Monsieur le Président, je vous remercie pour cette réprimande.
En 2008, le gouvernement de la Colombie-Britannique, qui était libéral soit dit en passant, a fait trois promesses en instaurant sa taxe sur le carbone.
Premièrement, la taxe devait n'avoir aucune incidence sur les recettes. Autrement dit, on allait prendre un dollar au contribuable d'une main, puis lui remettre un dollar de l'autre. Alors, quel est aujourd'hui l'effet de la loi? La taxe est-elle vraiment sans incidence sur les recettes? Non, cette idée a été abandonnée, et la taxe est maintenant une véritable vache à lait pour le gouvernement.
Deuxièmement, on avait fixé la limite à 30 $ la tonne d'émissions. Là encore, une promesse non tenue. Aujourd'hui, la taxe sur le carbone de la Colombie-Britannique s'élève à 40 $ la tonne et elle augmente chaque année.
Troisièmement, on avait promis que cette mesure allait réduire les émissions de gaz à effet de serre en Colombie-Britannique. Pourtant, les émissions ne cessent d'augmenter.
Ces trois promesses brisées confirment que la taxe sur le carbone est un échec.
Mr. Speaker, I thank you for that admonishment.
In 2008, the British Columbia government of the day, which was a Liberal government by the way, made three promises about the carbon tax in B.C.
First, it would be revenue neutral. In other words, we would take one dollar out of one pocket and put it back in the other pocket of the taxpayer. For a law that was in place, what is to date? Is the tax revenue neutral? No, it was eliminated, and it is now a cash cow for the government.
The second promise that was broken was that it would be capped at $30 per tonne of emissions. That promise was broken. Today that tax is $40 per tonne and going up every year.
The third promise was that it would reduce overall carbon emissions in B.C., but today those emissions continue to go up and up.
These three broken promises prove the point that carbon taxation does not work.