Merci.
Monsieur Rheault, j'aimerais que vous nous disiez à quel moment exactement ont eu lieu les discussions entre Air Canada et le ministre des Transports lui-même, pas son bureau. Les membres du Comité vous en seraient très reconnaissants.
Sur les réseaux sociaux, il y a eu plusieurs gazouillis du ministre. Le 23 décembre, il disait comprendre à quel point la situation était frustrante pour les Canadiens. C'est lors de cette même journée qu'il a autorisé le père Noël à entrer dans l'espace aérien, soit dit en passant. Le 28 décembre, il déclarait que la situation était inacceptable et que les Canadiens devaient recevoir les informations dont ils avaient besoin pour rentrer chez eux en toute sécurité. La même journée, il disait que le gouvernement continuerait de veiller à ce que leurs droits soient protégés. Par la suite, le 3 janvier, le président du Comité a dit qu'il convoquait une réunion spéciale du Comité, et le ministre a dit que les Canadiens méritaient des réponses.
Pour ma part, je souhaite déterminer à quel point le ministre lui-même a cherché à obtenir des réponses des compagnies aériennes sur la situation. Plutôt que de communiquer avec les Canadiens par gazouillis, le ministre a-t-il vraiment mis en place une cellule de crise à laquelle il a participé pour régler la situation dans les aéroports? Ultimement, la situation relève de lui. Cela aurait donc été important.
On comprend que le ministre a probablement accordé moins d'importance à Sunwing parce que c'est une plus petite compagnie. Or, on a vu qu'il y avait eu beaucoup plus de problèmes.
J'ai maintenant une question pour Air Canada. Vous dites que le gouvernement fédéral empoche beaucoup plus d'argent qu'il en investit dans les infrastructures de transport aérien. Vous semblez dire que les infrastructures ont été l'une des causes des dommages causés à tous les passagers aériens pendant la période hivernale. Est-ce bien exact?
Selon vous, combien d'argent le gouvernement empoche-t-il de plus qu'il en investit dans les infrastructures?