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Lib. (YT)
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2023-03-28 15:04 [p.12755]
Monsieur le Président, le commandement conjoint entre le Canada et les États‑Unis, le NORAD, est essentiel au maintien de la paix, de la stabilité et de la souveraineté pour notre pays. Compte tenu de l'invasion arbitraire et violente de l'Ukraine par la Russie et d'autres nouvelles menaces qui pèsent sur la sécurité mondiale, l'engagement de notre gouvernement à moderniser le NORAD tout en respectant et en protégeant la souveraineté de l'Arctique suscite un vif intérêt chez mes concitoyens du Yukon et de l'ensemble du Nord. La ministre de la Défense nationale pourrait-elle informer la Chambre des progrès réalisés pour assurer la sécurité du Canada dans l'Arctique?
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Lib. (YT)
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2023-03-22 15:07 [p.12418]
Monsieur le Président, depuis 2021, la situation en Afghanistan est très difficile, surtout pour les femmes et les filles qui sont persécutées chaque jour. En ce moment, les Nations unies nous confirment que le nombre d'Afghans qui ont besoin d'aide humanitaire est sans précédent.
Est-ce que le premier ministre peut nous parler des efforts du Canada pour soutenir le peuple afghan?
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Lib. (YT)
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2023-03-20 16:32 [p.12293]
Monsieur le Président, c'est un peu intimidant de prendre la parole après le discours aussi percutant qu'enflammé de mon collègue.
Des voix: Oh, oh!
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Lib. (YT)
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2023-03-20 16:33 [p.12293]
Monsieur le Président, j'exprimerai moi aussi mon point de vue sur l'importante question de l'ingérence électorale et de ses répercussions potentielles sur la démocratie au Canada, une démocratie pour laquelle des milliers de Canadiens se sont battus, littéralement au prix de leur vie, et que de nombreuses personnes dans le monde entier admirent et nous envient.
Au cours des prochaines minutes, j'aimerais relayer l'opinion de mes concitoyens sur le sujet, tout en exprimant mes propres réflexions sur ce que le gouvernement a accompli jusqu'à présent pour lutter contre cette menace complexe et sur les étapes qui nous attendent.
Ce faisant, je souhaiterais faire baisser la température de quelques degrés, car cela sent indubitablement la soupe chaude à la Chambre. Il s'agit d'une question dont nous devrions débattre vivement afin de trouver, au moyen de la procédure parlementaire, un moyen de restaurer et de maintenir la confiance des Canadiens dans notre régime parlementaire et dans nos institutions démocratiques. Ce n'est pas le moment de marquer des points dans un but partisan; les Canadiens n'ont d'ailleurs pas envie que l'arène politique donne lieu à une telle gymnastique.
Dans le même ordre d'idées, je ne peux pas m'empêcher de penser à ce qu'a dit récemment le député sortant de Notre‑Dame-de‑Grâce—Westmount, lorsqu'il nous a exhortés à toujours arriver à la Chambre avec la ferme intention de considérer nos collègues et cet endroit extraordinaire avec respect.
Nous savons que des acteurs étrangers — plus particulièrement, mais pas uniquement la République populaire de Chine — ont tenté de s'ingérer dans les deux dernières élections fédérales et qu'ils pourraient aussi cibler d'autres pouvoirs publics. De nombreux Canadiens et de nombreux députés à la Chambre, moi y compris, ont été profondément troublés par les diverses allégations récentes de tentatives d'ingérence.
Plus troublant encore: on prétend que ces tentatives d'ingérence pourraient avoir eu un effet, même si on nous a donné l'assurance, preuves à l'appui, qu'elles n'avaient pas eu d'incidence sur les résultats électoraux. Ces allégations ont suscité des questions et des préoccupations, tant chez les parlementaires que parmi les Canadiens. En effet, nous ne sommes pas les seuls à nous poser des questions: c'est aussi le cas de nos concitoyens. D'ailleurs, je suis sûr que la plupart de mes collègues s'en sont fait poser.
