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PCC (MB)
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2023-03-29 14:38 [p.12778]
Monsieur le Président, voilà le résultat des politiques du gouvernement libéral: samedi, un autre meurtre par arme blanche a eu lieu dans une station de métro de Toronto; la victime est un garçon de 16 ans. Dimanche, un homme de 37 ans a été poignardé à mort dans un Starbucks à Vancouver. Lundi, une policière a été tuée, au Québec, au cours d'une intervention. Mardi, une adolescente a été tuée par balle dans une voiture à Calgary. Aujourd'hui, une femme se trouve gravement blessée après avoir été poignardée dans un train à Calgary.
À cause de la politique de remise en liberté rapide des libéraux, le nombre de crimes violents a bondi de 32 %. Que faudra-t-il pour que les libéraux réagissent? Combien de personnes devront mourir avant qu'ils fassent ce qu'il faut pour régler le problème?
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PCC (MB)
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2023-03-29 14:40 [p.12778]
Monsieur le Président, le ministre libéral peut inventer ce qu'il veut, mais la preuve que la lutte contre les crimes violents n'est pas une priorité pour les libéraux se trouve noir sur blanc dans le budget qu'ils ont présenté hier. En effet, le budget d'hier ne mentionne pas une seule fois la lutte contre les crimes violents. Elle ne représente pas une priorité pour les libéraux.
La réalité, c'est que si les Canadiens veulent un milieu de vie libre de récidivistes violents, le gouvernement libéral est le dernier sur qui ils peuvent compter pour faire le travail. Après huit années, le bilan de ses politiques de remise en liberté rapide le prouve, n'est-ce pas?
Le gouvernement libéral ne réglera jamais le problème. Il ne fera que l'empirer. N'est-ce pas vrai?
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NPD (MB)
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2023-03-29 15:19 [p.12785]
Monsieur le Président, en décrivant l'augmentation du taux de criminalité dans les rues pendant la période des questions, le député de Carleton a utilisé le terme péjoratif « sauvage », qui est souvent utilisé pour décrire les peuples autochtones. Ce terme est non seulement raciste, il est aussi antiparlementaire.
Je voudrais inviter le député de Carleton à retirer ses paroles et à s'excuser.
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NPD (MB)
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2023-03-29 15:49 [p.12789]
Monsieur le Président, c'est vrai que j'ai qualifié le passé colonialiste et raciste du Canada de « sauvage ». Je me demande si le chef de la loyale opposition de Sa Majesté accepterait de se reporter à l'époque où les lois portaient des titres comme « Acte pour encourager la Civilisation graduelle des Tribus sauvages en cette Province ». J'espère que nous sommes rendus plus loin dans nos...
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Lib. (MB)
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2023-03-29 15:51 [p.12789]
Monsieur le Président, conformément à l'article 36(8)a) du Règlement, j'ai l'honneur de déposer, dans les deux langues officielles, les réponses du gouvernement à trois pétitions.
Ces réponses seront déposées sous forme électronique.
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Lib. (MB)
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2023-03-29 16:08 [p.12792]
Monsieur le Président, nous répondrons aujourd'hui aux questions no 1230, 1232, 1233, 1235, 1238, 1239 et 1242.
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Lib. (MB)
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2023-03-29 16:09 [p.12795]
Monsieur le Président, si les questions no 1228, 1229, 1231, 1234, 1236, 1237, 1240, 1241, 1243 et 1244 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
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Lib. (MB)
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2023-03-29 16:09 [p.12796]
Monsieur le Président, je demande que toutes les autres questions restent au Feuilleton.
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Lib. (MB)
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2023-03-29 16:10 [p.12796]
Monsieur le Président, je demande que toutes les autres motions portant production de documents soient reportées.
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NPD (MB)
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2023-03-29 16:57 [p.12803]
Monsieur le Président, la question était pourquoi citer comme autorité quelqu'un dont on pense qu'il devrait être congédié.
Toutefois, cette question est restée sans réponse.
Je dois dire qu'il est un peu difficile de savoir par où commencer. De toute évidence, nous partons de positions différentes et nous interprétons différemment la situation dans laquelle se trouve notre pays.
Le chef de l’opposition avait beaucoup de choses à dire. Il a déclaré qu'il interdirait à ses ministres de participer au Forum économique mondial, comme l'avait fait Stephen Harper, je suppose, lorsqu'il était premier ministre, le jour où il avait annoncé, depuis Davos, qu'il ferait passer l'âge de la retraite de 65 à 67 ans au Canada. C'est ce qu'a fait Stephen Harper alors qu'il assistait au Forum économique mondial. En fait, je suis heureux que le député n'y envoie personne; ainsi, la prochaine fois qu'il y aura une annonce de ce genre, nous pourrons demander des comptes ici même aux conservateurs.
