Je vois. C'est ce qu'on nous dit localement aussi.
L'une des échappatoires du projet de loi — les projets de loi, quel que soit le gouvernement, ne sont pas toujours sans faille — concernait les congés de maladie. Nul besoin d'un billet du médecin. Ça manquait de rigueur. On pouvait se prétendre malade et profiter de la prestation, ce qui était une autre entrave pour notre association.
Parfois, le secteur ne peut combler les postes qu'on a énumérés parce que beaucoup d'hôtels se tournent vers le Programme des travailleurs étrangers temporaires, seulement pour découvrir qu'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada ne peut traiter les dossiers dans un délai raisonnable, compte tenu de la crise bien connue à laquelle vous avez fait allusion, qui sévit dans notre industrie. Je tenais seulement à le vérifier, parce que je comprends à quel point la pandémie a touché le secteur hôtelier dans son ensemble au Canada.
Je vous remercie de votre réponse. J'ai maintenant une question pour M. Saretsky. Nous avons entendu dire que, au Canada, la surchauffe de l'immobilier était telle qu'on s'attend à ce que pratiquement tous les Canadiens, à quelques exceptions près, réhypothèquent leur maison — bien que ce ne soit pas la meilleure chose à faire — et se servent de la valeur nette de l'emprunt pour se procurer de la nourriture, de l'essence et des services publics dans un pays déjà rendu inabordable en raison de l'inflation et de l'incurie libérale. Mais, de là à se retourner et à donner aux entreprises de l'argent pour qu'elles paient leurs factures…
Pourquoi les entreprises ne peuvent-elles pas se servir de la valeur nette d'emprunt de leurs immeubles et payer leurs factures comme doit le faire le reste des Canadiens dans la situation actuelle?