Monsieur le Président, après huit longues années sous la direction du gouvernement libéral, les Canadiens d'un océan à l'autre en ont assez, particulièrement dans les régions rurales comme celle que je représente au Nouveau‑Brunswick. Au Canada, le clivage entre les régions urbaines et les régions rurales s'est accentué sous le gouvernement actuel. Quand le ministre de l'Environnement déclare que le gouvernement n'investira pas dans de nouvelles routes, les Canadiens des régions rurales ont le sentiment qu'on ne les écoute pas, qu'on fait abstraction d'eux, bref, qu'on les laisse tomber encore une fois.
Étant donné que les Canadiens des régions rurales n'ont pas le luxe de pouvoir prendre lemétro, quand le gouvernement quadruple la taxe sur le carbone, ils sont touchés de façon disproportionnée. Quand le gouvernement libéral insiste pour mettre enplace des politiques qui figurent parmi les plus nuisibles au monde pour le secteur agricole et celui des ressources naturelles, les Canadiens des régions rurales voient les débouchés économiques disparaître et leurs rêves s'envoler. Il faut se rappeler que ce sont les régions rurales du Canada qui nourrissent la population, qui fournissent l'énergie que nous consommons, qui assurent la gestion du territoire et qui font tourner l'économie.
Pour que le Canada atteigne son plein potentiel, il faut que toutes les régions du pays, urbaines et rurales, prospèrent. Un gouvernement conservateur y veillera en abolissant la taxe, en équilibrant le budget, en construisant des logements et en faisant échec au crime. Laissons les constructeurs construire et les agriculteurs cultiver la terre. Laissons les camionneurs transporter leurs marchandises et laissons les Canadiens recommencer à vivre.