En suivant les reportages et les discussions sur cette question au cours des dernières semaines, j'ai constaté qu'il est tout particulièrement important de faire la distinction entre le renseignement et la preuve. Ainsi, ce que nous entendons sur l'ingérence électorale repose en grande partie sur de l'information provenant de services de renseignement.
Pour que la réaction à l'ingérence puisse se fonder sur des preuves, il faut davantage que les bribes d'information que fournissent les services de renseignement. Il est donc impératif de souligner que ces bribes portent sur des incidents allégués et que les éléments d'information choisis pour les étayer ne brossent peut-être pas un tableau complet de la situation. Néanmoins, les allégations sont graves et troublantes. Par conséquent, elles obligent le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour protéger nos institutions et notre système démocratique, ainsi que pour s'assurer qu'ils demeurent sûrs et fiables.
En matière de sécurité nationale, rappelons-nous que les réponses à certaines questions doivent demeurer confidentielles pour protéger le travail de nos services de sécurité et leurs sources. C'est notre devoir, et nous devons le respecter. Il faut devons également continuer de protéger les relations du Canada avec ses alliés, avec qui nous échangeons évidemment des renseignements de nature délicate.
Cela dit, il ne fait aucun doute qu'il est possible de répondre à certaines questions. Comme nous l'avons vu dans les deux derniers rapports du Protocole public en cas d’incident électoral majeur et dans d'autres travaux récents de parlementaires, de fonctionnaires et d'experts, il est évident que des changements clairs doivent être envisagés pour renforcer notre système et améliorer notre réaction à ces menaces, tout en offrant le plus de transparence possible aux parlementaires et à la population canadienne. Le sujet n'a rien de partisan et il n'a pas lieu de l'être.
J'oserais dire que, lorsque des allégations potentiellement explosives sont soulevées, nous avons sans doute tous tendance à nous retrancher dans nos positions partisanes et à nous mettre sur la défensive. Une telle approche, des deux côtés de la Chambre, n'apporte rien.
Les accusations honteuses de collaboration avec les autorités chinoises visant notre chef sont particulièrement décevantes, et les manœvres politiques qui attisent ainsi la peur doivent être dénoncées. En même temps, nous avons tous la responsabilité d'examiner cette question avec honnêteté en nous engageant à combler les lacunes qui persistent dans nos mesures de protection.
Notre but ultime est sûrement d'examiner ces allégations afin de comprendre d'où elles viennent et de quelle manière nous pourrons continuer à améliorer les mesures prises pour protéger l'intégrité de notre démocratie. Au bout du compte, les seuls gagnants, quand il y a des insinuations délibérées et de la confusion ou que des politiciens canadiens soulèvent des doutes sur l'intégrité de la démocratie canadienne et sur la loyauté des Canadiens, ce sont les différents adversaires totalitaires étrangers qui, nous le savons, cherchent des moyens de créer de l'incertitude et de miner nos institutions.
Même si c'était avant que je sois élu, le gouvernement — et c'est tout à son honneur — a pris des mesures importantes pour régler ces mêmes problèmes de sécurité nationale, de manière sécuritaire et responsable, tout en faisant preuve d'autant de transparence que possible. Le Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement est une institution clé. Il s'agit d'un groupe de 11 parlementaires des deux Chambres qui ont reçu l'habilitation nécessaire pour examiner les questions liées à la sécurité nationale. Ils ont commencé à étudier la question.
Le Protocole public en cas d'incident électoral majeur, un groupe de fonctionnaires ayant pour mandat de faire rapport au public au sujet des élections et de ce qui peut menacer le processus électoral, a récemment publié son rapport sur les élections de 2021. Il a conclu que, même s'il y a eu des tentatives d'ingérence, elles n'ont pas eu d'incidence sur les résultats électoraux. Le Protocole a fait plusieurs recommandations pour accroître l'efficacité des mesures de lutte contre ce qui peut représenter une menace. J'espère que ces changements seront examinés et mis en œuvre dans les plus brefs délais raisonnables.
