D'accord.
Je reviens à vous, monsieur Hannah.
Dans votre document, vous présentez des chiffres qui indiquent que, grâce à Internet et aux services en ligne, les Canadiens ont accès plus que jamais aux services bancaires. Cependant, en parcourant le Canada au cours des 22 consultations publiques que nous avons tenues, notre comité a constaté que des Canadiens avaient de la difficulté à accéder à Internet parce qu'ils vivaient dans des régions très rurales ou éloignées dans le Nord. Il y a aussi des succursales de banques qui ferment leurs portes.
Je crois qu'il serait bien de savoir ce que vous dites à ces Canadiens. Personnellement, je déteste les téléphones cellulaires, bien que vous m'ayez vu en utiliser un. En fait, je n'ai pas le choix. Je préfère cependant aller au comptoir de ma banque, à Beauport où j'habite, pour effectuer mes transactions. Je fonctionne de façon un peu archaïque. Je suis conservateur, après tout.
En tant que représentant de l'Association des banquiers canadiens, que dites-vous à ces Canadiens, qu'ils soient des aînés ou des personnes vivant en région rurale, qui semblent plutôt constater qu'ils ont moins accès aux services bancaires qu'auparavant?