Monsieur le Président, j'ai rencontré la belle famille du député. Ce sont des gens extraordinaires et je suis très fière de pouvoir les représenter. Il a probablement raison de dire que ce ne sont pas des partisans libéraux, mais c'est correct, parce que je représente ici tous les habitants d'Oakville-Nord—Burlington.
Je crois que le député parle de cette question dans le contexte des gens qui ont été en prison. Ils vont en prison et leurs libertés sont révoquées. Ils purgent une peine dont la durée a été établie par un tribunal. Ils ont reçu une peine, mais cela ne veut pas dire que leurs droits de la personne ont été suspendus.
Ce qui est le plus important, comme je l'ai dit dans mon discours, c'est que 90 % des gens qui vont en prison finissent par être libérés, alors il est important de déterminer quel genre de personne nous voulons voir sortir de prison. Ces gens seront nos voisins. Ils habiteront dans notre ville et dans notre quartier. Nous voulons assurer la sécurité publique pour tous les Canadiens et, pour y arriver, nous devons offrir aux détenus des programmes d'aide en santé mentale de même que des programmes de réadaptation et garantir la protection de leurs droits de la personne comme nous voulons que ces droits soient protégés pour l'ensemble des Canadiens et des habitants de la planète.
Je sais que le député a à cœur la défense des droits de la personne à l'échelle planétaire. Même si nous ne sommes pas d'accord sur certains points, je crois que, dans ce cas-ci, nous sommes sur la même longueur d'onde.