Outre le travail actuellement effectué par ces organismes, j'ai été heureux d'apprendre que David Johnston, 28e gouverneur général du Canada, qui est de surcroît un éminent juriste et un Canadien intègre, a reçu le mandat de se pencher sur l'ingérence étrangère dans nos élections et de faire des recommandations sur les mesures à prendre pour maintenir ou rétablir la confiance des Canadiens à l'égard de ces institutions.
Il était essentiel de nommer une personne impartiale pour étudier la question et recommander des mesures à prendre, car la partisanerie n'a pas sa place dans ce dossier. Je pense que nous devons tous attendre que M. Johnston présente ses recommandations au lieu de présumer de ce qui se trouvera ou ne se trouvera pas dans ses conclusions.
Comme je l'ai dit en discutant avec des gens de ma circonscription, même si j'ai des réserves, je ne suis pas contre l'idée de mener quelque chose comme une enquête ou une consultation publique à l'égard de certaines des questions dont nous discutons, mais je suis conscient des limites d'une enquête publique lorsqu'il s'agit d'étudier des questions liées à la sécurité.
Une fois de plus, je voudrais évoquer les organismes et les mécanismes tels que le Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement, les comités parlementaires et d'autres, qui existent pour examiner non seulement des allégations précises, mais aussi le problème de l'ingérence étrangère, les risques qu'elle présente et les mesures à prendre à cet égard, d'une manière plus générale.
Outre les travaux à venir de M. Johnston et du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement, l'Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement examine les renseignements relatifs à l'ingérence étrangère évalués par les organismes canadiens responsables de la sécurité remontant jusqu'aux deux dernières élections, c'est-à-dire pendant et après ces dernières.
Le rapport du Protocole public en cas d’incident électoral majeur propose plusieurs recommandations qui méritent d'être prises en compte pour rendre le processus plus transparent et rendre notre démocratie plus sûre.
Le débat que nous avons aujourd'hui reflète le travail de plusieurs comités parlementaires. Les comités devraient être les organes idéaux pour sélectionner et entendre des témoins et des experts afin de formuler des recommandations sur les mesures concrètes à prendre pour renforcer la sécurité des Canadiens.
Je pense que les comités sont les mieux placés pour déterminer qui ils appellent à témoigner. Par conséquent, je suis déçu que nous devions tenir, dans cette enceinte, un vote sur le choix des personnes à convoquer. Je ne soutiendrai pas cette motion, car j'estime que cette responsabilité revient aux comités. Il vaut mieux mettre fin aux efforts visant à contourner ce processus afin que les travaux des comités en question et les travaux de la Chambre puissent se poursuivre sans entrave.
En annonçant le rôle qu'occuperait M. Johnston, le premier ministre a également annoncé que le ministre de la Sécurité publique lancerait des consultations attendues depuis longtemps sur un registre visant la transparence en matière d'ingérence étrangère. Ces consultations s'achèveront au début du mois de mai, et j'espère que l'on sera en mesure de légiférer rapidement.
Je comprends la frustration des victimes d'ingérence étrangère et de ceux qui s'inquiètent de celle-ci. Le paragraphe 11d) de la Charte des droits et libertés accorde à chaque citoyen la présomption d'innocence jusqu'à ce que la culpabilité soit prouvée, et aucune des allégations actuelles ne se rapproche le moindrement d'une preuve de culpabilité. Le Canada a connu dans le passé des épisodes déplorables où l'on a calomnié, ostracisé ou persécuté des personnes en mettant en doute leur loyauté en raison de leur origine.
Dans le récent tourbillon d'allégations, certains ont eu tendance à s'emballer et à renoncer à faire les choses dans les règles sur la base de craintes attisées par des individus irresponsables. L'histoire du Canada nous apprend que, trop souvent, des conclusions hâtives peuvent avoir des effets dévastateurs et durables.
Mettons de côté la partisanerie. Engageons-nous à collaborer pour faire face aux situations. Les Canadiens n'attendent rien de moins de notre part.
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Lib. (YT)
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2023-03-20 16:43 [p.12295]
Monsieur le Président, une fois encore, nous avons des procédures à respecter. Nous avons accès aux renseignements et aux comptes-rendus confidentiels par l'intermédiaire du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement et d'autres organismes. Il y a des procédures à respecter, et je serai heureux de recevoir de nouvelles recommandations de la part de notre rapporteur spécial, le moment venu.