Le député a ensuite parlé du programme Sceau bleu, qui est une bonne idée. Les conservateurs avaient promis en 2006 de l'instaurer, sauf qu'en neuf années au pouvoir, ils n'ont rien fait à cet égard.
Il a ensuite affirmé que les 4 milliards de dollars prévus dans le budget pour le secteur du logement ne serviraient qu'aux bureaucrates. Je suppose que le député fait allusion à la stratégie de logement « conçue par les Autochtones, pour les Autochtones », financée à hauteur de 4 milliards de dollars dans ce budget. Il a eu l'audace de critiquer cette stratégie après avoir évoqué l'exemple de la nation Squamish, qui fait du bon travail en matière de construction de logements.
Alors que des députés de son parti ont annoncé qu'ils allaient voter contre le budget avant même d'en avoir pris connaissance, faut‑il s'étonner qu'il n'en comprenne pas le contenu? Non, probablement pas. Toutefois, une question demeure: après avoir entendu les propos du député, lui qui aime souligner les promesses non tenues, pourquoi les Canadiens devraient-ils le croire, sachant que le gouvernement dont il faisait partie n'a pris aucune des mesures dont il parle aujourd'hui?
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NPD (MB)
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2023-03-29 17:17 [p.12806]
Monsieur le Président, je suis totalement d'accord avec le député de Joliette relativement aux lacunes dans le système actuel de l'assurance-emploi.
J'aimerais qu'il me parle un peu plus de l'importance d'un bon système d'assurance-emploi dans un pays qui fait face à une récession.
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NPD (MB)
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2023-03-29 17:35 [p.12809]
Madame la Présidente, je me lève aujourd'hui en tant que porte-parole du NPD en matière de finances pour signaler que nous allons voter en faveur du budget.
Le budget contient des initiatives que nous trouvons très importantes. Nous avons travaillé très fort pour veiller à ce qu'elles en fassent partie. Il y a un programme de soins dentaires pour les élèves, pour les aînés et pour les personnes en situation de handicap. Il y a un doublement du crédit pour la TPS pour un autre six mois, ce qui est important en cette période d'inflation et de hausse du coût de l'épicerie, du logement et de bien d'autres choses. Il y a des exigences pour les investissements que le gouvernement va faire dans une économie propre. Cela va assurer que les travailleurs et les travailleuses reçoivent leur juste part, avec une bonne paie et de bonnes prestations.
Nous entendons des réponses assez communes relativement au budget. Nous pouvons l'appuyer ou nous y opposer. Nous avons déjà entendu des discours assez polémiques, mais le NPD essaie cette fois-ci une approche différente. Alors que nous sommes dans une ère où la haine, la colère et la polarisation s'expriment de plus en plus dans nos politiques, nous voulons essayer de trouver une façon de travailler, même avec les gens avec lesquels nous avons des désaccords très importants, pour trouver des objectifs communs et faire des progrès, au lieu de simplement dénoncer ce qui est brisé. Il y a plein de choses qui sont brisées, mais nous devons trouver une façon de travailler en dépit de nos différences pour nous assurer de faire des progrès au profit des Canadiens et des Canadiennes.
Nous vivons à une époque où la politique et la pratique de la politique deviennent plus difficiles. Les gens ressentent beaucoup de colère, une colère justifiée, face à la situation difficile à laquelle ils sont confrontés. Ils ressentent un sentiment d'injustice parce que le fardeau qui pèse sur les épaules des Canadiens n'est pas égal pour tous. Les gens ont le droit d'être en colère face à cette situation, mais il ne suffit pas d'être en colère. Nous devons essayer de trouver des solutions. Pour cela, nous devons essayer de rassembler les gens, et non de les diviser.
Les néo-démocrates sont prêts à appuyer ce budget, tout comme ils étaient prêts à conclure un accord avec le gouvernement actuel pour ne pas provoquer d'élections en échange de progrès dans un certain nombre de domaines politiques clés. Certains d'entre eux se reflètent dans ce budget en fonction du calendrier établi dans le cadre de cet accord. Tout d'abord, il y a les soins dentaires. Il s'agit d'une initiative très importante qui permettra à des millions de Canadiens, qui n'ont pas pu le faire jusqu'à présent, de recevoir des soins dentaires. Des enfants, des aînés et des personnes handicapées vont enfin avoir accès aux soins dentaires dont ils ont été privés pendant longtemps.
Cela a entraîné des conséquences réelles. Cette situation nuit à leur capacité d'obtenir et de conserver un emploi, affecte leur confiance en eux dans leurs relations avec les autres, influence le regard que les gens portent sur eux. Cela les fait souffrir. Grâce à cette mesure, nous allons pouvoir aider concrètement un grand nombre de Canadiens à trouver des solutions à ces problèmes.
