Au-delà de l'enquête, je peux dire que, dans la plupart des cas, les cybercriminels commettent leurs crimes pour avoir accès à des renseignements personnels ou financiers dans le but de mettre la main sur l'argent que détiennent les institutions financières. La GRC travaille constamment en étroite collaboration avec la communauté internationale pour trouver et poursuivre les personnes qui commettent une bonne partie de ces crimes.
En collaboration avec ses partenaires étrangers, de nombreuses grandes institutions financières du Canada et l'Association des banquiers canadiens, la GRC cible les personnes qui causent les dommages les plus importants. L'équipe du Programme de prévention et de mobilisation de la Police fédérale a organisé des rencontres avec les institutions financières et les intervenants du secteur de la cybersécurité. Nous avons un nouveau comité consultatif qui nous aide à cibler ces personnes.
Le savoir est entre les mains des institutions financières et des organismes de cybersécurité. Nous consacrons nos ressources d'enquête à cibler les personnes qui causent le plus de dommages.
Nous collaborons aussi avec les autres pays. Quand des cas se produisent, nous nous entretenons avec les forces de l'ordre des autres pays. Nous signalons les comportements que nous avons constatés dans nos dossiers ou dans ceux de nos partenaires canadiens. Si des liens peuvent être faits, ou si des personnes recherchées sont dans un de ces pays, nous invoquons le traité d'entraide juridique et nous collaborons entre services de police dans le but de concentrer tous les efforts internationaux vers un problème commun.
Comme je l'ai déjà dit, je ne peux pas parler de ce cas en particulier, et je m'en excuse. Je ne peux pas dire ce qui est fait et ce qui n'est pas fait dans ce cas-ci.