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Lib. (YT)
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2023-03-20 16:44 [p.12295]
Monsieur le Président, je remercie ma collègue de sa question.
Je souligne que la nomination de M. Johnston est appuyée par toute une panoplie de personnes.
La réputation de M. Johnston est irréprochable, et nous avons de bonnes raisons de croire qu'il est probablement le mieux placé au Canada pour nous donner un rapport objectif et impartial.
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Lib. (YT)
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2023-03-20 16:46 [p.12295]
Monsieur le Président, c'est aussi un plaisir pour moi de siéger avec mon collègue au comité de la santé. Il y soulève toujours des questions et des observations réfléchies.
La question est complexe. Comme je l'ai dit dans mon discours, les conclusions d'une enquête publique sont plus limitées que ce qui peut être découvert dans un contexte plus sûr, comme celui du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement. Il s'agit donc de tenir compte de cette complexité. Chose certaine, j'attendrai les recommandations de M. Johnston, le rapporteur spécial, pour voir les autres façons de rétablir la confiance dans nos institutions démocratiques.
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Lib. (YT)
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2023-03-08 17:06 [p.12092]
Monsieur le Président, je suis heureux de présenter une pétition au nom de 93 habitants du Yukon en faveur de l'adoption de mesures législatives pour une transition équitable afin de s'attaquer à l'urgence climatique. Cette pétition contient un certain nombre de recommandations stratégiques précises pour nous aider à atteindre les objectifs de transition vers une économie verte, équitable et inclusive avec une réduction substantielle des émissions mondiales.
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Lib. (YT)
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2023-03-07 14:59 [p.12059]
Monsieur le Président, les droits inhérents des Métis ont été confirmés dans la loi constitutionnelle de 1982, et il y a 40 ans aujourd'hui, le Ralliement national des Métis a été officiellement créé. Depuis sa création, le Ralliement défend avec acharnement les intérêts des Métis dans tout le Canada.
Le ministre des Affaires du Nord pourrait-il informer la Chambre des partenariats entre le gouvernement fédéral et le Ralliement national des Métis et de l'important travail que nous accomplissons ensemble avec les Métis?
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Lib. (YT)
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2023-02-08 14:09 [p.11408]
Monsieur le Président, « nous vous parlerons de notre passé; puis, nous exposerons les problèmes que nous vivons aujourd'hui et, enfin, nous présenterons notre vision de l'avenir. » Cet extrait est tiré de l'introduction du document intitulé « Together Today for our Children Tomorrow ». Il y a 50 ans de cela, Elijah Smith et une délégation de chefs du Yukon se sont rendus à Ottawa pour rencontrer le premier ministre Pierre Elliott Trudeau afin de lui présenter ce document historique. Les Premières Nations y réclamaient le droit de faire respecter leurs besoins économiques, sociaux et culturels au moyen d'une entente avec le gouvernement du Canada. Cette rencontre a marqué la première étape d'un long cheminement vers la conclusion de l'accord-cadre définitif et de quelques-uns des premiers traités modernes du Canada.
La semaine prochaine, je participerai à la célébration du 50e anniversaire de la présentation de « Together Today for our Children Tomorrow » et j'invite tous les députés à se joindre à moi à cette occasion. Comme l'a déclaré le grand chef yukonnais Peter Johnston, « ces célébrations constituent véritablement un hommage aux efforts et au parcours des chefs autochtones dont la vision et la détermination ont eu une incidence incommensurable et sans précédent sur la vie des Premières Nations du Yukon et des Yukonnais. »
Shäw níthän. Gunalchéesh, et j'espère voir tout le monde à cette célébration.
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Lib. (YT)
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2023-02-02 14:48 [p.11182]
Monsieur le Président, les enfants des Premières Nations s'épanouissent lorsqu'ils peuvent rester dans leur famille, au sein de leur communauté, entourés de leur culture, et le Yukon a réalisé d'importantes avancées à ce chapitre. Il y a maintenant trois ans que la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis est entrée en vigueur.
