Merci beaucoup, monsieur le Président.
Monsieur Patrice, je tiens tout d’abord à vous remercier et à vous féliciter, ainsi que toutes les personnes que je connais qui ont travaillé d’arrache-pied pour faire en sorte que la Chambre soit prête et que nous puissions nous y installer.
Je vais être honnête: je faisais partie de ceux qui avaient des doutes. Je me demandais comment vous alliez faire pour nous déplacer tous en quelques semaines seulement. Mais vous l’avez fait. Comme vous l’avez mentionné, il y a eu des ratés, mais la transition s’est faite en douceur. Vous méritez certainement des félicitations. Je sais que tous apprécient vraiment tout ce qui a été fait et on commence à se sentir chez soi ici, ce qui est bien. En y réfléchissant l'autre jour, je me disais que cela commençait à entrer dans ma routine de me rendre là où je devais me rendre, même la façon d'y aller. C’est très agréable.
J’ai quelques points précis à soulever au sujet de la situation actuelle, puis je voudrais parler brièvement de l’édifice du Centre et de la façon dont nous pourrions peut-être avoir notre mot à dire dans ce projet.
Il y a une chose qui semble poser un problème d'ordre pratique et c'est le nombre de salles de bain disponibles. Il n’y a peut-être pas de solution facile. Nous ne voulons évidemment pas causer de problèmes. Si c’est seulement notre caucus qui a ce problème, on ne fera pas toute une histoire. Nous savons qu’il y a des cuisines dans nos bureaux qui ne sont même pas utilisées. On pourrait peut-être, à un moment donné, les transformer en salles de bain. Ce n’est qu’une suggestion.
Par ailleurs, l’entrée des députés que nous avions à l’édifice du Centre me manque beaucoup. Lorsque nous passions par l’entrée des députés, nous n'avions pas à nous inquiéter que des membres du public ou des représentants des médias soient là à attendre à l’extérieur. À l’heure actuelle, il semble que ce soit quelque peu différent. Je ne sais pas si d’autres caucus ont également cette impression, mais nous pourrions peut-être discuter davantage de sécurité. On prend des habitudes. Je pense que c’est la sensation que j'ai: nous étions habitués à cette entrée réservée. Si nous pouvions en discuter tous ensemble et peut-être proposer des solutions, nous vous en serions reconnaissants.
Pour ce qui est de tenir compte de nos demandes pour l’édifice du Centre, je suis heureuse que vous y ayez pensé. J'avais l'impression, de la façon dont les travaux de restauration se faisaient autour de l’édifice de l’Ouest, qu’on nous disait qu'en tant que députés, nous allions avoir une nouvelle maison, mais que personne n’allait nous demander ce dont nous avions besoin dans notre nouvelle maison ou ce que nous aimerions y voir. Nous n’allions même pas vraiment savoir ce qu’il y avait dans notre nouvelle maison, et quand nous y arriverions, nous allions tout simplement devoir nous adapter. Ça va. Je pense que nous y arriverons, mais je pense qu'il serait bien d'adopter une méthode pour que nous puissions soumettre nos idées. Je sais que nous avons eu des discussions en aparté: Mme Chagger, Mme Brosseau et moi avons eu des discussions à ce sujet.
Ce que nous ne voulons pas, c’est voir les formalités administratives ralentir le processus. Nous aimerions mettre en place un processus qui permette à chacun de nos caucus d'avoir en son sein une personne-ressource qui pourrait suggérer... Certaines de ces suggestions pourraient être très simples: comme députée, j'aimerais avoir assez d'espace pour remuer les jambes, si j’en ai besoin, à mon fauteuil, si c’est possible. Ce pourrait être aussi de veiller à ce que nous ayons un certain accès réservé aux députés.
Il y a beaucoup de suggestions. Je ne pense pas que nous puissions nous attendre à obtenir tout ce que nous voulons, mais je pense que nous aimerions avoir la possibilité de recueillir les observations de notre caucus et de vous les présenter de sorte que vous puissiez en tenir compte et nous répondre que oui, il est possible de faire ceci ou non, il n'est pas possible de faire cela, et pourquoi, ou encore, de trouver une façon de procéder. Ensuite, lorsque nous déménagerons à l’édifice du Centre, il devrait y avoir une façon de pouvoir nous dire non, il s’est avéré que nous n'avons pas pu obtenir ceci et voici pourquoi, mais nous savons qu'une discussion avait eu lieu, qu'elle aurait pu avoir lieu.
Nous aimerions qu’il y ait un groupe de travail, non pas un groupe bureaucratique ou politique, mais un groupe qui nous permettrait de recueillir des commentaires et de nous assurer que nos préoccupations sont au moins entendues. Je vais laisser les autres intervenir, mais ce sont les deux points que je voulais soulever.
Merci.