— Monsieur le Président, je suis heureux d’avoir l’occasion de prendre la parole au sujet de cette importante motion.
Je suis heureux que les députés de tous les partis aient présenté leurs observations à la Chambre à la suite de la décision réfléchie de la présidence. Cela nous donne l’occasion de rappeler aux Canadiens l’importance du travail accompli ici, car les pouvoirs qui en découlent nous permettent de faire ce pour quoi nous avons été élus.
On parle ici de corruption, de fraude et de falsification. On a gaspillé 60 millions de dollars et 10 000 Canadiens ont été forcés, à tort, de se mettre en quarantaine. C’est ce que nous obtenons après huit ans de ce premier ministre et le fiasco qu'il a créé avec son application ArnaqueCAN. Depuis près de 18 mois, les conservateurs demandent des comptes au gouvernement du premier ministre pour expliquer son fiasco de 60 millions de dollars.
À l’origine, cette application devait coûter 80 000 $. Cependant, la mauvaise gestion et la corruption ont multiplié son coût par 750. Ce fiasco a permis à des entreprises formées de deux employés qui travaillent dans leur sous-sol, comme GC Strategies et Dalian, d’empocher des millions de dollars aux frais des contribuables pour concevoir une application, et ce, sans aucune compétence en technologie de l’information. Nous savons que des fonctionnaires ont pris part à des repas bien arrosés en échange de contrats. Nous savons aussi que des fonctionnaires se sont accusés mutuellement de malversations scandaleuses qui dépassent l'entendement devant des comités parlementaires.
Nous avons eu la preuve que des soumissions ont été truquées et que des entrepreneurs ont utilisé des documents frauduleux et contrefaits pour faire affaire avec le gouvernement. Il y a présentement 12 enquêtes qui portent sur ce scandale, dont certaines sont menées par la Gendarmerie royale du Canada.
Le Parlement en tant qu'institution a été attaqué par des représentants du gouvernement qui ont menti au comité, et certaines personnes directement impliquées dans ce scandale ont menti et ont refusé d'obtempérer aux ordres des comités parlementaires. Comme l'indiquent les rapports du comité permanent des opérations gouvernementales, Kristian Firth et Darren Anthony ont en effet omis de comparaître pas seulement la première fois qu'ils ont été convoqués, mais la deuxième et la troisième aussi. Ce n'est que sous la menace d'être placés en état d'arrestation, qui est l'un des pouvoirs extraordinaires que les Canadiens ont confiés au Parlement, qu'ils ont finalement obtempéré, et c'est ce qui nous amène ici aujourd'hui.
Aux grands maux, les grands moyens, nous avons ordonné une comparution sous menace d'arrestation. M. Firth a fait quelque chose qui n'avait pas donné lieu au genre de débat que nous avons en ce moment depuis environ 110 ans. Il semble que ce rappel soit plus important que jamais. Nous avons été témoins de divers degrés d’infraction, mais jamais d’une infraction aussi grave que celle-ci. Cela est attribuable à Kristian Firth, le directeur de GC Strategies, une entreprise de deux personnes qui a reçu près de 20 millions de dollars pour le fiasco de 60 millions de dollars de l'application ArnaqueCAN. Il a refusé de répondre aux questions et a ensuite fait obstruction aux travaux du Parlement et de ses comités.
Au comité des opérations gouvernementales, j'ai demandé si M. Firth avait déjà menti à un comité parlementaire. Il a refusé de répondre. J'ai aussi demandé quels titulaires de charge publique M. Firth avait rencontrés à l'extérieur des bureaux du gouvernement. Il a encore refusé de répondre.
Le député de Sherwood Park—Fort Saskatchewan a demandé à M. Firth combien d'heures il avait passées à envoyer des invitations sur LinkedIn. C'est, croyez-le ou non, un élément clé de ce qui semble être la stratégie de recrutement de GC Strategies grâce à laquelle l'entreprise a reçu des commissions allant jusqu'à 30 % sur près de 20 millions de dollars. M. Firth a riposté et a refusé de répondre.
La députée de Sentier Carlton—Eagle Creek a demandé à M. Firth de nommer ses contacts au sein des différents ministères qui ont fourni à GC Strategies ses 134 contrats. Encore une fois, M. Firth a refusé de répondre. GC Strategies affirme que si elle a été en mesure d'obtenir ces 134 contrats du gouvernement, c'est notamment grâce à la réputation qu'elle a bâtie.
