Non seulement le candidat y répond, mais les membres francophones du comité ont souligné le caractère recherché de son français. Il parle un français très élégant. Je pense que vous constaterez que le juge Kasirer estime que son travail en droit civil et en français définit réellement sa personne et son lien avec le Québec. Il a été tout à fait remarquable de voir que cet homme aime cette langue et qu'il aime l'utiliser avec raffinement, excellence et précision.
C'est en fait la cerise et la chantilly sur le gâteau de ses qualifications. Il est non seulement profondément bilingue et compétent dans les deux langues, mais il aime également utiliser les deux langues, particulièrement le français. Je pense qu'il parle sa langue d'expression privilégiée, le français, d'une façon qui en rehausse réellement l'importance.
La notion des langues officielles a été un critère fondamental dans les trois processus. Certains candidats qui possédaient de très bonnes qualités n'ont pas réussi le test de bilinguisme fonctionnel et, par conséquent, n'ont pas été inscrits sur la liste courte. C'est un principe qui a été respecté de façon assez rigoureuse au cours des trois dernières recherches.
Ce n'est pas seulement parce que les gens argumentent en français. Je pense que l'idée est de permettre aux juges de communiquer entre eux et d'avoir cette capacité de raisonner ensemble dans les deux langues. C'est le principe sous-jacent du bilinguisme fonctionnel.