Madame la Présidente, avant de parler de la motion, je veux prendre un instant pour rendre hommage à un ancien combattant de ma circonscription. Le 22 novembre dernier, Carl Kolonsky, un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, est décédé à Campbell River à l'âge de 96 ans. Il laisse dans le deuil ses fils Don et Darryl, ses petits-enfants et de nombreux neveux et nièces. Je suis sûre qu'il est aux côtés de celle qui a été son épouse durant 53 ans, Elsie, qui est décédée en 2000.
La dernière fois que j'ai vu M. Kolonsky en personne, nous commémorions le jour du Souvenir en 2019 à la Légion de Campbell River. Je tiendrai toujours pour sacrée la photo que lui et moi avons prise alors que nous attendions avec impatience de participer au 75e anniversaire de la libération des Pays‑Bas pendant la Seconde Guerre mondiale, en Hollande. J'étais particulièrement enthousiaste à l'idée d'accompagner ce formidable ancien combattant, dont la bonté était palpable pour tous les gens qui le connaissaient. Comme nous le savons, la COVID‑19 a mis fin à ces rêves. L'année dernière, M. Kolonsky a reçu des lettres et des fleurs d'une ville néerlandaise pour le remercier de son rôle et de son travail extraordinaires.
Carl était bien connu dans la région pour son esprit combatif, qu'il avait manifesté lors de la Seconde Guerre mondiale; il a d'ailleurs été décoré pour ses services. La perte de Carl a été profondément ressentie à Campbell River et par ses proches, qui l'aimaient énormément. Je le remercie pour ses états de service, j'exprime toutes mes sympathies à ses proches, qui l'aimaient beaucoup, et je partage leur profond chagrin.
Aujourd'hui, je suis ici pour parler des aînés. Au printemps dernier, le NPD a commencé à émettre sans relâche des avertissements selon lesquels le calcul des prestations liées à la pandémie pourrait avoir des répercussions importantes sur les Canadiens les plus pauvres. D'ailleurs, nous avons envoyé plusieurs lettres concernant expressément les aînés et le Supplément de revenu garanti, une prestation que reçoivent des aînés parmi les plus pauvres au Canada. Nous savions que les plus vulnérables feraient les frais d'une absence de planification judicieuse, et c'est ce qui est arrivé. Des aînés ont vu leur Supplément de revenu garanti être récupéré. Des parents ont aussi vu leur Prestation fiscale pour enfants, une source de revenus dont le but précis est de sortir les enfants de la pauvreté, être récupérée.
Une aînée a informé mon bureau qu'elle avait perdu son emploi à cause de la COVID‑19 et que son bureau venait de fermer. Même avec la Sécurité de la vieillesse, le Supplément de revenu garanti et le petit revenu qu'elle gagnait, elle arrivait à peine à joindre les deux bouts. Lorsqu'elle a perdu son emploi, elle était terrifiée à l'idée de ne pas pouvoir en trouver un autre pour combler ce manque important et elle craignait de ne pas être capable de joindre les deux bouts. Elle a fait comme beaucoup d'autres Canadiens qui avaient perdu leur emploi: elle a communiqué avec le bureau de son député et avec Service Canada. Les deux bureaux lui ont assuré qu'elle était admissible à ces prestations. Cependant, elle était toujours inquiète, alors elle s'est informée de nouveau, et on lui a dit qu'il n'y aurait aucune répercussion.
En juillet 2021, elle a découvert que c'était tout simplement faux. Elle a appris que les prestations qu'elle avait reçues l'empêchaient de toucher le Supplément de revenu garanti, et elle vit maintenant avec 1 000 $ par mois. Cette aînée, qui habite dans les Territoires du Nord‑Ouest, a vécu dans sa voiture pendant un mois parce qu'elle ne pouvait pas payer son loyer. C'était au cours d'un mois où la température était inférieure à zéro. Je ne peux même pas imaginer être placée dans une telle situation. De surcroit, comme beaucoup d'autres aînés au Canada, étant donné qu'elle a perdu le Supplément de revenu garanti, elle a automatiquement perdu la possibilité de toucher d'autres prestations territoriales ou provinciales.
