Par votre entremise, madame la présidente, j'aimerais remercier le député de sa question.
Je pense qu'un comité peut faire beaucoup de travail à ce sujet, s'il se penche sur cette question, pour comparer la façon dont notre système se compare à divers autres systèmes parlementaires de type Westminster.
Au Royaume-Uni, par exemple, le Président, une fois élu, renonce à toute affiliation partisane et se présente de nouveau comme candidat indépendant. Il y a une tradition au Royaume-Uni selon laquelle les partis d'opposition acceptent de ne pas se présenter contre ce candidat au drapeau blanc, qui est neutre en tant que Président.
Au Ghana, par exemple, lorsqu'un Président est choisi parmi les députés, non seulement il démissionne de son parti, mais il démissionne de son siège à l'assemblée législative et devient simplement un haut fonctionnaire du Parlement qui n'est pas un politicien actif.
Nous avons un système intéressant. Nous demandons à nos Présidents d'être impartiaux. C'est parfaitement normal. Les Présidents doivent ensuite se présenter de nouveau aux élections. Ils ne se présentent pas en tant qu'indépendants. Ils se présentent en tant que membres de leur parti — c'est du moins la tradition canadienne. Ce faisant, ils doivent recueillir des fonds. Il y a un certain nombre d'avantages à être membre d'un parti, plutôt qu'un député indépendant.
Vous soulevez là un point de vue très intéressant.