Du consentement unanime, il est résolu, — Que, étant donné
(i) qu'après avoir pris le pouvoir par l’entremise d’un coup d'État militaire, en août 1972, le général Idi Amin a ordonné l'expulsion des Ougandais d'origine asiatique, qui devait prendre effet dans 90 jours,
(ii) que, le Canada a répondu à l'appel international pour offrir un refuge aux Asiatiques ougandais devenus soudainement apatrides,
(iii) qu'à l'automne 1972, le gouvernement canadien et les communautés de tout le pays se sont mobilisés pour accueillir 8 000 Asiatiques ougandais, parmi lesquels des personnes d'origines et de confessions diverses, notamment des ismaéliens, des hindous, des sikhs, des catholiques, des sunnites et des chiites,
(iv) que, cette initiative a créé un précédent, puisque c'était la première fois dans l'histoire du Canada que l'on entreprenait la réinstallation massive de réfugiés racialisés provenant de l'extérieur de l'Europe,
(v) que, les réfugiés, qui sont venus ici à l'origine pour être en sécurité, ont également redonné au Canada de façon incommensurable et continuent de le faire à ce jour,
la Chambre confirme qu'en ce 50e anniversaire de l'expulsion des Asiatiques ougandais, l'arrivée de 8 000 Asiatiques ougandais dans ce pays a été bénéfique pour le Canada et pour notre développement en tant que nation.