Nous savons que, d'un bout à l'autre du pays, le Supplément de revenu garanti ouvre la porte à d'autres prestations aux niveaux provincial et territorial. Quand les aînés perdent leurs prestations du Supplément de revenu garanti, ils perdent beaucoup plus que cette source de revenus. L'aînée dont je vous parle a vu ses revenus diminuer d'un autre 200 $ par mois parce qu'elle n'était plus admissible au programme territorial visant à compenser le coût élevé de la vie dans les Territoires du Nord‑Ouest. On ne peut tout simplement pas mesurer ces répercussions tellement elles sont dévastatrices.
Nous débattons de la super motion sur le projet de loi C‑12. Ce projet de loi prévoit d'exclure du revenu imposable des aînés les prestations liées à la pandémie qu'ils ont reçues avant juin 2022, ce qui leur permettra de récupérer leur argent. Cela semble encourageant, jusqu'à ce qu'on comprenne qu'ils doivent attendre jusqu'au mois de mai.
Les aînés peinent à joindre les deux bouts depuis juillet 2021. En décembre, dans la mise à jour économique, on leur a dit que le gouvernement allait finalement corriger le tir. Puis, en lisant les petits caractères, nous avons appris que les aînés devront attendre de longs mois avant de récupérer leur argent.
J'écoute ce que me disent les aînés. Nombre d'entre eux m'ont raconté leur histoire. Ils se sont exprimés avec beaucoup de courage. Je me demande si le gouvernement écoute ce que les aînés aux prises avec des difficultés et désespérés ont à dire.
J'aimerais vous raconter l'histoire d'un autre aîné. Il s'agit d'un homme de 71 ans qui occupait un emploi. Il a présenté une demande de prestations d'urgence parce qu'il avait perdu son emploi durant la pandémie. Puis, le gouvernement a récupéré ses prestations du SRG, ce qui a été un dur coup pour lui. Ensuite, il a reçu un diagnostic de cancer. Il a été dévasté par cette nouvelle, mais aussi parce qu'il ne pouvait pas se payer les médicaments dont il avait besoin. C'est inacceptable. N'importe quel Canadien dans notre pays, un pays très fier de son système de soins de santé, devrait avoir accès aux médicaments de base dont il a besoin pour demeurer en vie et en santé. Cet aîné n'a pas les moyens de se procurer ses médicaments pour se soigner et il a complètement perdu espoir. Il ne sait pas comment il passera au travers de cette épreuve. Il ne peut pas attendre au mois de mai.
L'un des aspects les plus terribles de toute cette affaire, c'est peut-être que beaucoup d'aînés qui ont travaillé fort et consacré leur vie à notre pays sont en train de perdre espoir. Placés dans cette situation, ils ne savent plus à qui se fier puisqu'ils ne réussissent pas à se faire entendre du gouvernement. Dans les bureaux des députés, on leur avait dit que s'ils demandaient les prestations, ils y seraient admissibles et que cela ne leur poserait aucun problème par la suite. Une aînée a dit à mon bureau que ni elle, ni son mari n'iraient chercher leur troisième dose de vaccin, car ils ne voient pas à quoi cela servirait: continuer de vivre ne leur semble pas une option viable dans la situation où ils se retrouvent actuellement. Je ne crois pas que ce couple puisse attendre jusqu'au mois de mai.
Je tiens à dire clairement que oui, ce projet de loi sera utile. Cela dit, il aidera seulement les gens qui peuvent tenir jusqu'au mois de mai. S'il n'y a pas de paiements anticipés, les aînés continueront de souffrir pendant des mois alors que beaucoup d'entre eux ont déjà énormément perdu. Ils ont perdu leur logis. Ils vivent maintenant dans leur véhicule. Ils ont perdu leur logis et, étant donné le marché du logement actuel, quand ils trouveront enfin un autre endroit où habiter, ce sera à un prix beaucoup plus élevé. C'est donc dire que, même une fois la mesure proposée mise en place, ils continueront de glisser vers la pauvreté. Leur santé souffre parce qu'ils n'ont pas les moyens d'acheter les médicaments dont ils ont besoin ni de bien se nourrir pour rester en santé. Des gens sont morts parce qu'ils n'avaient pas les ressources nécessaires pour répondre à leurs besoins essentiels.