Sur son site Web, on peut voir des recommandations très détaillées de la part de très hauts fonctionnaires du gouvernement, mais sans aucun nom. Quand j'ai demandé à M. Firth de nommer les personnes qui ont supposément fourni les témoignages élogieux qui paraissent sur le site Web, il a refusé de répondre.
Son mépris pour le Parlement ne remonte pas à deux semaines, mais à sa première comparution devant un comité au sujet de l'application ArnaqueCAN, il y a près d'un an et demi. Il avait alors menti en disant qu'il n'avait pas connaissance de la résidence secondaire d'un haut fonctionnaire et en précisant, dans une réplique devenue tristement célèbre, que cette personne n'avait pas un « cottage » mais un « chalet ». Peut-être vaut-il mieux en rire mais, lors de sa dernière comparution devant le comité, il a dit que c’était une cabane.
Lors de sa première comparution, il a menti lorsqu'on lui a demandé s'il avait rencontré des fonctionnaires à l'extérieur des bureaux du gouvernement et s'il avait offert son hospitalité à des fonctionnaires. Il a ensuite refusé de revenir devant le comité pour répondre à d'autres questions lorsqu'il a été convoqué. Il a plutôt choisi de se cacher.
Je souligne que, quand M. Firth a comparu pour la première fois devant le comité il y a près d'un an et demi, il n'a pas fourni certaines réponses, mais il s'est engagé à les fournir sans différer et il a dit qu'il communiquerait avec le comité.
Lors de sa plus récente comparution devant le comité, encore une fois sous la menace d'une arrestation en vertu d'un ordre de la Chambre, il a promis de révéler le nom des fonctionnaires dès le lendemain matin, à 9 heures. La séance du comité a été déclarée ouverte à 10 heures le lendemain matin. Le greffier et le président ont alors confirmé que M. Firth avait de nouveau menti au comité. Il avait renié une promesse faite sous serment.
Comme je l'ai dit, le comité a dû menacer M. Firth en lui disant que le sergent d'armes allait l'arrêter s'il continuait de refuser de témoigner, et ce n'est que cette menace qui l'a fait sortir de sa cachette. Ensuite, il a refusé de répondre à des questions directes auxquelles quiconque n'a rien à cacher aurait évidemment répondu.
C'est le genre de personnes à qui le premier ministre libéral se fait une joie de donner des millions de dollars pour développer une application, mais qui n'a pas travaillé. Ce sont des gens qui tournent cavalièrement en dérision la Chambre des communes du Canada, le Parlement du Canada et le serment qu'ils ont prêté, car M. Firth avait prêté serment ce matin-là au comité, il s'agissait d'un serment solennel.
Il ne fait aucun doute que le Parlement est le grand enquêteur de la nation et qu'il a le droit inconditionnel de convoquer des personnes et de demander des dossiers et des documents. Cela signifie que le Parlement a le pouvoir absolu de convoquer des personnes et de les obliger à témoigner au Canada, à l'exception de Sa Majesté le roi et de ses représentants royaux, ainsi que d'exiger la production de documents.
Les tribunaux ont clairement reconnu les pouvoirs de la Chambre en tant que grand enquêteur de la nation afin d'enquêter sur tout sujet qu'elle juge approprié. En tant que parties intégrantes du grand enquêteur de la nation, les comités parlementaires ne sont pas limités quant à la portée des questions qu’ils peuvent poser aux témoins, qui doivent répondre à toutes les questions qui leur sont posées.
Ce dernier incident, dont traite le récent rapport du Comité permanent des opérations gouvernementales, n'est que le plus récent rebondissement d'un scandale qui ne cesse de prendre de l'ampleur et d'envelopper le gouvernement par le biais des nombreuses enquêtes passées et en cours menées par des mandataires du Parlement, des comités parlementaires et, bien entendu, la GRC.
Un rapport publié par la vérificatrice générale contre la volonté du gouvernement — tous les ministériels ayant voté afin d'empêcher celle-ci d'enquêter sur GC Strategies et le scandale ArriveCAN de 60 millions de dollars — a souligné le manque flagrant de surveillance et de reddition de comptes dans le processus d'approvisionnement et de marchés de cette application ratée.
La vérificatrice générale a constaté que la documentation, les dossiers financiers et les contrôles de l'Agence des services frontaliers du Canada étaient si mauvais qu'elle n'a pas pu déterminer le coût de l'application ArriveCAN. Pensons-y un instant: la vérificatrice générale, un général avec une armée d'auditeurs, n'a pas pu donner de précision sur le coût d'un scandale qui s'élève à environ 60 millions de dollars.
