Monsieur le Président, je tiens d'abord à remercier le député de son service envers le pays et de tout ce qu'il a fait à la Chambre. Je tiens à le remercier du fond du cœur. Ce fut vraiment un honneur et un plaisir de travailler avec lui au Comité de la sécurité publique. J'ai beaucoup de respect pour ses opinions.
C'est avec beaucoup de sincérité que je pose cette question. Comme le député le sait, la Cour suprême du Canada nous a imposé un délai. Nous avons adopté ce projet de loi. Il a été renvoyé au Sénat. Le Sénat nous l'a renvoyé avec des amendements assez importants, dont certains exigent une surveillance judiciaire, une disposition que nous n'appuyons pas. Nous avons accepté certains des amendements, comme celui sur l'évaluation de la santé mentale à l'arrivée d'un détenu dans un établissement.
Je me demande seulement si le député estime qu'il est important d'adopter ce projet de loi parce que la solution de rechange, c'est que les tribunaux imposent une solution. Récemment, j'ai discuté avec l'ancien président du Syndicat des agents correctionnels du Canada ainsi qu'avec des agents correctionnels, et ils craignaient que, si nous n'adoptons pas ce projet de loi, les tribunaux imposent autre chose. Ils craignent qu'on ne tienne aucun compte de leur avis à ce sujet.
Je me demande ce qu'en pense le député et je le remercie une fois de plus de se consacrer à servir le pays.