsque j'occupais le poste de ministre fantôme pour la famille, les enfants et le développement social, en ce qui concerne ce que j'ai vu avec la PCU et la PCRE. Il y avait différentes permutations de la mesure législative, parce qu'avec chaque modification apportée, on relevait en fait un autre sous-ensemble de Canadiens que la mesure législative ne servait pas. À ce moment‑là, nous devions revenir en arrière et modifier à nouveau la mesure législative.
Je dirais que nous voyons même cela à nouveau avec la DPCC et malheureusement également — je sais que mon collègue du NPD sera d'accord —, les mesures de récupération du SRG basées sur la PCU. Je vois quelques légers hochements de la tête.
Ce que je veux dire, c'est que nous avons toujours été d'accord pour faire ce qui est nécessaire afin d'adopter des lois et de faire adopter cette mesure législative pour les Canadiens. En fait, nous ferions la même chose ici, car c'est l'esprit dans lequel nous aimons faire les choses, les faire progresser et les concrétiser.
J'imagine que c'est la raison pour laquelle nous sommes si surpris de la présence du ministre ici aujourd'hui, ce qui est, encore une fois, fantastique. Comme l'a dit mon collègue, il est parfois très difficile de faire comparaître les ministres, comme je l'ai constaté par le passé.
Je sais que ce ministre en particulier est une personne très chaleureuse et accommodante. Je sais que dans son rôle précédent de ministre des Ressources naturelles, un rôle qui m'est très cher en tant que députée de l'Alberta, il a certainement fait des pieds et des mains pour prendre toutes sortes de mesures d'adaptation afin de travailler pour moi et mes citoyens, ainsi que pour les citoyens de l'Alberta et le secteur des ressources naturelles. Je peux certainement constater qu'il fait la même chose dans ce rôle, en étant disponible pour parler du projet de loi C-3.
Je suis certaine que dans sa précédente carrière de journaliste, il a également dû faire preuve de la souplesse dont il fait preuve aujourd'hui en étant prêt et disponible pour parler du projet de loi C-3, surtout si tôt le matin. J'ai entendu dire par d'autres amis qui étaient présentateurs et autres que vous deviez vous lever à 3 heures du matin. Je ne suis pas sûre d'être disposée à...