Je demande au ministre les copies de ces rapports. C'est très simple; il y en a, ou il n'y en a pas.
Maintenant, quelqu'un vient de me chuchoter à l'oreille qu'apparemment, ces documents ont été transmis par télécopieur au bureau, et il semble pourtant que nous ne les avons pas reçus. J'avais pensé que le comité serait peut-être intéressé à lire ce que le ministre a dit à la Chambre des communes. Je ne citerais pas le Globe and Mail, même si ma vie en dépendait. Je me renseigne seulement sur des rapports qui ont été déposés à la Chambre des communes — pas sur ce qu'a dit le Globe and Mail, mais s'il y a eu des rapports, et le cas échéant, si nous pouvons les obtenir.
Je n'en dirai pas plus. Le sous-ministre fera de son mieux, mais bien évidemment, puisqu'ils concernent particulièrement le sujet dont nous traitons, ils nous seraient utiles.
Cela étant dit, monsieur le sous-ministre, la raison de votre présence ici, et du fait que vos collaborateurs ne vous accompagnent pas — et je tiens à ce que tout le monde le comprenne, notamment les représentants officiels qui sont ici —, c'est que dans la lettre que vous m'avez envoyée en réponse à la demande du comité d'entendre certaines personnes, et on sait que le ministère a rejeté cette demande du comité d'entendre certains témoins, vous dites, et je cite :
Après mûre réflexion, je suis parvenu à la conclusion que si le Comité souhaite entendre d'autres représentants officiels du MAECI, je serais le mieux placé pour comparaître. Les représentants que vous avez demandé à voir n'ont pas de pouvoir délégué en vertu de la Loi, et ne sont par conséquent pas bien placés pour fournir au Comité les renseignements sur l'administration de la Loi sur l'accès à l'information par le MAECI.
C'est ce pour quoi vous êtes ici — parce que vous avez dit que c'est à vous que nous devrions poser ces questions. C'est la raison pour laquelle je vous ai demandé de venir, et je suppose que le comité jugera de lui-même s'il est vrai que vous êtes de fait la personne que nous voulons entendre.
Je tiens à préciser pour tout le monde qu'il n'y a aucune garantie que le comité voudra interroger d'autres témoins; tout dépendra de vos réponses. Cependant, compte tenu de ce qui s'est passé jusqu'ici, le comité n'a eu d'autre choix que d'assigner des témoins à comparaître, et de les avoir à sa disposition s'il advenait que le comité juge vos réponses insuffisantes.
Je ne voudrais pas, néanmoins, que personne pense qu'on peut automatiquement présumer maintenant, quel que soit l'ordre du jour, que nous entendrons ces témoignages. Si nous les entendons, je ne voudrais pas qu'on pense automatiquement qu'une partie ou l'intégralité de ces témoignages seront présentés en public.
C'est bien, nous allons commencer le premier tour de questions, et les interventions seront de sept minutes. Nous laissons d'abord la parole à M. Dhaliwal, suivi par Mme Lavallée.