Monsieur le Président, à l'instar de ma collègue d'Oakville-Nord—Burlington, je tiens à remercier le député de son service et à lui dire le plaisir que j'ai eu de collaborer avec lui au comité de la sécurité publique. Il va certainement droit au but, ce qui nous a probablement valu d'avoir les meilleurs témoignages possible. Je le trouve également un peu désarmant. Nous avons tendance à être prolixes au comité; je crois que nous devrions essayer plus souvent d'aller droit au but, comme lui. Je le remercie pour cela.
Je tiens à lui poser une question. On a beaucoup parlé de consultations. Il y a fait allusion par rapport aux agents correctionnels. Ayant siégé au comité, nous savons tous les deux que la plupart des principaux intervenants dans ce dossier, sinon tous, ont affirmé ne pas avoir été consultés.
Le gouvernement a fait une première tentative avec le projet de loi C-56, en 2017, mais il n'a jamais été débattu à l'étape de la deuxième lecture. Cette mesure-ci a été présentée à la fin de l'année dernière, et le débat touche enfin à sa fin. J'aimerais savoir ce que mon collègue en pense. Le temps file, mais le député a beau dire qu'il ne veut pas se presser inutilement, force est d'admettre que ce sujet fait l'actualité depuis avant même que le gouvernement soit porté au pouvoir. Il suffit de se rappeler l'enquête sur la mort d'Ashley Smith et certains autres cas similaires.
J'aimerais savoir ce que mon collègue pense du fait que le gouvernement aurait pu consulter les parties intéressées et s'y prendre de la bonne manière, mais qu'avec les décisions des tribunaux et la fin de la session qui approche à grands pas, on constate une espèce de laisser-aller législatif, si on me passe l'expression. Comment le député évalue-t-il la situation?