Monsieur le Président, nous sommes tous des parlementaires, indépendamment des partis et des idées dont nous sommes les porteurs. Je nourris la certitude que tous les gens qui s'engagent en politique le font pour de bonnes raisons.
Ce n'est pas un parcours facile. C'est un parcours qui demande un certain nombre de choses, dont un engagement de tous les instants, ce que chaque personne à la Chambre comprend très bien. C'est aussi un parcours qui demande du courage.
On aura beau avoir des différences d'opinions, plus les opinions sont marquées, plus elles sont portées par le courage, par le contraire du compromis et de la compromission. La volonté que des opinions divergentes s'affrontent amicalement en démocratie fait émerger ce qui est le meilleur pour les Canadiennes et les Canadiens, ainsi que pour les Québécoises et les Québécois. J'ai confiance que ces différences de point de vue ont alimenté la réflexion des gens. J'ai la certitude que le député a fait un travail exceptionnel à cet égard.
Les rares rencontres que nous avons eues ont toujours été marquées d'une cordialité sans faille, que je salue avec amitié. Je suis profondément convaincu, malgré d'autres opinions, que tout ce qui a été fait était pour le bien des gens. Tout a été fait avec une sincérité absolue.
J'ai peu d'expérience en tant que dirigeant de parti politique, mais j'en ai juste assez pour savoir qu'il y a des moments exaltants et, assurément, des moments difficiles. Je souhaite de tout cœur qu'au lendemain d'une décision probablement difficile, chaque jour qui la suivra apporte la paix et la certitude qu'elle était la bonne. Dans l'intervalle, je réitère mon amitié.