Nous doublons le remboursement de la TPS, non pas pour la première fois, mais pour la deuxième fois, parce que nous reconnaissons qu'avec la crise du coût de la vie, les gens ont besoin d'aide, et que cette aide doit être ciblée de manière à ne pas simplement jeter de l'huile sur le feu de l'inflation. C'est la meilleure façon de procéder. Les députés n'ont pas besoin de me croire sur parole. Ils peuvent se fier à de nombreux économistes du secteur privé qui, soit dit en passant, ne sont pas membres du NPD. Ils n'ont pas toujours de bonnes choses à dire à notre sujet, mais ils reconnaissent qu'il s'agit d'un moyen d'aider les personnes qui en ont besoin et de le faire de manière responsable et en tenant compte de l'inflation.
Enfin, le gouvernement s'apprête à faire certains investissements importants dans la nouvelle économie de l'énergie, des investissements qui auraient dû être faits depuis longtemps. Ces investissements sont nécessaires pour que nous arrivions à réduire nos émissions et à éviter les conséquences les plus graves des changements climatiques. Nous avons travaillé fort pour que les travailleurs puissent profiter de ces investissements que fera le gouvernement. Ils en profiteront parce qu'on n'enverra pas un chèque aux entreprises, contrairement à ce qu'ont l'habitude de faire les libéraux, ce qui nous oblige ensuite à supplier ces entreprises de faire ce qu'il faut. Ils en profiteront parce que les ententes de financement prévoiront que les entreprises doivent leur accorder des salaires avec des avantages et des régimes de pensions courants dans le cadre de leur rémunération globale. De cette façon, nous nous assurons que le travailleur canadien qui se rend au travail pour bâtir l'économie du futur recevra une rémunération juste de l'entreprise au lieu que cette dernière verse des dividendes aux actionnaires canadiens ou étrangers, aux riches actionnaires qui cachent leur argent à l'étranger aux dépens du Canada.
C'est important pour la suite des choses. L'une des plus grandes inquiétudes des travailleurs face à l'évolution de l'économie et du rôle des combustibles fossiles dans celle-ci était d'être laissés pour compte, et des initiatives comme celle-ci sont nécessaires pour faire en sorte que les travailleurs soient au centre de cette transition et qu'ils en profitent autant que les entreprises.
Ce sont là quelques-uns des aspects positifs du budget. Je disais tout à l'heure que nous avons aujourd'hui de nombreuses raisons d'être mécontents. Le prix du panier d'épicerie a grimpé en flèche, ce qui pèse sur les familles. Nous savons que les Canadiens n'ont jamais été aussi nombreux à recourir aux banques alimentaires. Une nouvelle génération de Canadiens a commencé à renoncer au rêve d'être un jour propriétaire en raison de l'augmentation incessante des prix. Les Autochtones continuent de subir les nombreuses conséquences du colonialisme et perdent trop souvent des membres de leur famille et des amis en raison de traumatismes intergénérationnels causés par celui-ci. Les Canadiens commencent à observer les effets des changements climatiques et à prendre conscience des coûts énormes que nous devrons assumer, tant sur le plan humain que sur le plan financier, si nous ne parvenons pas à les maîtriser.
Bref, les raisons d’être en colère ne manquent pas. Certains de ces sujets peuvent me rendre passablement furieux, et je comprends qu’ils fâchent aussi les députés ici présents, qui se soucient de leur collectivité et de notre avenir. Cependant, je dis aux Canadiens de se méfier de celui qui prône la colère sans proposer de véritables solutions. Être en colère ne mène à rien si l’on ne cherche pas à canaliser cette colère légitime que nous éprouvons face aux injustices présentes au Canada pour en arriver à une solution concrète. Lorsque cette colère ne trouve pas d'exutoire, elle devient une force destructrice, et c'est pourquoi nous devons la canaliser vers la recherche de solutions afin de réaliser de véritables progrès.
Pour proposer une solution, il faut comprendre le problème. Hélas, il n’est pas nécessaire de comprendre un problème pour s’indigner. Le chef des conservateurs nous l’a démontré tout à l’heure: il est prêt à sortir de ses gonds face à des problèmes qu’il ne comprend manifestement pas. Or, s’il ne comprend pas le problème, il ne peut y apporter une solution.
De quoi je parle? Voici une liste d'exemples. Tout d'abord, je vais parler d'économie parce que le chef du Parti conservateur aime beaucoup en parler. Il a raison. L'inflation fait souffrir les gens. Nous sommes d'accord là‑dessus, mais si nous voulons que ça cesse, il faut proposer de vraies solutions, ce qui signifie qu'il faut comprendre le problème. Le député voudrait nous faire croire que seul le gouvernement a causé l'inflation au Canada. Ce n'est pas vrai. Pendant la pandémie, nous avons vu, dans le monde entier, des usines de fabrication fermer leurs portes ou interrompre leurs expéditions. Nous avons constaté toutes sortes de problèmes dans la chaîne d'approvisionnement découlant des nombreuses fermetures attribuables à une pandémie mondiale sans précédent.
