Je vous remercie, monsieur le président.
Bonjour, chers collègues.
Monsieur le président, je tiens d'abord et avant tout à corriger ce que Mme Ferreri a dit au sujet du ministre, qui aurait admis l'échec du gouvernement. Il n'a rien fait de tel. Il a simplement prononcé des commentaires généraux sur les défis que le pays doit relever et qui — je pense que nous en convenons tous — se sont manifestés au fil de nombreuses années et sous de nombreux gouvernements.
Pour une raison quelconque, les députés d'en face ne veulent pas parler des provinces et de leur responsabilité en matière de logement et... En fait, il y a la période des questions. Je ne crois pas qu'on ait posé une question au ministre du Logement depuis un certain temps. Il y a toutes sortes d'autres possibilités. Le ministre est venu ici en personne à plusieurs reprises et a répondu aux questions.
Je veux aussi entendre les solutions proposées de l'autre côté de la table, et pas seulement qu'il faut « construire des maisons », « éliminer la taxe » et « réduire la criminalité ». Quelles sont les solutions concrètes mises sur la table pour construire plus de logements? Ce que j'entends en ce moment, c'est qu'il faut « blâmer les maires locaux ». Encore une fois, pour une raison quelconque — peut-être surtout parce qu'il y a des premiers ministres conservateurs partout au pays —, rien n'est dit sur la responsabilité des provinces à ce chapitre. Je vous en remercie.
Encore une fois, je tiens à répéter que le ministre n'a absolument pas admis l'échec du gouvernement actuel. Je pense que nous le connaissons. Nous savons qu'il essaie de régler un problème très grave. Il a dit lui-même qu'il s'agissait d'une urgence. Il faudra un certain temps, et je crois que nous sommes sur la bonne voie. Je vais en rester là.