À la lumière des informations disponibles, la vérificatrice générale a estimé le coût à au moins 60 millions de dollars. Elle a constaté que le mépris de l'Agence des services frontaliers du Canada pour les politiques, les contrôles et la transparence dans la procédure de passation des marchés a limité les possibilités de concurrence et n'a pas permis d'optimiser les ressources. Elle a constaté que l'Agence ne disposait, bien entendu, d'aucun document. Elle ignore pourquoi l'entreprise GC Strategies a été sélectionnée dans le cadre d'un processus non concurrentiel et, jusqu'à présent, les Canadiens ne le savent pas non plus.
La vérificatrice générale a même découvert que, dans un cas, Kristian Firth et GC Strategies ont pu rédiger eux-mêmes un contrat de 25 millions de dollars attribué à l'entreprise composée de deux personnes.
Les responsables des entreprises de technologies de l'information travaillant sur ArnaqueCAN ont pris à la légère la sécurité et la confidentialité des renseignements personnels des Canadiens, à savoir des renseignements biométriques et des renseignements sur leur santé. Dans l'un des contrats initiaux, le gouvernement a renoncé à exiger des travailleurs qu'ils aient la cote de sécurité requise, de niveau très secret. GC Strategies n'a pas satisfait aux exigences d'un autre contrat et le gouvernement n'y a vu aucun inconvénient.
Pour nombre de travailleurs ayant travaillé sur l'application, la vérificatrice générale n'a trouvé aucune preuve qu'ils disposaient de la cote de sécurité requise. Il n'est pas étonnant que les Canadiens se soient inquiétés dès le départ. Il n'est guère étonnant que le commissaire à la protection de la vie privée ait lancé sa propre enquête sur l'application pour la deuxième fois, la première étant, bien sûr, liée aux 10 000 Canadiens qui ont été mis en quarantaine à tort sous la menace d'une peine d'emprisonnement.
Il y a lieu de se demander ce que les représentants du gouvernement ont fait exactement pendant que tout cela se produisait. Ils étaient trop occupés à se faire offrir des repas bien arrosés par des entrepreneurs, et même des dégustations spéciales de whisky. Ils étaient ravis de donner à leurs favoris, comme GC Strategies, les contrats de plusieurs millions de dollars qu'ils voulaient. Ils ne se souciaient pas du tout d'en avoir le plus possible pour l'argent durement gagné par les Canadiens.
Maintenant, ils se servent de certaines personnes comme boucs émissaires et en protègent d'autres. Ils mentent. Ils induisent les comités parlementaires en erreur, tout comme Kristian Firth, de GC Strategies. Le gouvernement tente d'étouffer l'affaire depuis le début.
Nous sommes aux prises avec une véritable crise du coût de la vie dans notre pays, alors que des millions de Canadiens ont recours aux banques alimentaires comme jamais auparavant, des milliers de personnes échangent des pratiques exemplaires pour pouvoir nourrir leur famille en fouillant dans les poubelles, et des villages de tentes poussent par dizaines dans des collectivités qui, il y a quelques années à peine, n'auraient pas pu imaginer une telle chose.
Pendant ce temps, le gouvernement libéral permet à des proches du parti de s'enrichir à coup de millions de dollars grâce à l'argent durement gagné des mères seules, des jeunes familles et des aînés. Qu'est-ce que les Canadiens ont obtenu pour les millions de dollars que le premier ministre libéral a accordés à des personnes non méritantes, comme les dirigeants de GC Strategies? Ils ont eu droit à des recherches sur Google et sur LinkedIn et à une campagne visant à corrompre le système d'approvisionnement et les fonctionnaires qui ont supervisé l'attribution des contrats. Voilà de la pourriture et de la corruption comme le pays n'en a pas connu depuis des décennies.
Qui était aux commandes? Nous n'avons vu aucun ministre en assumer la responsabilité.
Il a fallu que les conservateurs pleins de gros bon sens sonnent l'alarme pendant un an et demi au sujet de la corruption au sein du gouvernement libéral avant que ce dernier finisse par agir ou, plutôt, avant qu'il ne tente de faire croire aux Canadiens qu'il prend la question au sérieux. Tous les députés libéraux ont voté contre la tenue d'une enquête de la vérificatrice générale sur l'application ArnaqueCAN, un gâchis de 60 millions de dollars.
