Monsieur Johns, je comprends très bien où vous voulez en venir avec cet amendement. Malheureusement, j'ai deux préoccupations importantes à ce sujet, et je pense que vous serez d'accord avec moi. Elles ne concernent pas ce que vous avez soulevé, car c'est important à mon avis, mais plutôt la confidentialité.
Monsieur Johns, comme vous le savez, il y a des dossiers médicaux. Certaines personnes qui pourraient avoir fait l'objet de représailles pourraient avoir eu des problèmes de santé mentale causés par ces représailles. C'est une chose qu'elles ne veulent pas voir consigner. Comment pouvez-vous assurer la confidentialité de ces renseignements?
Il y a aussi des problèmes plus vastes. Ce sont des cas que le commissaire à l'intégrité du secteur public a examinés ou qui ont été portés à son attention. Il y a en quelque sorte le revers de la médaille: qu'en est‑il des cas qui ont été réglés à l'interne, sans la participation du commissaire à l'intégrité du secteur public?
D'une part, je comprends où vous voulez en venir, mais je pense que vous ouvrez une boîte de Pandore en ce qui concerne les dossiers médicaux des gens, la façon sécuritaire d'extraire ces dossiers et la façon de les éliminer après trois ans sans causer de problèmes aux personnes en question.