Il n'y a pas très longtemps, quelqu'un m'a signalé qu'une aînée était décédée et que son décès était directement lié à la récupération fiscale du Supplément de revenu garanti. Pendant plusieurs mois, à cause de la récupération fiscale du SRG, elle n'a pas pu acheter les médicaments dont elle avait besoin pour son diabète de type 2 ni les aliments sains qu'il lui fallait pour bien se nourrir. Résultat: elle s'est retrouvée aux soins intensifs et est morte plusieurs jours plus tard à cause de ses problèmes de santé.
Je ne trouve pas les mots pour consoler ceux qui l'aimaient le plus. Je ne sais pas ce qu'un député pourrait leur dire pour expliquer qu'à cause d'une lacune du processus en place dans cette Chambre, des gens ont tout perdu. Nous ne pouvons pas changer ce qui est arrivé. Quoi qu'il en soit, le gouvernement a peut-être des suggestions quant aux explications que je pourrais donner à cette famille.
Au début de la pandémie, le Nouveau Parti démocratique a répété à maintes reprises que les Canadiens les plus vulnérables allaient souffrir. Nous avons examiné les politiques et les processus mis en place, et nous savions qu'il fallait une solution provisoire quelconque pour veiller à ce que personne ne passe entre les mailles du filet. Même si nous en avons parlé, même si nous avons posé des questions et présenté des motions à la Chambre pour protéger les gens, les mesures qui s'imposaient n'ont tout simplement jamais été prises.
Je pense que beaucoup de Canadiens, conscients de la situation désespérée de certains aînés, se demandent pourquoi cela prend autant de temps. Pourquoi le gouvernement laisse-t-il les aînés attendre? Voilà une question à laquelle seul le gouvernement peut répondre.
Nous devrions nous demander pourquoi les autorités ne planifient pas mieux leurs affaires quand elles savent qu'il s'en vient un pépin qui aura des répercussions sur les Canadiens les plus vulnérables. Nous devons aussi prendre conscience que, génération après génération, les systèmes en place continuent de pénaliser les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables du pays. Nous devons faire un véritable examen de conscience et il est du devoir de tous les députés de se demander pourquoi ces systèmes pénalisent toujours les plus pauvres. Pendant que nous débattons de cette motion, il y a des aînés qui sont incapables de se médicamenter, de se nourrir, de se loger ou de se prémunir contre le froid glacial de l'hiver en chauffant leur demeure. Si seulement les députés savaient toutes les horreurs que mes collaborateurs ont entendues.
À mes yeux, le Canada lui-même a failli à la tâche. Nous devrions nous demander pourquoi le niveau de dignité des Canadiens s'érode sans cesse, mais nous évitons invariablement le sujet. Les Canadiens de la classe moyenne et de la classe ouvrière, les gagne-petit et les pauvres s'enlisent tous les jours un peu plus dans la pauvreté. Pendant ce temps, les ultrariches voient leurs revenus croître et gonfler toujours un peu plus chaque année.
Voilà précisément pourquoi j'appuie le projet de loi C‑223 de ma collègue de Winnipeg‑Centre, car il jettera les bases d'un revenu de base garanti suffisant pour que les Canadiens puissent subvenir à leurs besoins.
Les recherches nous montrent de plus en plus chaque année que les ultrariches empilent de l’argent. L'automatisation augmente alors que chaque jour, au Canada, nombre d'aînés, de personnes handicapées, de personnes ayant des problèmes de santé mentale, de mères célibataires et de travailleurs ne peuvent même pas espérer se sortir un jour de la pauvreté. Quand on regarde cette situation, il faut bien admettre qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas à la base.
