Merci, monsieur le président, et bonne année.
Je tiens à vous remercier d'avoir parcouru tout ce chemin depuis le Nunavut pour rencontrer les membres du Comité. Ce n'est pas la porte d'à côté. Je me suis rendu là‑bas l'été dernier, mais j'en ai peut-être déjà parlé trop souvent. C'est une région magnifique. C'est un peu plus froid que ce que nous connaissons ici actuellement. Le mercure est sous la barre des -30°.
J'ai visité récemment la bande de Kitselas en Colombie‑Britannique en compagnie de notre chef, Pierre Poilievre, et on nous a notamment parlé des moyens mis en œuvre par la communauté pour préserver sa langue. Comme l'ont également souligné certains témoins participant à la séance d'aujourd'hui, il reste un très petit nombre d'aînés dans certaines communautés. En outre, on y trouve très peu de jeunes capables de transcrire la langue pour en assurer la survie.
Cela soulève certaines questions et préoccupations que je voudrais vous soumettre pour déterminer comment nous pourrions obtenir de meilleurs résultats. On se rappellera tous que le gouvernement a annoncé en 2019 son intention de faire le nécessaire et qu'un montant de près d'un milliard de dollars a été alloué depuis à cette initiative.
Madame Aariak, je vous ai entendue dire qu'il y a encore des correctifs à apporter, et j'aimerais en savoir un peu plus long.
Je pense que nous souhaitons tous des résultats concrets, mais les défis sont nombreux. J'aimerais d'abord entendre Mme Aariak, puis Mme Gordon.
Que reste‑t‑il à faire? Comment pourrions-nous mieux nous y prendre pour atteindre nos objectifs? On nous a parlé de financement à long terme et de choses semblables, mais je vous donne maintenant l'occasion de nous dire exactement ce que vous feriez si vous étiez responsables de ce dossier.
Je vais demander d'abord à Mme Aariak de répondre.