Monsieur le Président, je remercie le député d'avoir partagé son histoire avec nous. En tant qu'officier de marine qui souffre également du mal de mer, je peux dire que nous sommes très reconnaissants d'avoir pu profiter du service de son père.
Comme je l'ai indiqué dans la question que j'ai posée au premier ministre la semaine dernière, les opioïdes tuent 19 Canadiens par jour et, malheureusement, ma circonscription, Spadina—Fort York, affiche le deuxième taux de mortalité le plus élevé, soit 57 décès.
Il ne s'agit pas juste de la mort d'une personne. Ce sont des milliers de personnes qui ont été fauchées, plus précisément 24 626 personnes. Ce sont des sœurs, des frères, des parents, des grands-parents, des enfants et des amis qui sont morts trop tôt — 24 626 vies fauchées. Le nombre de morts et la destruction de nos collectivités sont renversants. J'en ai moi-même été témoin lors d'une marche communautaire pour la sécurité avec la police de Toronto, où les policiers ont dû arrêter et traiter deux cas de surdoses sur-le-champ, au beau milieu de la marche.
Que mon collègue souhaite-t-il voir dans une stratégie nationale efficace et quand veut-il le voir? Nous devons mettre fin à ce carnage.