Une personne âgée m’a envoyé ce message: « Notre Supplément de revenu garanti a été réduit et les 1 300 $ que nous recevons du gouvernement ne suffisent pas pour que nous puissions continuer à nous loger. Je me sens faible, c’est la déprime, je n’ai aucune énergie. Je passe beaucoup de nuits sans dormir, à pleurer. Je n’ai jamais imaginé que ma vie serait comme ceci. Ceci est mon dernier appel à l’aide. S’il vous plaît, aidez-moi à obtenir mes médicaments. Que quelqu’un me donne les médicaments dont j’ai tant besoin pour que je puisse continuer à vivre. »
Telle est la situation dans notre pays. Comment est-il possible que ce soit trop demandé que d’avoir accès à des médicaments de base nécessaires à sa survie?
Je rappelle aux Canadiens que le Supplément de revenu garanti augmente le revenu d'une personne seule à un peu plus de 19 000 $ par année et celui des couples à un peu plus de 25 000 $ par année. Pendant que cela se produit et que des aînés et tant d'autres Canadiens font face à une pauvreté dévastatrice, certaines des plus grandes entreprises et sociétés connaissent la meilleure année qu'elles aient connue en une décennie. Ces sociétés utilisent la subvention salariale de 75 % et leurs profits pour payer leurs actionnaires. Que fait le gouvernement à cet égard? Est-ce qu'il poursuit ces entreprises pour leur dire que, puisqu'elles réalisent la meilleure année qu'elles n'aient jamais connue en 10 ans, elles devraient peut-être rembourser une partie de l'argent des contribuables canadiens qui a subventionné leurs activités pendant cette période?
Pourquoi n'avons-nous pas une discussion approfondie sur ce type d'équité au pays? Cela me semble raisonnable, et je participerais volontiers à cette discussion.
Comment le gouvernement réagit-il alors que les aînés les plus pauvres du pays voient leurs prestations du Supplément de revenu garanti leur être enlevées? Comment réagit-il lorsque des familles le supplient de leur donner plus d'argent parce que leur prestation fiscale pour enfants a été récupérée et qu'elles n'ont pas les moyens de nourrir leurs enfants? Je n'entends que le silence, sauf peut-être le chant de quelques grillons.
Mon bureau reçoit des appels, des courriels et des lettres de la part d'aînés et de ceux qui les aiment le plus. Ils sont désespérés, ils ont peur et ils en ont assez. Je me suis entretenue officiellement et officieusement avec de nombreux groupes de lutte contre la pauvreté. J'ai parlé à des organisations de personnes âgées et j'ai entendu la voix de nombreux aînés.
Je me suis levée aux côtés de mes collègues néo-démocrates et du député d'Elmwood—Transcona pour raconter les histoires de ces personnes âgées, parce que je veux faire entendre leur voix, y compris celle d'une femme âgée qui nous a dit qu'elle n'avait que 70 $ à la fin de chaque mois pour l'épicerie et les médicaments, après avoir payé pour le strict nécessaire.
Il y a aussi l'aînée qui m'a dit que ses prestations de la Sécurité de la vieillesse lui permettent tout juste de payer son loyer et les services publics. Il ne reste plus rien après cela. Pour assurer sa subsistance, elle dépend entièrement de ce que la banque alimentaire peut lui fournir. Il y a aussi une aînée qui m'a écrit et qui m'a dit que sa nièce lui a acheté des aliments, mais qu'elle n'a pas les moyens de l'aider à acheter ses médicaments. Elle a seulement besoin de ses médicaments. Elle m'a dit qu'elle se demande s'il ne serait pas préférable qu'elle meure tout simplement et qu'elle ne soit plus un fardeau pour sa famille.
Dans cette enceinte, nous débattons au sujet des conditions de vie des aînés comme si les gens qui ont bâti notre pays ne comptaient pas, peu importe leur contribution ou leur échelle de revenu. Or, j'estime que ces gens comptent aussi. Si le gouvernement ne veut pas m'écouter, va-t-il écouter les aînés qui l'implorent de leur venir en aide?