Cependant, dans le cadre de ce que le gouvernement a décrit cette semaine comme la « première vague » d'annonces sur les fraudes dans le système d'approvisionnement, il a signalé des cas de facturation frauduleuse d'une valeur de 5 millions de dollars à la GRC. C'est la première vague. Lorsqu'on se demande si ce sont 5 millions des 60 millions de dollars, on constate qu'il s'agit de nouveaux cas de fraude qui font maintenant l'objet d'une enquête du service de police national.
Le fait que le gouvernement fasse de l'obstruction au lieu de chercher à régler ce problème extrêmement grave de toute urgence mine la confiance des Canadiens envers les institutions publiques et cause énormément de stress aux familles qui en arrachent. Le gouvernement actuel, avec son attitude de laisser-faire, est prêt à distribuer des millions aux élites alors que les Canadiens ordinaires, le cœur et l'âme de notre pays, peinent à joindre les deux bouts.
Bien sûr, comme si ce n'était pas suffisant, la taxe libérale sur le carbone augmentera de 23 % dans à peine quelques semaines, ce qui fera grimper le prix de l'essence, de l'épicerie et du chauffage domestique.
La corruption et le gaspillage au sein du gouvernement ne se limitent pas à ArnaqueCAN, qui a coûté 60 millions de dollars. Nous savons que le système de marchés publics, sous la surveillance du gouvernement, est dysfonctionnel, et nous savons qu'il ne s'agit là que de l'un des nombreux scandales dont le premier ministre est responsable. Il a enfreint les lois canadiennes en matière d’éthique à deux reprises. Cependant, aujourd'hui, en tant que Chambre des représentants des Canadiens, nous avons l'occasion d'envoyer un message bien clair: lorsque le grand enquêteur de la nation, le Parlement du Canada, convoque ou invite une personne devant un comité, nous devons connaître toute la vérité et rien que la vérité.
En agissant ainsi, nous défendrons les institutions canadiennes et nous rétablirons la confiance des Canadiens, et cette motion offre un remède approprié au non-respect des règles, une réprimande. Aux fins de responsabilité et de transparence, la motion apporte des réponses aux questions qui ont été légitimement posées à la personne qui, si cette motion est adoptée, sera convoquée à la barre de la Chambre.
J’invite tous les députés à appuyer cette importante motion. Je sais que des députés de l'opposition officielle du Canada, les conservateurs pleins de gros bon sens, ont affirmé qu'ils l'appuieraient. Je sais que des députés des troisième et quatrième partis, ainsi que du Parti vert, ont dit qu’ils l’appuieraient. J’ai bon espoir que, aujourd’hui, après huit ans, le gouvernement libéral fera ce qui s’impose et votera en faveur du rétablissement de la confiance des Canadiens dans son institution la plus ancienne et la plus sacrée, l'endroit où nous servons: ce pays fort et libre que nous aimons, le Canada.
C’est pourquoi nous votons pour rétablir cette confiance, et j'invite de tous les députés à faire de même.
He said: Mr. Speaker, I am pleased to have the opportunity to rise to speak to this important motion.
I am pleased that members from all parties offered responses in the House following the Speaker's careful ruling that we have this opportunity to remind Canadians of the important work that is done here and the important powers that we have here, which allow us to do the work we have been elected to do for Canadians.
This is borne out of the $60 million of corruption, fraud and forgery. This was a situation that saw 10,000 Canadians falsely forced into quarantine, and this is what we get after eight years of the Prime Minister and his broken arrive scam. For nearly 18 months, Conservatives have been holding the Prime Minister's government to account for his $60-million boondoggle.
This app started out with a price tag of $80,000, and through mismanagement and corruption, the price grew to 750 times its original cost. We have seen two-man basement operations, such as GC Strategies and Dalian, make millions off the taxpayer for an app while doing no IT work. We have seen government officials wined and dined for contracts, and we have seen government officials levelling unbelievable and shocking accusations of wrongdoing at each other before parliamentary committees.
We know that there have been substantiated reports of bid rigging and of fraudulent and forged documents being used for contractors to win government business. There are now 12 investigations into this scandal, including by the Royal Canadian Mounted Police.
We have seen the institution of Parliament attacked by government officials who have lied to committee and by key players in the scandal lying and refusing orders of parliamentary committees. As is referred to in the reports from the Standing Committee on Government Operations, we know that Kristian Firth and Darren Anthony did not attend when summoned the first time, the second time or the third time. Only under the threat of arrest, using the extraordinary powers of Parliament entrusted to us by Canadians, did they finally attend, but that is what brings us here today.