La ministre des Services aux Autochtones peut-elle informer la Chambre des progrès réalisés par le gouvernement avec ses partenaires des Premières Nations quant à cette grande priorité?
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Lib. (YT)
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2022-12-14 14:10 [p.10866]
Monsieur le Président,
Ils font des choses étranges sous le soleil de minuit, Les ardents chercheurs d'or;Les chemins arctiques et les traces hivernales rendent le froid attirant;Les aurores boréales émerveillent tous les gens, Et aucun endroit n'est l'égaldu bord du lac Lebarge au Yukon en soirée.Peut-être venez-vous de Calgary pour glisser en luge ou flirter dans la neige, Ou peut-être êtes-vous venu du Sud sur les ailes d'Air North, Dieu seul le sait;Embrassez le froid, et le pays de l’or vous charmera; Vous direz alors, tout simplement, que la vie n’a jamais été aussi belle. Vous pourrez même conduire un traîneau à chiens sur le chemin Dawson à Noël. Et si vous y perdez un orteil, pas de souci: on le mettra dans le prochain cocktail! Célébrez la nouvelle année à Beaver Creek, Old Crow ou Watson Lake;Peu importe où vous allez, vous découvrirez des paysages dont vous vous souviendrez. Ils font des choses étranges pendant les nuits d'hiver, les gens hardis; Sur les sentiers arctiques, au milieu des épinettes baignées de lune, vous pourrez skier, faire du traîneau ou chercher des orignaux. Les aurores boréales émerveilleront tout un chacun.Soyez tous les bienvenus sur cette terre que j'adore, et joyeuses Fêtes à tous, de ma part!
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Lib. (YT)
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2022-12-07 14:10 [p.10546]
Monsieur le Président, au Yukon, un fusil dans la maison signifie une chasse à l’orignal à l’automne et de la viande dans le congélateur pour tout l'hiver. Les discussions sur les chasses à venir sont aussi courantes que les réflexions sur la météo.
Le printemps dernier, des élèves de l’école secondaire Porter Creek, à Whitehorse, ont participé à une chasse au bison, où ils ont appris à récolter la viande tout en rendant hommage à l’animal qui avait donné sa vie. Ils ont appris en vivant dans la nature, en installant des tentes, en entretenant leur feu et en faisant la maintenance d'une motoneige. Plus près de chez nous, mon fils a aidé nos voisins à dépecer un orignal après une chasse l’automne dernier. En coupant de la viande et en confectionnant des saucisses, il a appris à apprécier la vie et les efforts qu'il y avait derrière la viande qui nous a été offerte en cadeau.
La nécessité de lutter contre la violence liée aux armes à feu est bien réelle, tant dans les régions rurales que dans les grands centres urbains du Canada. Il est tout aussi urgent de préserver notre capacité de chasser, que ce soit en tant que peuples autochtones, Yukonnais ou Canadiens. En tant que député du Yukon, je ferai de mon mieux pour veiller à ce que, dans le cadre de nos efforts concertés à la Chambre pour prévenir un autre décès causé par la violence armée, nous reconnaissions la chasse comme un mode de vie. Il n'y a rien de plus canadien.
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Lib. (YT)
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2022-11-24 14:13 [p.9975]
Monsieur le Président, la ville de Dawson, au Yukon, qui fait partie du Klondike, vient de connaître un autre été bien occupé. Maintenant que l'hiver est là, les gens se rassemblent et s'adonnent à des sports et à des activités culturelles, à l'intérieur ou à l'extérieur, pour occuper les soirées sombres.
Les résidants de Dawson City font de leur mieux pour faire face aux prix élevés causés par l'inflation, mais le besoin de lutter contre les changements climatiques est toujours présent dans leur esprit.
En août dernier, des scientifiques et des représentants des Premières Nations se sont réunis à Dawson pour mettre en lumière les conséquences de la fonte du pergélisol pour les collectivités du Nord, dont celles du Yukon. Quand le pergélisol fond, le sol se déplace, les bâtiments sont déstabilisés, les routes sont emportées, les feux s'intensifient et les glissements de terrain bloquent littéralement les routes, ce qui donne un nouveau sens aux mots « perturbations des chaînes d'approvisionnement ».
