Messieurs, bienvenue. Je vous remercie de vous prêter à l'exercice. Votre présence est très appréciée.
Monsieur Cormier, d'entrée de jeu, je vais vous rassurer en vous disant que le Comité permanent de la sécurité publique et nationale et le Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique ont commencé, en janvier dernier ou même avant, à traiter de questions entourant l'identifiant unique. Nous avons regardé des modèles de l'étranger, par exemple celui de l'Estonie, qui pose un certain nombre d'autres problèmes.
Avant de vous poser des questions d'ordre plus pratique, j'aimerais vous soumettre que l'identifiant unique fait partie des problèmes liés à la cybersécurité. La journée où quelqu'un mettra la main sur l'identifiant unique, on fera face au même problème.
Je suis content d'apprendre que vous offrez une protection à tous vos membres. Cependant, les institutions financières ont tendance à faire payer leurs clients pour protéger leurs données contre le vol d'identité. L'offre est faite par les institutions financières elles-mêmes. Avez-vous la même philosophie?
Pour que mon salaire soit déposé dans mon compte bancaire, pour faire des transactions, des retraits automatisés et des paiements Interac, je suis obligé de donner mon nom, mon adresse et mon numéro d'assurance sociale à l'institution avec laquelle je fais affaire. Or, je dois recourir à une tierce personne pour protéger ces informations. Pourquoi dois-je compter sur quelqu'un d'autre que l'entité à qui je donne ces informations?