Using an extraordinary remedy to an extraordinary problem, which is ordering the appearance under threat of arrest, we had Mr. Firth do something that has not given rise to the kind of debate we are having now for about 110 years. It seems that this reminder is more important now than ever. We have seen varying degrees of offence but never anything as egregious as this. This stems from Kristian Firth, the principal of GC Strategies, that two-person firm that was paid nearly $20 million on the $60-million boondoggle of the arrive scam. He refused to answer questions and then obstructed the work of Parliament and its committees.
At the government operations committee, I asked whether Mr. Firth had lied to a parliamentary committee before. He refused to answer. I also asked which public office holders Mr. Firth had met outside of government offices. He again refused to answer.
The hon. member for Sherwood Park—Fort Saskatchewan asked Mr. Firth how many hours he spent sending LinkedIn invitations. Now, this is a key component of GC Strategies' apparent recruitment strategy, if we can believe it, and for what it earned its commissions of up to 30% on nearly $20 million. Mr. Firth replied and refused to answer.
The hon. member for Carlton Trail—Eagle Creek asked Mr. Firth to name his contacts in the various departments that provided GC Strategies with its 134 contracts. Again, Mr. Firth refused to answer. One of the reasons that GC Strategies says that it was able to get these 134 contracts from the government was because of the reputation it built.
On its website, there are very detailed referrals and recommendations from the most senior government officials, without names attributed to them. I asked Mr. Firth to name the individuals who allegedly provided these glowing testimonials that appear on the website, and Mr. Firth refused to answer.
His contempt for Parliament goes back not two weeks, but to his first appearance at committee on the arrive scam nearly a year and a half ago, where he lied about knowing the secondary residence of a senior government official, now infamously saying it was a chalet not a cottage. Even at his most recent appearance at committee, if it could bring one to laughter and not tears, he then said that it was a cabin.
He lied about meeting government officials outside of government offices in that first appearance, and he lied about providing hospitality to government officials. He then refused to return to committee to answer further questions, being summoned by the committee. Instead, he decided to hide out.
I will note that, when Mr. Firth first appeared at committee nearly a year and a half ago, and he did not provide some of these answers, he undertook to provide them immediately and said that he would give a return to the committee.
When he appeared at committee most recently, again under threat of arrest by House order, he said, “I promise” when saying that he would deliver the names of those government officials by the next morning at 9:00 a.m. The committee was called to order at 10:00 a.m. the following morning, when the clerk confirmed and the chair reported that again, Mr. Firth had lied to committee. He had broken a promise while under oath.
The committee had to threaten Mr. Firth with arrest at the hands of the Sergeant-at-Arms if he continued to refuse, as I said, and it was only that threat that brought him out of hiding. Then he refused to answer straightforward questions that anyone with nothing to hide would, of course, have answered.
These are the kind of people who the Liberal Prime Minister is more than happy to hand over millions of dollars to for an app, but who did no work. These are people who casually make a mockery of Canada's House of Commons, Canada's Parliament and the oath they took, a solemn oath that he took that morning at committee.
There is no question that Parliament is the grand inquest of the nation, and it is to have unfettered right to send for people, papers and documents. This means Parliament has the full authority to summon and compel attendance and testimony in Canada, except his Majesty the King and his royal representatives, and to summon and compel the production of documents.
The courts have clearly acknowledged the powers of the House as the grand inquest of the nation to inquire into any matter that it sees fit. As part of the grand inquest of the nation, parliamentary committees are not restricted in the scope of questions that they can pose to witnesses, and witnesses must answer all questions that are put to them.
This latest episode, this latest report from the Standing Committee on Government Operations, is just the most recent development in a scandal that continues to grow and envelop the government through the many investigations that have taken place and are ongoing by independent officers of Parliament, parliamentary committees and, of course, the national police force.
The Auditor General, in a report that was issued against the government's wishes, every member of the government having voted to block the Auditor General from having investigated GC Strategies and the $60-million arrive scam, outlined the glaring lack of oversight and accountability in the procurement and contracting development of this failed app.
The Auditor General found that Canada Border Services Agency documentation, financial records and controls were so poor that she was unable to determine the price cost of the ArriveCAN application. Imagine, the Auditor General, a general with an army of auditors, was unable to give precision on the price of a scandal that is approximately $60 million.
Using the information that was available, the Auditor General estimated the cost as at least $60 million. She found that the CBSA's disregard for policies, controls and transparency in the contracting process restricted opportunities for competition and undermined value for money. She found that the agency, of course, did not have documentation. Why GC Strategies was selected through a non-competitive process in the first place, she does not know and, so far, neither do Canadians.