Les résidants de Dawson City et du Yukon savent que les changements climatiques sont aussi réels que les prix élevés auxquels nous sommes maintenant confrontés.
Le gouvernement est là pour aider les collectivités comme celle de Dawson à s'adapter à la crise climatique. Nous sommes aussi là pour aider les gens qui en ont le plus besoin à composer avec les prix élevés, afin que Dawson demeure le cœur vivant du Klondike pendant encore longtemps.
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Lib. (YT)
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2022-11-21 13:50 [p.9750]
Madame la Présidente, je suis très heureux aujourd'hui de prendre part au débat sur l'énoncé économique de l'automne du gouvernement du Canada. Nous vivons une période d'incertitude. Les Canadiens et tous les citoyens du monde sont aux prises non pas avec une seule crise, mais avec de multiples crises. Notre monde est aux prises avec une crise inflationniste et une crise climatique de plus en plus dévastatrice et coûteuse. Le Canada et ses alliés tentent de lutter contre la montée de l'extrémisme, de l'isolationnisme et de l'agressivité de pays autoritaires comme la Russie, la Chine et l'Iran.
Les députés de l'opposition souhaitent peut-être minimiser la crise climatique ou présenter de manière erronée la crise inflationniste comme une crise causée par le leader du Canada, par les efforts du Canada pour combattre le changement climatique ou par les efforts du gouvernement pour soutenir les Canadiens durant la pandémie de COVID‑19. Cependant, les Canadiens, y compris ceux de ma circonscription, le Yukon, savent que ces questions ont une portée beaucoup plus grande et une origine plus complexe que n'importe quel message embouteillé dans une vidéo TikTok.
Les Canadiens de tout âge sont aux prises avec une combinaison de crises et de stress sans précédent. C'est particulièrement le cas de nos enfants et de nos petits-enfants, car c'est l'avenir même des jeunes générations qui est en jeu. Ces jeunes sont confrontés à une planète qui se transforme radicalement parce que leurs prédécesseurs ont trop attendu avant d'écouter les scientifiques et les aînés qui sonnaient l'alarme à propos des changements climatiques. Ils se butent à un coût de la vie inabordable. Ils font face à une vague croissante de populisme de droite qui est alimentée par le mécontentement à l'égard du statu quo et cible les mesures qui permettraient, en fait, de calmer ce mécontentement.
Lester B. Pearson a déjà dit que « le choix [...] est maintenant aussi clair pour les États qu'il l'a déjà été pour les individus: soit la paix, soit l'extinction ». Bien que ces paroles donnent plutôt froid dans le dos quand on pense à la guerre illégale que la Russie mène actuellement en Ukraine, j'ajouterais que, de nos jours, le choix qui s'offre à nous doit aussi inclure ces éléments: soit nous réglons la crise climatique, soit nous risquons l'extinction.
Les baby-boomers et les membres de la génération X, comme bon nombre de mes collègues et moi, ont eu la chance de connaître plusieurs décennies de stabilité mondiale, de niveaux de vie élevés et, dans l'ensemble, de paix et de prospérité. Malgré tout ce que nous avons reçu, l'avenir est toutefois de plus en plus incertain. Ce sont nos enfants, nos petits-enfants, nos jeunes collègues parlementaires, des candidats, des employés, des militants et des gens de nos circonscriptions qui doivent faire face à cette incertitude, à cet avenir incertain lié au destin de notre planète.
L'énoncé économique dont nous débattons actuellement peut très bien nous permettre de relever les défis de l'heure, ainsi que de saisir les occasions qui se présentent actuellement. Un de ses éléments clés vise à venir en aide aux jeunes Canadiens en éliminant l'intérêt sur les prêts canadiens aux étudiants et sur les prêts canadiens aux apprentis. Trente pour cent ou plus de ce que rembourse au gouvernement une personne qui participe aux programmes des prêts canadiens aux étudiants ou des prêts canadiens aux apprentis, ce sont des intérêts. Plus de la moitié des étudiants canadiens font appel au programme des prêts canadiens aux étudiants.