Je pense aussi au groupe d'aînés qui m'ont dit qu'ils étaient enthousiastes lorsqu'ils ont entendu parler des mesures prévues dans la mise à jour économique de décembre, car ils allaient recevoir de l'argent. Ils se sont organisés ensemble pour aller dans plusieurs banques avec ce document en main. J'espère que tout le monde peut s'imaginer ces aînés entrant dans une banque avec une copie de la mise à jour économique à la main. Ils ont montré la ligne où on disait qu'ils récupéreraient leur argent, et ils ont demandé une marge de crédit. Cela les aiderait à se procurer des aliments et à payer leur loyer pour qu'ils puissent rester dans leurs logements.
Toutes les banques ont refusé parce qu'elles ont considéré que la mise à jour économique ne contenait pas de date et ne précisait pas le montant que les aînés allaient obtenir. Il n'y avait donc aucune certitude pour les banques.
Quand j'ai entendu cette histoire, je me suis demandé pourquoi, dans notre pays, les aînés doivent s'endetter simplement en attendant d'obtenir l'argent dont ils ont désespérément besoin pour survivre et que le gouvernement a admis leur devoir.
Ce qui m'amène à aborder une autre question: quand ce paiement unique sera-t-il versé et quel en sera le montant? Il faut qu'il corresponde au revenu intégral de l'année. Comme je l'ai déjà dit, ce montant ne pansera pas les plaies infligées aux aînés.
Je veux aussi parler des nombreux aînés qui ont fait affaire avec des prêteurs abusifs. Un aîné m'a confié qu'il devait des milliers de dollars d'intérêts à l'un de ces prêteurs. Une fois que l'aîné obtiendra l'argent du gouvernement, il devra le remettre en totalité à ce prêteur abusif. Voilà un autre problème que nous devons régler.
J'espère sincèrement que le gouvernement écoutera non seulement les aînés qui s'expriment, mais aussi ceux qui les défendent. Parmi ces défenseurs, on retrouve Laura Tamblyn Watts de CanAge, qui a dit ceci à propos du projet de loi C‑12:
Ce projet de loi représente une avancée majeure pour la protection des aînés [...] Cependant, il ne permet pas de corriger la difficile situation vécue par les aînés à faible revenu qui ont vu leur Supplément de revenu garanti être sabré. CanAge ne cesse de tirer la sonnette d'alarme et de dire que demander aux aînés de patienter jusqu'au mois de mai avant que le versement ponctuel leur soit envoyé ne les aidera pas à se loger, à se nourrir ou à acheter les médicaments dont ils ont besoin.
Il y a également Campagne 2000, qui demande avec insistance qu'une avance d'au moins 2 500 $ soit versée. L'équipe de Campagne 2000 a dit être heureuse que la ministre ait présenté le projet de loi C‑12, car cette mesure soulagera et rassurera certainement les aînés à faible revenu. Cependant, l'organisme ajoute qu'il est de la plus haute importance de corriger le problème criant de réduction du Supplément de revenu garanti que vivent les aînés depuis des mois, car les aînés cherchent des façons de joindre les deux bouts, et la réduction de leur Supplément de revenu garanti rend la situation de plus en plus critique chaque jour. Campagne 2000 souligne que la santé mentale et physique des aînés se détériore sans cesse et que, dans les pires cas, des aînés se suicident ou décèdent des suites d'une maladie.
En terminant, il n'y a rien que je puisse dire qui améliorerait la situation de ces aînés. Tout ce que je peux faire, c'est espérer que le gouvernement prendra enfin les mesures nécessaires pour leur envoyer de l'argent et aider ceux qui ont perdu leur logement à loyer modique afin qu'ils ne se retrouvent pas dans une situation où, même s'ils reçoivent ces ressources, ils n'aient plus les moyens de vivre parce que le coût de leur loyer est simplement beaucoup trop élevé.
Je demande au gouvernement d'entendre l'appel des groupes de défense des aînés et de verser immédiatement une avance. Il n'y a pas de temps à perdre. Des vies ont déjà été perdues, et de nombreuses autres sont en jeu.