Il est étrange pour le socialiste démocrate que je suis de devoir enseigner les principes du marché à mes collègues conservateurs, mais quiconque comprend le marché sait que, lorsque la chaîne d'approvisionnement est à ce point perturbée, les prix augmentent. C'est ce qui se passe forcément. Je trouve incroyable que, dans sa soi-disant analyse économique, le chef de l’opposition ne prenne même pas la peine de reconnaître la perturbation très réelle de la chaîne d'approvisionnement dont nous avons été témoins en raison d'une pandémie mondiale.
Il refuse aussi d'admettre que la cupidité des entreprises a été un moteur important de l'inflation, à l'instar du gouverneur de la Banque du Canada, qui a refusé de mentionner ce fait pendant des mois jusqu'à ce que nous l'obligions à le faire en comité. Même le gouverneur de la Banque du Canada affirme maintenant que les entreprises ont augmenté leurs prix au-delà de la hausse des coûts qu'elles ont subie et que l'inflation causée par la pandémie mondiale a créé des circonstances dans lesquelles elles estimaient pouvoir augmenter leurs prix en toute impunité parce que les gens ne sauraient pas pourquoi les prix augmentaient. Il se peut que les entreprises pensent que cette façon de faire est justifiée. Le gouverneur a ajouté que nous pourrions voir les prix baisser encore plus lorsque l'inflation diminuera, car les entreprises n'auront plus de prétexte pour augmenter leurs prix.
Comment le chef conservateur peut-il prétendre avoir des réponses à l'inflation alors qu'il refuse de parler de la cupidité des entreprises? Les députés savent-ils qui d'autre refuse de parler de la cupidité des entreprises? C'est le gouvernement libéral. C'est une chose qu'ils ont en commun. Ils sont aveugles à la situation actuelle des Canadiens et ils travaillent ensemble pour essayer de faire taire les gens qui mettraient en évidence le rôle de la cupidité des entreprises. Ils devraient tous deux avoir honte de leur comportement.
Voilà pourquoi nous nous sommes donné la mission de pousser le gouvernement à faire des choses qu'il ne ferait pas autrement. Cela inclut l'augmentation permanente de 1,5 % sur les impôts des banques et des compagnies d'assurance. Le chef conservateur adore se récrier, mais jamais il n'a exprimé la volonté de récupérer une partie de l'argent que les banques et les compagnies d'assurance ont subtilisé aux Canadiens durant la pandémie. Qu'on ne me dise pas que cet homme a des solutions, car c'est faux. Il n'a même pas la décence de reconnaître une bonne solution qui lui saute en plein visage.
Il aime bien parler de logement, et avec raison. Les Canadiens ont raison d'être fâchés de ce qui se passe sur le marché immobilier. Le chef conservateur aime bien prétendre que le problème est apparu au cours des huit dernières années. À Winnipeg, une maison qui se vendait 30 000 $ en 2004 en valait 60 000 $ en 2007, puis bien au-delà de 120 000 $ en 2012. Cela fait longtemps que les prix des maisons doublent au Canada. Sous le gouvernement Harper, ils doublaient tous les deux ou trois ans. Qu'ils ne viennent donc pas me dire que le problème est apparu récemment. C'est bel et bien un problème, et c'est un problème qui s'amplifie, mais c'est un problème qui s'amplifie depuis longtemps.
Comment résoudre le problème du logement? La solution ne consiste pas à intimider les municipalités pour qu'elles délivrent des permis de construire pour des maisons que les Canadiens ne pourront pas se permettre d'acheter. Au cours des dernières années, les promoteurs ont construit de nombreuses maisons. Les députés savent-ils qui n'a pas construit de logements? Ce sont les gouvernements. Avant 1995, la Société canadienne d'hypothèques et de logement, en partenariat avec les gouvernements provinciaux, construisait chaque année de 15 000 à 20 000 logements sociaux et abordables. En 1995, elle a cessé de le faire lorsque le gouvernement libéral de l'époque a réduit son financement. Si nous multiplions les 15 000 à 20 000 logements qui auraient été construits chaque année par 30, nous obtenons un total d'environ 500 000 logements. Les députés savent-ils à combien se chiffre le déficit de logements abordables au Canada aujourd'hui? À environ 500 000.