Une personne venant de Dawson City qui se rend à Victoria, à Edmonton ou à Ottawa pour poursuivre des études de premier cycle et qui contracte un prêt de 40 000 $ pour ce faire paiera aujourd'hui 13 000 $ de plus en intérêts seulement. C'est sans compter ce qu'il en coûte pour obtenir un diplôme d'études supérieures ou un diplôme professionnel en ingénierie ou en médecine. Grâce à ce projet de loi, la personne pourra réinvestir dès maintenant ces 13 000 $ dans l'économie, ou les mettre de côté pour une mise de fonds pour l'achat d'une maison. Cette mesure est un pas important pour le Canada et pour les jeunes canadiens.
Je suis revenu de ma circonscription hier, après une longue journée de voyage. De nombreuses personnes m'ont dit à quel point elles étaient reconnaissantes de ce soutien. Les jeunes ne sont pas les seuls à subir le poids de la hausse des coûts et d'un avenir incertain; c'est pourquoi notre plan en matière d'abordabilité est déjà en place. Il comprend une augmentation de l'Allocation canadienne pour les travailleurs, une réduction de 50 % des frais de garde moyens et une hausse de 10 % des prestations de la Sécurité de la vieillesse pour les personnes âgées de plus de 75 ans, et plus encore.
La hausse du coût de la vie est particulièrement ressentie dans les collectivités nordiques et éloignées comme celles du Yukon. Cette situation a durement touché les familles du Yukon. Aujourd'hui, alors que le gouvernement s'efforce d'aider les personnes aux revenus les plus faibles, la classe moyenne est également en difficulté. Le gouvernement est à bâtir une économie qui fonctionne pour tous les Canadiens. Contrairement à ce que disent parfois les députés d'en face, il n'y a pas de solution magique aux effets de l'inflation, comme l'élimination du prix de la pollution, ce qui reviendrait littéralement à voler Pierre aujourd'hui pour verser beaucoup plus à Paul plus tard.
Certes, les temps sont durs. Selon Statistique Canada, au cours de la dernière année seulement, le coût du mazout à Whitehorse a augmenté de 80 ¢ le litre, et il se situe actuellement à près de 60 ¢ le litre de plus que l'automne dernier, et l'augmentation du prix du diésel et de l'essence ordinaire est similaire.
Depuis 2019, le prix de la pollution a augmenté d'environ 13 ¢ le litre. En septembre 2021, malgré les fluctuations du cours du pétrole et du gaz, le prix du litre d'essence que payaient les Yukonnais était en fait inférieur à celui de janvier 2019, l'année où la tarification de la pollution est entrée en vigueur. Au début de l'année, le prix de la pollution a augmenté d'environ 3 ¢ à 4 ¢, alors que le prix du litre d'essence a augmenté de 60 ¢ à 80 ¢. La tarification de la pollution, que certains appellent la taxe sur le carbone, représente moins de 5 % de cette augmentation.
Le gouvernement du Yukon a mis en place son propre programme de remboursement à titre d'incitatif à agir pour le climat. Une grande partie de l'augmentation du prix du carburant et du coût de la vie est liée à l'inflation, à l'augmentation du prix du pétrole et aux décisions de l'OPEP quant au cours mondial de celui-ci, ainsi qu'aux répercussions sur l'économie mondiale de l'invasion violente de l'Ukraine par la Russie et aux répercussions durables de la pandémie de COVID‑19 sur les chaînes d'approvisionnement.
La tarification de la pollution est le moyen le plus responsable et le plus économique de réduire les émissions à long terme, et bien que celle-ci ait augmenté, elle n'a pas les graves conséquences sur l'inflation et l'augmentation des prix dont l'opposition l'accuse. L'opposition est trop occupée à prétendre que les feux de forêt dévastateurs, la fonte du pergélisol et les tempêtes plus violentes que nous connaissons ne sont pas le résultat du réchauffement de la planète causé par les humains, et à laisser entendre que les changements climatiques n'ont pas d'effets dévastateurs sur nos infrastructures, notre population et notre économie, pour proposer des solutions pour lutter contre les changements climatiques ou des mesures concrètes pour venir en aide aux Canadiens face à l'augmentation des prix.
