Oui.
En ce qui concerne les opérations, je tiens d'abord à vous dire que personne, en ouvrant son ordinateur au bureau le matin, n'a accès à toutes les données. Ce n'est pas ainsi que cela fonctionne. Chez Desjardins, les emplois sont catégorisés en fonction des données qui sont nécessaires pour faire le travail. C'est la première chose.
Ensuite, notre organisation a mis en place plusieurs mécanismes internes de sécurité et de contrôle, mais nous ne voulons pas en parler publiquement, car même nos employés ne sont pas au courant de ces mécanismes. Je ne peux donc pas donner beaucoup de détails là-dessus.
Quant au cas particulier qui nous intéresse, une enquête policière est en cours, ce qui rend le sujet fort sensible. Honnêtement, nous ne voulons en aucun cas nuire à l'enquête policière en cours.
Comme je viens de le dire, nous ne voulons pas donner de détails sur nos mécanismes de sécurité, car ils sont importants pour éviter que la situation dont il est question aujourd'hui ne se reproduise. Cette situation met en cause un seul employé, mais je peux vous dire que nos mécanismes de sécurité détectent des éléments de fraude externe ou autres. Je réitère qu'il est extrêmement difficile de se protéger complètement d'un employé malveillant.