Comment en sommes-nous arrivés à un tel déficit de logements abordables? Ce n'est pas difficile à comprendre. C'est parce que des gouvernements qui partagent la même logique que le chef de l’opposition n'ont eu de cesse de réduire la part du budget du gouvernement fédéral consacrée au logement. C'est pourquoi nous connaissons aujourd'hui une telle pénurie de logements abordables. Cela est dû à la financiarisation du logement à laquelle nous assistons, non pas depuis les deux ou huit dernières années, mais depuis les 30 dernières années. C'est à ce moment-là que le phénomène a commencé à prendre de l'ampleur, parce qu'on a cessé de construire des logements abordables pour les personnes ayant les plus faibles revenus. Cela signifie que tous ceux qui auraient normalement emménagé dans des logements sociaux ou abordables ont dû se serrer la ceinture et prendre des décisions difficiles pour déterminer ce qu'ils pouvaient se permettre de payer afin d'être en mesure de trouver un logement sur le marché. C'est ainsi que nous en sommes arrivés là.
Par conséquent, je n'ai aucun remerciement à faire au chef de l'opposition officielle, qui dit à qui veut l'entendre à quel point la crise du logement le fâche, mais refuse d'admettre l'origine du problème. Il ne comprend pas que ce sont les politiques comme celles qu'il prêche qui ont causé la crise du logement que nous connaissons aujourd'hui. Le problème n'est pas apparu du jour au lendemain; il découle de 30 ans de négligence et, malheureusement, il faudra bien du temps pour y remédier. Voilà pourquoi nous ne pouvons laisser les rênes du pouvoir à une personne qui comprend aussi peu l'origine du problème, car cela retarderait d'encore 10 ans les premières démarches en vue d'y remédier.
Parlons des Autochtones du Canada, qui ont souffert de violence colonialiste pendant des générations lorsque le gouvernement a décidé de commettre un génocide, d'enlever les enfants à leurs parents et de les priver de leur langue et d'un accès à leur patrimoine culturel. Nous en subissons toujours les conséquences. La solution consiste essentiellement à permettre aux Autochtones d'être maîtres de leur propre destinée économique. De toute évidence, cela revêt beaucoup d'importance lorsqu'il est question d'exploiter les ressources naturelles. C'est important quand on parle dans ce budget d'investir 4 milliards de dollars pour une stratégie de logement « conçue par les Autochtones, pour les Autochtones » afin de procurer aux Autochtones les outils et les ressources dont ils ont besoin pour commencer à résoudre eux-mêmes la crise du logement. C'est important. S'ils peuvent attirer des capitaux privés et effectuer une partie des travaux de construction pour supplémenter ce que le gouvernement peut offrir, c'est une très bonne chose. Il existe certainement des exemples de réussite de ce modèle.
Il ne faut pas se leurrer. Comme nous ne pouvons pas nous attendre du libre marché responsable en grande partie de la crise du logement qu'il règle cette dernière si nous ne recommençons pas à bâtir des logements abordables comme nous le faisions auparavant, lorsque l'abordabilité des logements n'était pas un problème aussi grave que maintenant, nous ne pouvons pas nous attendre des peuples autochtones qu'ils s'en remettent au marché et à ses mécanismes pour loger les membres de leurs communautés. Si c'était une stratégie qui fonctionne, c'est sûr que le problème serait déjà réglé.
Les peuples autochtones ne restent pas assis à attendre que l'argent tombe du ciel lorsqu'ils ont d'autres solutions. Ce qu'ils attendent, c'est un gouvernement prêt à travailler avec eux et à leur donner les ressources nécessaires pour qu'ils puissent prendre leur destinée en main et trouver des solutions au sein de leurs propres communautés.
Dès la Confédération, le gouvernement canadien a commencé à saper leurs perspectives économiques, notamment en interdisant aux entreprises autochtones qui connaissaient du succès d'acheminer leurs produits à l'extérieur des réserves et en imposant un système de droit de passage exigeant une permission de l'agent des Indiens. Il ne faut pas s'étonner que cela ait été un échec. Ce sont certains des problèmes que nous essayons de régler.
J'espère que cela aide à comprendre le problème du logement et les moyens nécessaires pour le résoudre. Je ne doute pas qu'on veuille sincèrement régler le problème, mais je me demande vraiment si le chef conservateur et son groupe ont les ressources intellectuelles pour le faire. Impossible de le savoir en écoutant ce qu'ils ont à dire sur le problème.
Il en va de même pour le climat. Le fait est que nous devons réduire les émissions; c'est inévitable. Il faut que cela se produise, et nous devons donc trouver des moyens d'y parvenir. Nous devons trouver des moyens qui placent les travailleurs au centre de la transition, afin qu'ils aient de bons emplois syndiqués, bien rémunérés, offrant de bons avantages et leur permettant de bénéficier d'une pension à la fin de leur vie professionnelle, de manière à ce qu'ils puissent subvenir à leurs besoins à la retraite et à ceux de leur famille tout au long de leur vie. C'est ainsi que nous y parviendrons.