En plus d'offrir aux citoyens un rabais lié à la tarification de la pollution, ce qui laisse plus d'argent dans les poches des citoyens moyens que la tarification de la pollution leur en coûte, le Canada et le Yukon travaillent à mettre en œuvre des mesures pour soutenir les Canadiens en cette période difficile. Non seulement le gouvernement a proposé des mesures telles que doubler le crédit d'impôt pour la TPS pendant six mois afin d'aider les Yukonais qui sont les plus durement touchés par la hausse des prix, mais il a également investi dans une économie carboneutre fondée sur l'énergie propre pour que nous ne soyons pas à la merci des décisions de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole.
J'espère que les Yukonais qui chauffent leur logement au mazout et qui cherchent une solution de rechange se prévaudront de l'Initiative canadienne pour des maisons plus vertes, qui offre des subventions d'une valeur pouvant aller jusqu'à 5 000 $ ainsi que des prêts à faible intérêt pouvant atteindre 40 000 $ pour aider à rénover les habitations et à réduire leurs émissions.
Comme on a pu le constater dans l'énoncé économique de l'automne, le gouvernement investit dans les emplois de demain et travaille à bâtir l'économie de l'avenir en investissant dans le Centre de formation pour les emplois durables et en lançant le Fonds de croissance du Canada. Ce fonds est l'initiative canadienne de financement des technologies à faibles émissions de carbone. Il attirerait des investissements du secteur privé dans les entreprises et les projets canadiens afin de réduire les émissions et de déployer des technologies propres qui favoriseront la croissance, contribueront à l'atteinte des cibles climatiques, tireront parti des ressources naturelles du Canada et renforceront les chaînes d'approvisionnement essentielles.
Notre énoncé économique de l'automne prévoit également un crédit d'impôt concurrentiel pour les technologies propres équivalant à 30 % du coût des investissements afin de permettre au Canada de concurrencer les États‑Unis pour attirer les projets de développement de technologies propres. Ce crédit d'impôt jouerait un rôle essentiel pour les entreprises, les collectivités et les particuliers du Yukon, étant donné que nous cherchons à écologiser notre économie et notre réseau énergétique, qui repose en grande partie sur les combustibles fossiles.
Je reviens tout juste du Forum géoscientifique du Yukon, où la stratégie centrale et les investissements de notre gouvernement pour passer aux énergies propres ont été accueillis avec enthousiasme. L'énergie propre nécessite l'exploitation de mines, et les mines nécessitent des sources d'énergie propres. Le Yukon a donc un avenir prometteur dans ces deux domaines.
Le crédit d'impôt pour les technologies propres s'appliquerait aux investissements dans les systèmes de production et de stockage d'électricité, notamment les centrales au fil de l'eau, les centrales marémotrices et les petits réacteurs nucléaires modulaires, qui sont tous des solutions à long terme possibles pour écologiser le réseau énergétique du Yukon.
Ce crédit d'impôt s'appliquerait également aux équipements de chauffage à faible émission de carbone, ainsi qu'aux véhicules industriels zéro émission, tels que ceux qui sont employés dans les secteurs de l'exploitation minière et de la construction. Sachant que l'économie canadienne compte parmi les plus vigoureuses du G7, et que notre pays jouit d'une excellente cote de crédit sur la scène internationale ainsi que d'un ratio dette-PIB qui continue de diminuer, nous sommes dans une position économique solide pour affronter des vents contraires.
Chaque hiver, bien que les collectivités du Yukon connaissent de longues nuits, nous savons que le printemps, l'été et le soleil reviendront, comme pour tous les Canadiens. Le gouvernement sera là pour aider les Canadiens à affronter un hiver qui pourrait être particulièrement rigoureux.
Nous continuerons de prendre des décisions fondées sur des données probantes. Nous continuerons de construire une économie qui profitera à tous les Canadiens.
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