Je vous remercie, monsieur le président. Je voudrais remercier encore une fois monsieur McCurdy et monsieur Cribb de leur présence.
Je suis désolé d'avoir manqué une partie de la présentation, mais pendant que j'étais parti, j'essayais, comme je le mentionnais hier à certains membres du Comité, de présenter cette question pour un débat d'urgence aux Communes qui pourrait très certainement attirer l'attention de la population. J'en ai fait part à la Chambre hier. Mais ils ont demandé un débat d'urgence à propos du problème de Canso.
Vous pouvez analyser la situation de Canso de toutes les façons, il s'agit d'un manque de ressources, quelle différence cela fera-t-il qu'il s'agisse de tel ou tel produit? Si c'était nous qui avions ce produit auquel vous vous référez, cela ne leur poserait probablement pas de problème non plus. Ils ne réussiront pas à le résoudre sur le dos des terreneuviens. mais ils ont accepté, je crois,que nous réclamions un débat d'urgence sur l'état de la pêche dans les Maritimes couvrant bien entendu le sujet de nos discussions d'aujourd'hui.
Il y avait une autre question, qui a contribué à me retarder un peu plus. D'après vos déclarations, nous avons jurisdiction sur toutes les espèces qui vivent au fonds ou sous le fonds de la mer dans la partie Nord de la queue des Grands Bancs--Tom, vous pourrez ajouter des commentaires--ainsi que tout ce qui se trouve à l'intérieur de la limite de 200-milles et tout ce qui vit à l'extérieur au fonds ou sous le fonds mais pas ce qui nage au dessus. Mais afin de faire des prises, les étrangers doivent utiliser des équipements, les doris et autres équipements qui y sont reliés perturbent le fonds où vivent les crabes et autres crustacés.
Je ne suis pas certain si on a déjà posé cette question ou si on y a répondu--à savoir, s' il était possible d'aider la situation nous pourrions provoquer certains changements puisqu'ils remorquent leurs filets et perturbent les espèces dont, il fut déterminé, nous avons le devoir de protéger. C'est une question qui me fut posée. Je n'ai encore entendu personne la poser dans l'ensemble de nos discussions, il pourrait s'agir d'une autre possibilité à explorer. J'aimerais connaître vos commentaires à ce sujet en plus de la réponse à la question suivante.
Le premier commentaire que nous entendons relativement à la question d'utilisation de nos ports--comme nous avons pu le constater lors de l'expulsion plus tôt des Espagnols et des Portugais--parle d'éviter Terre-Neuve et de se rendre à St-Pierre. Mais la protection de cette ressource serait certainement dans l'intérêt de St-Pierre et Miquelon ainsi que de la France en général. S'ils adoptaient notre point de vue à ce sujet, nous n'aurions plus à nous en faire, car tous les pays qui seraient expulsés de nos ports seraient expulsés de St-Pierre par la même occasion. Je ne sais pas s'ils choisiront ou non de le faire, mais ils n'adopteront pas ce genre de mesures à moins que nous n'ayons entamé des négociations en ce sens.
Pour revenir encore une fois aux propos que nous avons entendu aujourd'hui, tirés de nos discussions avec le départment des Affaires Extérieures, je crois qu'il n'y a aucun dialogue d'établi avec qui que ce soit pour mettre sur pied une relation de coopération afin de développer des appuis en tant que nation contre les pays qui abusent de leurs droit de pêche. Qui sont nos amis? Qui sait? Mais à moins de faire l'effort de les découvrir, nous ne le saurons jamais.