Si nous examinons le budget, en quoi apporte-t-il un début de solution? Pour les Canadiens qui sont contraints de choisir entre aller chez le dentiste, acheter de la nourriture et payer le loyer, un programme national de soins dentaires pour les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées fait toute la différence. Il en va de leur dignité. Il en va de leur santé, qui sinon se détériore jusqu'à ce qu'ils se présentent aux urgences parce que leur état est devenu trop grave. C'est l'État qui règle aussi la facture des urgences, et elle est bien plus élevée que celle des visites préventives chez le dentiste.
Cette mesure concerne aussi le coût de la vie. Pour ceux qui vivent à la limite de la pauvreté — qui ont peut-être pu se payer des soins dentaires dans le passé, mais pour qui cela a été difficile —, cette mesure leur permet de ne plus avoir à placer les soins dentaires dans l'équilibre délicat des dépenses avec lesquelles ils essaient de jongler à une époque où tout augmente. Les soins dentaires sont très importants.
Puis, il y a un nouveau doublement du remboursement de la TPS. Les libéraux peuvent appeler cette mesure un « remboursement pour l’épicerie », ils peuvent bien l'appeler comme ils le veulent, mais c'est un doublement du remboursement de la TPS. C'est une mesure de soutien sensée et ciblée qui ne contribue pas à l'inflation. Elle n'est pas destinée à des ménages qui ont un effet sur l'inflation: même s'ils le voulaient, ils ne possèdent pas cette capacité. Ce sont des gens qui souhaitent seulement pouvoir acheter le même panier de provisions qu'ils avaient auparavant les moyens de se procurer. Cet argent les aidera simplement à acheter de nouveau une grande partie de ces choses.
Plus tôt, j'ai parlé de certains crédits d'impôt à l'investissement et des conditions de travail s'y rattachant parce que c'est vraiment important. Il est aussi vraiment important que le Canada entame sa décarbonation et son électrification. Or, nous ne pouvons pas le faire sans produire beaucoup plus d'électricité que nous en produisons actuellement. Si nous entendons électrifier non seulement les habitations et les véhicules, mais aussi des industries comme celles de la production d'aluminium et d'acier, nous avons besoin d'une infrastructure de réseau qui peut prendre en charge cette énergie.
Le Canada a la capacité d'être un chef de file mondial, ce qui permettrait à certaines personnes de gagner beaucoup d'argent. Ce domaine offre des débouchés économiques, tout comme le faisait l'industrie pétrolière et gazière quand, dans les années 1970, Peter Lougheed a eu la perspicacité d'y investir des fonds publics pour avantager sa province.
Je veux parler de certains des éléments qui ne se trouvent pas dans le budget, mais je le ferai à la période des questions et des observations.
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NPD (MB)
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2023-03-29 18:06 [p.12813]
Madame la Présidente, je remercie le député de Lévis—Lotbinière d'avoir mis de l'avant ce projet de loi, qui prolongerait jusqu'à 52 semaines la période pendant laquelle un travailleur peut recevoir des prestations en cas de maladie ou de blessure.
C'est un changement qui aurait dû être fait il y a longtemps. C'est quelque chose qui a un impact important sur la vie des travailleuses et des travailleurs canadiens qui ont une maladie ou qui sont blessés, qui sont prêts à travailler fort, mais qui ne le peuvent pas à cause d'une condition hors de leur contrôle. Je pense que c'est un changement qui montrerait du cœur, comme ma collègue l'a dit. En outre, les travailleurs paient pour cela. Ils veulent savoir qu'il y a une assurance pour eux s'ils perdent leur salaire à cause d'une maladie ou d'une blessure.
Depuis longtemps, les néo-démocrates préconisent la prolongation de la durée des prestations de maladie de l'assurance-emploi. Nous savons la différence que cette mesure fera dans la vie des Canadiens qui souffrent de toutes sortes de maladies, dont le cancer n'est pas la moindre. Les personnes atteintes d'un cancer ne peuvent pas travailler, et nous voulons qu'elles puissent prendre le temps qu'il leur faut. Dans de nombreux cas, les traitements contre le cancer durent bien plus de 26 semaines. En disant aux gens qu'ils peuvent bénéficier des prestations de maladie de l'assurance-emploi lorsqu'ils en ont besoin, alors que nous savons très bien qu'elles ne dureront pas jusqu'à la fin de leur traitement, nous les mettons donc en situation d'échec. C'est déchirant d'entendre parler de travailleurs qui perdent leur maison parce qu'ils ne sont pas en mesure de travailler et que, une fois leurs prestations de maladie de l'assurance-emploi épuisées, ils n'ont plus de revenu. Nous savons que le gouvernement peut faire quelque chose, qu'il doit faire quelque chose et que nous lui demandons depuis longtemps de faire quelque chose. Je pense qu'il est grand temps qu'il agisse.