The Auditor General even found that Kristian Firth and GC Strategies were able to write their own contract in one case that saw the two-man company awarded a $25-million contract.
The officials at IT firms working on arrive scam were playing fast and loose with the security and privacy of Canadians' private information, biometric health information. In one of the original contracts, the government waived the requirement for workers to have the requisite top secret security clearance. GC Strategies did not meet the requirements for another contract, and the government did not see a problem with that.
The Auditor General was unable to find evidence of valid security clearances for multiple workers on the app. It is no wonder Canadians were concerned from the very beginning. It is no wonder that the Privacy Commissioner has launched his own investigation into the app for a second time, the first being related, of course, to the 10,000 Canadians falsely being sent into quarantine under threat of jail.
That raises questions as to what exactly government officials were doing when all of this was going down. They were too busy being wined and dined by contractors, and even being treated to special whisky tastings. They were more than happy to dole out millions of dollars in contracts their hand-picked favourites, like GC Strategies, were looking for. They did not care one bit about the value for money that Canadians were getting for their hard-earned tax dollars.
Now, they are scapegoating some and they are protecting others. They are lying. They are misleading parliamentary committees, right alongside GC Strategies own Kristian Firth. The government has been trying to cover it up the entire way.
We have a situation in our country of a true crisis of the cost of living, with record food bank usage, with millions of Canadians lining up at food banks in record numbers, thousands collaborating on best practices to be able to feed their families out of dumpsters and tent cities by the dozen in communities that, just a few short years ago, could not have imagined such a thing.
All the while, the Liberal government has been allowing insiders to benefit to the tune of millions and to become millionaires off the hard-earned tax dollars of single mothers, young families and seniors. What is the value for money that Canadians got for the millions that the Liberal Prime Minister awarded to these undeserving individuals, like GC Strategies? It was some Google searches, some LinkedIn searches and a campaign to corrupt the procurement system and the public servants who oversaw the awarding of contracts. It is rot and corruption, like the country has not seen in decades.
Who was in charge? We have not seen any ministers stand up and take responsibility.
Only after Canada's common-sense Conservatives pounded on the drum for a year and a half about the rot inside the Liberal government has it finally started to take some action, or tried to confuse Canadians into thinking it is taking this seriously. Every member of the Liberal government voted against the Auditor General investigating the $60-million boondoggle that is arrive scam.
However, in what it described this week as the “first wave” of announcements on fraud in the procurement system, $5 million in fraudulent contracting was reported to the RCMP by the government. It is the first wave. We ask if it is $5 million of the $60 million, but these are new discoveries of fraud now being investigated by the national police force.
The fact that we have seen obstruction from the government and not urgency to address this incredibly serious matter undermines Canadians' confidence in public institutions and creates incredible stress for families who are struggling to get by. We see the laissez-faire attitude of a government that is willing to dole out millions to the elites, while the beating heart and soul of this country, the everyday Canadian, is struggling to make ends meet.
Of course, to add insult to injury, we are just weeks away from a 23% increase to the Liberal carbon tax that will see an increase in the price of gas, groceries and home heating.
The rot and waste in the government goes beyond the $60-million arrive scam. We know that the system of procurement it is overseeing is broken, and we know that this is just one of a long list of scandals presided over by a Prime Minister twice found guilty for breaking Canada's ethics laws. However, today we are faced with, as a House of representatives of Canadians, the opportunity to send a crystal clear message that, when the grand inquest of the nation, Canada's Parliament, summons a person before a committee or when Canada's Parliament invites someone before a committee, we must get the full truth and nothing but the truth.
As such, we are going to defend Canada's institutions. We are going to restore that confidence that Canadians have, and this motion offers an appropriate remedy for the rules having been broken: an admonishment. For accountability and transparency, it offers answers to the questions that were rightfully put to the individual who will, if this motion passes, be brought before the bar of the House.
I invite all members of the House to support this important motion. I know that we have heard affirmation from members of Canada's official opposition, the common-sense Conservatives. I know that we have heard from members of the third and fourth parties, as well as from the Green Party, that they will be supporting it. I look with hopeful optimism that today, after eight years, the Liberal government will do the right thing and vote in support of restoring Canadians' confidence in its oldest and most sacred institution, the place we serve: the true north, strong and free; our country that we love; Canada.
That is why we are voting to restore that confidence, and I call on all members to do the same.