Monsieur le Président, j'ai un grand respect pour le député. Nous avons siégé au comité de l'environnement ensemble et je sais que ce dossier lui tient à coeur. Cependant, je trouve le contenu de la motion dont nous sommes saisis et les déclarations du député extrêmement troublants car ils mettent en péril la vie des générations à venir. Je songe particulièrement au fait que le député a affirmé à la Chambre que la tarification de la pollution sera inefficace.
Un économiste lauréat d'un prix Nobel soutient pour sa part que c'est le moyen tout indiqué pour lutter contre le changement climatique. En 2008, Stephen Harper, l'ancien premier ministre du Canada, avait déclaré que la tarification de la pollution constituait un moyen de s'attaquer au changement climatique. Qui plus est, la fin de semaine dernière, le pape lui-même a souscrit à cette approche.
Maintenant, les conservateurs chahutent parce que j'ai fait mention du pape. Quelle ironie!
Selon un principe économique de base, lorsqu'on veut réduire quelque chose, il faut y attribuer un prix. Comment le député peut-il aujourd'hui contredire une approche qu'un économiste lauréat du prix Nobel et Stephen Harper, son ancien chef et ancien premier ministre du Canada, ont mise de l'avant et appuyée?