Je remercie le député de Lévis—Lotbinière d'avoir présenté ce projet de loi. Cependant, je souhaite également prendre un moment pour commenter une mesure dont nous avons selon moi également besoin, à savoir une réforme plus large de l'assurance-emploi.
C'est bien qu'un député conservateur présente un projet de loi d'initiative parlementaire sur l'assurance-emploi. Je remarque que nous venons d'entendre le chef de l'opposition officielle parler du budget. Il a fait des observations sur l'assurance-emploi, mais je pense que les gens les ont peut-être manquées parce qu'il a utilisé un euphémisme pour en parler, et non le terme exact. Il a parlé d'impôt sur les chèques de paie, et c'est la seule fois où nous l'entendrons parler de l'assurance-emploi.
Le chef de l'opposition officielle décrit seulement l'assurance-emploi comme une taxe sur la masse salariale, mais il s'agit en fait d'une cotisation que les travailleurs paient pour être assurés contre un licenciement. Ainsi, perdre leur emploi ne leur fera pas perdre leur maison. En réalité, les cotisations à l'assurance-emploi sont moins élevées aujourd'hui qu'elles l'étaient sous le gouvernement conservateur, mais tout ce qu'il a à dire sur l'assurance-emploi, c'est que c'est un impôt sur le chèque de paie. Il devrait avoir honte car, alors que le Canada traverse une récession au sortir d'une pandémie, nous avons besoin d'une réforme de l'assurance-emploi bien plus généralisée. Il a été clairement établi que notre système avant la pandémie était inadéquat, et nous nous retrouvons maintenant avec le même système, sans la moindre différence. La leçon tirée de la pandémie a été oubliée dans son intégralité du jour au lendemain, lorsque les libéraux ont annulé les mesures temporaires de l'assurance-emploi, en septembre dernier.
Cependant, il est difficile de croire que nous assistons à un mouvement plus profond qu’une manifestation sporadique de compassion de la part d’un député conservateur, alors que les conservateurs ne parlent pas de la nécessité d’une véritable réforme de l’assurance-emploi. En dehors des débats sur ce projet de loi, ils ne parlent de l’assurance-emploi que comme une charge sociale. Nous ne pourrons pas financer adéquatement le régime d’assurance-emploi sans discuter de la provenance de l'argent. Cela fera partie de l’importante conversation que nous tiendrons sur la modernisation.
Certains pensent, à l'instar du NPD, que le gouvernement devrait revenir à la table à titre de partenaire financier de l’assurance-emploi pour offrir davantage de formation. Cette suggestion ne touche pas vraiment les travailleurs qui tombent malades et qui, une fois rétablis, nous l’espérons, peuvent retourner à leur emploi. Elle touche les nombreuses personnes qui perdent leur emploi parce que celui-ci n'existe plus étant donné que leur industrie a changé. Ces personnes ont besoin de se recycler pour s’adapter aux exigences d’un autre employeur, ou même d’une autre industrie.
Les prestataires de l’assurance-emploi ne sont pas bien soutenus, tout comme les nombreux bénéficiaires de la Prestation canadienne d’urgence et de la Prestation canadienne de relance économique, qui ont vu leurs industries, notamment celle du tourisme, dévastées par la pandémie. Ces industries sont encore en difficulté après la pandémie. Le gouvernement n’a rien offert pour favoriser la formation. Il n’a pas dit qu’il formerait les gens qui n’ont plus accès à la Prestation canadienne d’urgence pour aider les employeurs qui ne trouvent pas de travailleurs qualifiés. Au contraire, il voulait les priver de cette prestation. Il les en a privés, mais il s’attendait à ce qu’en même temps, ils suivent de la formation dans un nouveau domaine pour trouver de l’emploi, alors qu’ils n’avaient aucun revenu pour payer leur loyer et leur épicerie.
Devinez ce qui s’est passé. Ce plan a échoué. Le gouvernement a mis fin au programme de la Prestation canadienne d’urgence avec très peu de préavis, et les conservateurs l'ont solidement appuyé. Est-ce que cela a résolu la pénurie de main-d’œuvre? Pas du tout, parce que ce n’était pas un plan. Le gouvernement s’accrochait à l’idée cruelle que les gens restaient chez eux les bras croisés parce qu’ils ne voulaient plus travailler. Mais en réalité, un grand nombre d’entre eux n’avaient plus d'emploi, donc ne pouvait pas retourner travailler. Ces gens venaient d’industries comme le tourisme et l’hôtellerie, qui ont encore de la difficulté à se relever à la suite de la pandémie.
Alors je suis heureux qu’un député conservateur ait présenté ce que je considère comme une bonne proposition pour un aspect du régime d’assurance-emploi. Cependant, si le gouvernement veut vraiment aider les travailleurs canadiens, il devra en faire beaucoup plus, en tout cas pour le régime d’assurance-emploi.
J’espère qu’en discutant entre eux de ce projet de loi, les libéraux commenceront à parler de l’ensemble du programme d’assurance-emploi. J’espère qu’ils comprendront qu’il ne s’agit pas simplement d’une charge sociale, mais d’une importante assurance qui aide les Canadiens à passer d’une industrie à une autre, à changer d'emploi ou à traverser une période de baisse d'activité dans une industrie comme la mienne, la construction. À cause de notre façon de faire dans le secteur de la construction, nous nous retrouvons toujours sans travail. Nous finissons notre travail, ce qui est bien, car il faut que les projets se terminent à temps sans dépasser leur budget. Cependant, cela a conséquence qu'il y a un temps mort entre le projet qui se termine et le suivant. Voilà pourquoi nous avons besoin de l’assurance-emploi. Les familles des ouvriers de la construction doivent continuer à vivre pendant que les ouvriers attendent le projet suivant.
Nous devrions tenir à la Chambre un débat beaucoup plus approfondi sur l’assurance-emploi qui va au-delà de ce que propose ce projet de loi, même si nous votons pour qu'il soit adopté.
Voir le profil de Daniel Blaikie
NPD (MB)
Voir le profil de Daniel Blaikie
2023-03-29 18:48 [p.12819]
Madame la Présidente, j'invoque le Règlement.
Je crois que vous constaterez qu'il y a consentement unanime à l'égard de la motion suivante: Que la Chambre demande au gouvernement d'accorder la recommandation royale au projet de loi.
Une voix: Non.
Voir le profil de Terry Duguid
Lib. (MB)
Voir le profil de Terry Duguid
2023-03-29 18:53 [p.12819]
Madame la Présidente, c'est effectivement un plaisir de participer au débat de ce soir à propos du budget de 2023, un plan purement canadien pour une classe moyenne forte, une économie abordable et un avenir prometteur.
Je vais répondre au sujet de certaines des promesses faites par le gouvernement et auxquelles la députée a fait référence dans sa question du début. L'une de ces promesses porte sur la création de l'Agence canadienne de l'eau.
Nous savons à quel point la santé de nos lacs et de nos rivières est primordiale pour les Canadiens, les collectivités et les entreprises de notre pays. Nous savons aussi que la crise climatique et la pollution menacent nos réserves d'eau douce. C'est pourquoi, dans le budget de 2023, nous nous engageons à créer l'Agence canadienne de l'eau, dont l'administration centrale sera située dans ma ville, à Winnipeg.
Je tiens à remercier la députée et cheffe du Parti vert d'avoir appuyé constamment l'idée de créer un organisme ministériel distinct, indépendant du ministère de l'Environnement et du Changement climatique, qui relèvera directement du ministre. L'Agence canadienne de l'eau sera constituée en vertu d'une loi. J'espère que la mesure législative sera déposée bientôt. Cependant, elle pourra tout de même fonctionner sous une forme provisoire d'ici à ce qu'elle devienne officiellement un organisme distinct.
En outre, des investissements majeurs sont proposés pour renforcer le Plan d’action sur l’eau douce. Par exemple, nous investirons 650 millions de dollars sur 10 ans pour financer les travaux de surveillance, d’évaluation et de remise en état dans les Grands Lacs, le lac Winnipeg, le lac des Bois, le fleuve Saint-Laurent, le fleuve Fraser, la rivière Saint-Jean, le fleuve Mackenzie et le lac Simcoe. Ces plans d'eau se trouvent aux quatre coins du pays, et l'argent permettra de favoriser une meilleure coordination des efforts visant à protéger l’eau douce dans l’ensemble du Canada.
Une fois encore, je tiens à remercier la députée d'appuyer le financement des mesures de protection de l'eau douce. Je suis d'accord avec elle pour dire que nous devons aller plus loin et plus vite. J'espère d'ailleurs qu'on envisagera de prévoir un financement accru dans les prochains budgets.
La députée a également posé une question sur les progrès réalisés en matière de réconciliation. Depuis 2015, le gouvernement fédéral travaille avec des partenaires autochtones pour faire progresser la réconciliation et il fait des dépenses importantes pour des programmes adaptés à l'histoire, aux priorités et aux intérêts particuliers des communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Dans le cadre du budget de 2023, le gouvernement continue de faire progresser la réconciliation en contribuant à la santé des communautés et en investissant dans des solutions autodéterminées. Par exemple, le budget de 2023 propose de l'argent pour améliorer les habitations de manière à ce qu'elles soient sûres et abordables, ce qui est essentiel pour que les Autochtones et leurs communautés progressent sur le plan sanitaire et social ainsi que pour leur assurer un meilleur avenir.
Je m'arrête ici et je poursuivrai mes observations après la prochaine question.
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